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Gauche ouvrière et chrétienne
23 octobre 2007

Certains salariés de l'UIMM touchaient des primes en liquide

C'est tout de même scandaleux,si vraiment des salariés ont touché et touchent des "enveloppes" en plus de leur retraite,argent qu'ils allaient  et vont chercher directement au siège de l 'UIMM;
car,pendant ce temps ,il y a des retraités qui ont du mal à y arriver et des chômeurs  à qui ont tarde le plus possible pour leur donner leur du ou alors qu'on résilie.

Et en plus cela fais de l'argent en moins pour la sécurité sociale;il serait bon que si cela se confirme que la justice oblige l'UIMM  à verser à la sécurité sociale les cotisations qui  auraient du être versées avec des pénalités de retard.

Et dire que nous avons un Président qui est ami avec ce patronat.

Et ce patronat veut donner des leçons aux salariés ,supprimer le code du travail et tout ce qui est pour défendre les intérêts,durement acquis,des salariés

Le Président de la G.O.C.

[ 22/10/07  ]
Au bureau de la fédération de la métallurgie, vendredi, Denis Gautier-Sauvagnac a été prié de mettre fin au cumul de ses fonctions.

La pression monte autour des dirigeants de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Vendredi matin, Denis Gautier-Sauvagnac a présidé la réunion mensuelle du bureau de l'organisation soupçonnée de détournement de fonds, bureau au sein duquel certains patrons commencent à hausser le ton. La réforme des statuts, sur laquelle « DGS » travaille avec Dominique de Calan (délégué général adjoint) et Yvon Jacob (président de la fédération de la mécanique) est « une urgence », estiment la plupart d'entre eux. Si personne n'ose encore appeler ouvertement à sa démission, la priorité est en tout cas de mettre fin au cumul des fonctions de président et de délégué général, une situation inédite que « DGS » avait réussi à imposer à ses pairs en mars 2006.

Mais il y a plus grave. Une source proche de l'enquête, citée vendredi par « Le Parisien », révèle que toutes les personnes perquisitionnées à l'UIMM et à leur domicile ces dernières semaines « ont reconnu avoir touché des enveloppes, en espèces, correspondant à des compléments de rémunération ». « C'est ahurissant et intolérable », a déclaré un membre du bureau. « La transparence sur les comptes de l'UIMM est obligatoire », a estimé un autre. Denis Gautier-Sauvagnac a expliqué qu'il y avait deux types d'enveloppes : des « primes de cabinet » pour les salariés de l'UIMM astreints à une lourde activité, et des « frais de représentation », de quelques milliers d'euros par an, pour une petite dizaine de collaborateurs. Les sommes seraient accordées par le comité des rémunérations... un organe non statutaire, composé de « DGS » et du président précédent, Daniel Dewavrin.
Compléments de retraite

Plusieurs témoignages font par ailleurs état de compléments de retraite payés, eux aussi, en liquide. « De nombreux anciens salariés de l'UIMM viennent chercher leur enveloppe tous les mois avenue de Wagram », racontent-ils. « C'est terrible, cela signifie que l'UIMM ne paie pas toutes les cotisations sociales qu'elle devrait », souligne un capitaine d'industrie, qui relève que Denis Gautier-Sauvagnac et Dominique de Calan sont vice-présidents, l'un de l'Unedic, l'autre du régime complémentaire Agirc. Un responsable territorial de la métallurgie remarque que l'UIMM « aurait pu se mettre en règle dès juillet 2004 », date à laquelle une instruction fiscale de Bercy a fait rentrer le patronat et les syndicats dans le droit commun des associations.

Hier, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a déploré dans « Le Parisien » que « tout le monde se précipite » sur les syndicats comme destinataires supposés des fonds de l'UIMM : « Personne n'a de preuve que les organisations syndicales sont corruptibles ». Xavier Bertrand, ministre du Travail, a estimé qu'il faudra « certainement » et « en 2008 » une loi sur le financement des syndicats. Cet après-midi, « DGS » ne mènera pas la négociation sur la pénibilité : la réunion a été annulée car Laurence Parisot veut nommer un autre chef de file.
GUILLAUME DELACROIX

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