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Gauche ouvrière et chrétienne
9 octobre 2007

Birmanie:Nomination d'un responsable chargé des relations avec Aung San Suu Kyi

c'est déjà un pas,un petit pas de la part de la junte qui nomme un chargé de mission pour entretenir"des relations avec Aune Sans Su Kit;mais,il la laisse quand même en résidence surveillé cela est un paradoxe.

La junte a fais cela suite à la visite du représentant de l'ONU,mais rien d'autres,sauf peut être la libération d'une majorité des prisonniers suite aux manifestations,mais rien de ce que les manifestants avaient demandé.

S'il est vrai qu'une démocratie dans ce pays demandera du temps ,il est nécessaire que l'ONU et l'UE continue de faire pression et cela même sur la Chine qui n'est pas décidée ,elle, a vouloir faire pression sur la junte.

Le Président de la G.O.C.

NOUVELOBS.COM | 08.10.2007


Peu avant, le régime de Rangoun annonçait que la dissidente resterait en résidence surveillée jusqu'à ce qu'une nouvelle constitution soit adoptée.

      

La junte militaire birmane a nommé un responsable chargé d'entretenir des "relations" avec l'opposante Aung San Suu Kyi, a annoncé lundi 8 octobre la télévision d'Etat. Le chef de la junte, Than Shwe, a chargé Aung Kyi, ministre adjoint du Travail, "de poursuivre les relations avec Daw Aung San Suu Kyi dans l'avenir", a indiqué la télévision.
L'envoyé spécial des Nations unies en Birmanie, Ibrahim Gambari, qui s'est rendu dans le pays la semaine dernière, avait recommandé que la junte charge un responsable de maintenir des relations avec l'opposante, a poursuivi la télévision.

Pas de libération immédiate

Peu avant, l'édition de lundi du journal Nouvelle lumière du Myanmar, organe officiel de la junte militaire birmane, affirmait qu'Aung San Suu Kyi, chef de file des partisans d'une démocratisation resterait en résidence surveillée jusqu'à ce qu'une nouvelle constitution soit adoptée, ce qui, de l'avis de la plupart des observateurs, est une perspective vague et lointaine.

Les exigences des manifestants

Le journal Nouvelle lumière du Myanmar ne laisse ainsi guère espérer de voir satisfaites rapidement les revendications des manifestations de septembre, les plus importantes au Myanmar depuis 1988. "Les trois exigences des manifestants - baisse des prix à la consommation, libération d'Aung San Suu Kyi et des prisonniers politiques, et réconciliation nationale - ne peuvent pas être satisfaites par des manifestations", écrit ce journal.
"Désormais, ceux qui en sont chargés font ce qu'ils faut pour rédiger la constitution de l'Etat et dresser la liste des électeurs", ajoute le journal. "Lorsque la constitution aura été approuvée, la réalisation des trois revendications sera possible." (Reuters)

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