Grogne des sénateurs UMP contre la stratégie l'ouverture
La grogne dans les rangs de la majorité;il commence a y avoir de grosses vagues contre l'ouverture de Sarkosy à gauche et contre l'éventualité de changer la Vieme république ,que prépareraient les députés de droite.
Il va bientôt avoir un cyclone,un ouragan dans les rangs de la droite.
Ce qui prouve que si ,ceux qui se disent de gauche et qui sont au gouvernement ou souhaite y entrer,il faudra qu'ils renient leurs convictions.
Le Président de la G.O.C.
NOUVELOBS.COM | 29.09.2007
"L'oecuménime a ses limites", a lancé le président du groupe UMP au Sénat, Josselin de Rohan, qui a reproché à Nicolas Sarkozy "d'introduire dans une équipe des ferments de division".
Josselin de Rohan (Sipa)
Le
président du groupe UMP au Sénat Josselin de Rohan a sévèrement mis en
garde, samedi 29 septembre, la majorité contre les risques de
poursuivre sa politique d'ouverture à gauche.
"L'oecuménime a ses limites", a lancé le sénateur du Morbihan dans son
discours de clôture des journées parlementaires UMP. Il s'exprimait
devant le Premier ministre François Fillon. Cette mise en garde est
lancée alors que Nicolas Sarkozy a exprimé à plusieurs reprises son
intention d'aller "plus loin" dans l'ouverture.
"Des ferments de division"
"Il est vain d'escompter rallier à tout prix des personnes qui ne
partagent en rien notre conception de la gestion des deniers publics,
notre vision de l'économie, notre approche de la solidarité sociale. Il
est même dangereux d'introduire dans une équipe des ferments de
division en ouvrant leurs portes à des personnages qui font passer
leurs ambitions personnelles avant la recherche de l'intérêt général",
a ajouté Josselin de Rohan dans une allusion aux tentatives lancées en
direction de personnalités comme Jack Lang.
"Souvent les courants d'air proviennent de ce qu'il y a trop
d'ouvertures. Ne nous calfeutrons pas, mais restons couverts", a
souligné le chef de file des sénateurs UMP.
"Nous récusons"
Dans un discours très critique, Josselin de Rohan a par ailleurs
exprimé les craintes des sénateurs UMP sur la réforme des institutions
préparée par la commission présidée par Edouard Balladur. "Nous
refusons que soit remise en cause la Constitution de la Ve République,
ce qui signifie que nous récusons tout retour au régime d'assemblée ou
toute instauration d'un régime présidentiel", a-t-il résumé.
Alors que l'instauration d'une dose de proportionnelle pour l'élection
des députés est à l'ordre du jour, il a exprimé l'attachement
"inébranlable" des sénateurs UMP au scrutin majoritaire. "Notre loi
fondamentale ne saurait servir de laboratoire expérimental pour les
faiseurs de système ni donner prétexte à l'organisation d'un concours
Lépine constitutionnel permanent", a-t-il lancé, réclamant une "pause
de longue durée" après l'adoption de la réforme en préparation. (AP)