ENSEIGNEMENT

Ce qui a été constaté par la commission mené par des sénateurs ,concernant le manque de classes préparatoires aux grandes écoles dans le Nord,est aussi vraie pour la plus part des départements Français et il est aussi vrai que les élèves de classes moyennes et encore de classes ouvrières sont très peu dans les classes préparatoires et dons dans les grandes écoles.

Il serait donc logique que Sarkosy et son gouvernement  remédient à tout cela;
mais entre la logique et la volonté ,de ce gouvernement,de ne s'occuper que des riches et de certains bobos il y a un gouffre

Le Président de la G.O.C.

Classes préparatoires aux grandes écoles : les sénateurs pointent un « délit d’initiés »

Après avoir enquêté notamment à Cambrai et à Lille, la commission présidée par Jacques Legendre, sénateur UMP du Nord, et à laquelle participait également Marie-Christine Blandin, sénatrice verte, vient de présenter ses propositions pour l’égalité des chances à l’entrée des « prépas  » aux grandes écoles.

« Aujourd’hui, il est beaucoup plus facile d’intégrer une classe préparatoire quand on habite le VI

e

arrondissement à Paris que lorsqu’on habite l’arrondissement de Cambrai

», souligne l’élu cambrésien. Et pour cause, la capitale concentre 18 % de ces classes, et l’Île-de-France 30 %. Et encore, notre région n’est pas la plus mal lotie. Les sénateurs ont recensé vingt et un départements dépourvus de toute « classe prépa ».

Chez nous aussi, il y a disparité entre la métropole lilloise et les arrondissements de Cambrai et d’Avesnes privés de « prépas ». Les inégalités sociales à l’entrée sont tout aussi marquées. Pour l’année scolaire 2005 - 2006, on comptait 75 000 élèves venant pour 54 % d’un milieu favorisé, 30  % d’un milieu intermédiaire et 13 % d’un milieu défavorisé.
Les sénateurs veulent corriger les failles dans l’information et l’orientation d’élèves. Jacques Le- gendre dénonce un « délit d’initiés  » : «

Il y a les familles de cadres et d’enseignants qui savent, et celles qui ne savent pas et qui peuvent passer à côté de cette possibilité pour un jeune très brillant.

»

Les sénateurs ont donc mis en tête de leurs propositions l’amélioration de l’information vers les familles et les élèves, la généralisation du portail unique d’accès à l’enseignement supérieur. Ils demandent que l’aide à l’orientation soit inscrite dans les missions des professeurs.
La multiplication des places en internats et la modulation des frais de scolarité en fonction des revenus figurent aussi en bonne place dans ce rapport transmis mardi à Xavier Darcos et Valérie Pécresse

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H. F.

la voix du Nord jeudi 27/09/07