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Gauche ouvrière et chrétienne
19 septembre 2007

CONJONCTURE ECONOMIQUE - PIB :Les économistes parient sur une croissance limitée à 1,8 % cette année et à 2 % en 2008

Sarkosy et son gouvernement n'arriveront pas à avoir un taux de croissance de 2,25% en 2008 et n'arriveront pas non plu au taux de croissance prévu pour cette année et cela malgrès les engagement du ministre Lagarde.

Encore donc une promesse de Sarkosy qui ne sera pas tenu,alors au lieu de s'en prendre aux patrons et aux plus aisés,Sarkosy tape sur les autres en espérant les réduire à la pauvreté,la précarité.

Mais,tout le monde sait,même si certains n'osent pas le dire haut et fort,que ce n'est pas en se prenant au pouvoir d'achat des Français que ce gouvernement arrivera à tenir ses promesses.

Le Président de la G.O.C.

[ 19/09/07 ] les Echos


Les instituts de conjoncture membres du groupe technique de la Commission économique de la nation rendent aujourd'hui leurs prévisions de croissance 2007 et 2008 au ministère de l'Economie.

C'est un exercice traditionnel de rentrée pour les économistes : avant la présentation du projet de loi de Finances, 17 instituts de conjoncture publics et privés remettent au ministère de l'Economie leurs prévisions de croissance. Ils avaient officiellement jusqu'à aujourd'hui pour finaliser leurs pronostics, dont ils débattront le 2 octobre, à l'occasion de la réunion du groupe technique de la Commission économique de la nation. Alors que le gouvernement vient de réviser à la baisse, dans une fourchette de 2 % à 2,5 % - au lieu de 2,5 % précédemment - sa prévision de croissance 2008, ces économistes jugent que l'économie française n'atteindra que le bas de cette fourchette, anticipant ainsi, en moyenne, une croissance de 2 %. La moitié d'entre eux prévoit au moins 2 % de croissance, mais 1 point sépare la prévision la plus pessimiste (BNP Paribas, à + 1,6 %) de la plus optimiste (l'OFCE à + 2,6 %).

« Plusieurs contraintes ont énormément pesé sur la croissance française ces dernières années. Avec la fin de la politique de désinflation compétititive menée en Allemagne et l'impulsion budgétaire créée par le paquet fiscal, c'est près d'un point de croissance qui est retrouvé », explique Eric Heyer, à l'OFCE. « C'est toutefois une relance isolée en Europe, ce qui sera moins efficace qu'une relance concertée. »

Crise sur les marchés

A l'instar de BNP Paribas, qui justifie, à l'inverse, son pessimisme par une prévision de croissance inférieure à 2 % aux Etats-Unis l'an prochain, le principal clivage entre économistes tient à l'analyse des conséquences de la crise sur les marchés des crédits hypothécaires cet été. Goldman Sachs, qui prévoyait 2,5 % de croissance l'an prochain, révisera en baisse son pronostic ces prochains jours. De son côté, Morgan Stanley, qui tablait ces dernières semaines sur 1,7 % cette année et 2 % en 2008, doit également affiner sa prévision.

Aucun économiste n'anticipe, en tout cas, de redressement structurel des exportations ou de la production, pariant plutôt sur une demande toujours soutenue des ménages. « Les gains de pouvoir d'achat ont été élevés cette année, mais la consommation a été relativement faible, les gains fiscaux étant souvent épargnés dans un premier temps. La hausse de l'emploi et le paquet fiscal devraient encore accroître le pouvoir d'achat l'an prochain », anticipe Hervé Monet, de la Société Générale.

Alourdissement des comptes

Pour cette année, la prévision de croissance ne fait presque plus débat, concentrée dans une fourchette entre 1,6 % et 1,9 %, pour une moyenne de 1,8 %, contre au moins 2 % pour le gouvernement. « Les défaillances d'entreprises ont progressé de 7 % à fin août cette année, ce qui est le symptôme d'une croissance inférieure à 2 % », analyse Philippe Brossard, d'Euler Hermes.

Les économistes, enfin, ne croient guère à l'objectif de ramener le déficit public à 2,4 % cette année puis à 2,3 % l'an prochain, la plupart d'entre eux attendant un alourdissement des comptes l'an prochain. « Etablir le budget 2008 de l'Etat sur une prévision de croissance à 2,25 %, ce n'est pas très raisonnable », conclut Maryse Pododjinski, de JP Morgan.

VÉRONIQUE LE BILLO

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