Cote d'Ivoire:Conférence de presse - Robert Mambé Beugré

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Conférence de presse - Robert Mambé Beugré (Président de la CEI) : “La présidentielle pourrait se tenir en octobre 2008”

vendredi 14 septembre 2007 - Par Le Patriote

Le président de la Commission Electorale Indépendante était face à la presse pour faire le point des activités de la structure qu’il dirige.

Il a déballé son agenda électoral. Le président de la CEI, la structure indépendante chargée de la conduite du processus électoral, a rendu public le calendrier électoral. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de ladite structure, hier. Entouré de ses principaux collaborateurs, il s’est prononcé sur quatre points essentiels, à savoir le chronogramme de nos activités, la confection de la liste électorale, l’ouverture des sessions dans les CEI régionales et les actions de la CEI à très court terme. Abordant le premier point de ses propos, il a estimé que les élections présidentielles devraient pouvoir se tenir au mois d’octobre 2008 si toutes les étapes préalables du processus électoral se déroulaient sans obstacle : « Les élections présidentielles devraient être fixées à 10 mois au maximum au terme des audiences foraines. Raisonnablement aux environs de octobre 2008 si tout le processus des audiences foraines se déroule comme prévu sur une durée de trois mois. Et avant si possible.», indique-t-il dans sa déclaration liminaire. Poursuivant, il soutient que le second tour de scrutin pourrait se tenir quinze jours après le premier tour et les élections législatives quarante cinq jours après le deuxième tour des élections présidentielles. A en croire le président Mambé, la mise en œuvre diligente et efficace du processus électoral tel qu’inspiré de l’accord de Ouagadougou nécessitera, au bas mot, un délai d’un an soit douze mois au total. Parce qu’explique-t-il, le processus électoral comprend « l’inscription sur la liste électorale, la publication définitive de la liste électorale, la confection des cartes d’électeurs ». La durée prévisionnelle de ces étapes préalables du processus avoisine huit à neuf mois au maximum. Cela, après la fin des audiences foraines qui, en principe, devraient se dérouler sur une période de trois mois. D’autres actions qui constituent autant de préalables à une mise en œuvre sincère et efficace du processus, doivent être entreprises. Selon Robert Mambé, il s’agit, entre autres, de la formation des agents électoraux, la sensibilisation des populations cibles, de l’actualisation des textes électoraux. Au total, seize textes électoraux sont en cours de préparation et classés selon leur importance et urgence. Le conférencier n’a pas daigné lever un pan de voile sur la nature de ces textes. A ces actions préalables, s’ajoutent l’accréditation des observateurs nationaux et internationaux et la sécurisation de l’ensemble du processus. Sur le second point, Mambé soutient que « la liste électorale pour les futures élections est la somme de quatre gisements de populations (Voir son exposé liminaire). Poursuivant, le conférencier a informé de l’ouverture prochaine des sessions dans les CEI locales : « Leur feuille de route a été établie et peut être consultée », a-t-il assuré avant de rendre public l’agenda à court terme de la CEI qui comprend au total six actions clés. Interrogé sur les capacités réelles de la CEI à offrir aux Ivoiriens « des élections transparentes, claires, justes et ouvertes à tous sans exclusive », Mambé s’est voulu, plutôt, très rassurant : « Si on nous donne tous les moyens nécessaires et que tous les Ivoiriens obtiennent leurs papiers, nous sommes prêts pour aider notre pays à retrouver la paix. Les moyens humains sont là. Ils sont tous des experts en élection », a-t-il plaidé auprès des pouvoirs publics et des bailleurs de fonds.

Khristian Kara