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Gauche ouvrière et chrétienne
14 septembre 2007

Enseignement:un institut privé de formation fait faillite:les étudiants crient à l'arnaque

Si les écoles de préparation  public à divers concours comme:concours sociaux,sanitaires et enseignement ,étaient plus nombreuses ou avaient plus de places;tous ces jeunes n'auraient pas eu besoin de ce tourner vers ces genres d'instituts privé .

Mais,voila l'état préfère supprimer des postes dans le public et dans les écoles,institut privé étant sous contrat avec l'Etat.

Le Président de la G.O.C.

De nombreux étudiants qui avaient déboursé de 200 à 3 500 euros pour suivre les cours d’un établissement privé d’études supérieures préparant à différents con- cours sociaux, sanitaires et d’enseignement, se retrouvent sans formation à la suite de la liquidation judiciaire de l’école, qui affichait cinq antennes dans la région.

PAR NICOLAS FAUCON ET CHRISTOPHE CARON
region@lavoixdunord.fr PHOTO PIERRE LE MASSON
« Nos 2 620 <cf101></cf101>E ont été encaissés et ma fille n’a toujours aucune école pour faire sa formation. » Cette mère de famille d’Ennetières-en-Weppes (ouest de l’agglomération lilloise) tient à rester anonyme. Et se dit « arnaquée ». En décembre, elle inscrit sa fille de 21 ans à Sup de cours, un établissement privé de préparation au concours de professeur des écoles, fondé en 2005 et présent dans une dizaine de villes universitaires, dont Lille, Arras, Calais, Douai et Valenciennes. « Il se targuait d’avoir 50 % de réussite au concours… » Coût de la formation ? 2 620<cf101></cf101> E. « Normalement, c’était 3 300<cf101></cf101> E. On a bénéficié d’une réduction de 640<cf101></cf101> E car nous avons payé comptant et tout de suite. » Le 2 juillet, une lettre de Sup de cours arrive au domicile. Elle mentionne que la rentrée se déroulera le 24 septembre au troisième étage d’un bâtiment situé au 201, rue Colbert, à Lille. Tout va bien. « Mais ce samedi, on a reçu une autre lettre datée du 5 septembre nous informant de la liquidation judiciaire de la SARL Sup de cours, explique la mère de famille. Ce courrier nous disait qu’aucune formation ne serait dispensée et que seules les sommes versées après le 5 septembre pourraient être restituées. » Au revoir les 2 620<cf101></cf101> E.
« Aujourd’hui, nous nous retrouvons tous sans école et nous ne récupérerons peut-être jamais notre argent. Pourquoi de telles écoles privées peuvent-elles mettre les étudiants dans une telle situation à quinze jours de la rentrée ? », s’indigne la famille. Qui a porté plainte lundi 10 septembre dans un courrier adressé au procureur de la République de Bordeaux, où la SARL a son siège.
« J’ai également envoyé un courrier au juge commissaire chargé de la liquidation pour tenter de me faire rembourser l’argent. » Contacté par nos soins, le liquidateur judiciaire a laissé un message laconique sur son répondeur téléphonique pour l’affaire Sup de cours : «  Un courrier expliquant la situation sera envoyé aux étudiants… » Le cas de cette famille des Weppes n’est pas isolé. Sur des forums de discussion Internet, de nombreuses personnes issues de toute la France se disent « arnaquées » et tentent de se mobiliser en collectif afin de récupérer tout ou partie de leur argent.
« Je m’étais inscrite pour une prépa prof des écoles. J’ai perdu 3 500<cf101></cf101> E car j’avais tout payé en une seule fois », raconte une ex-future étudiante.
« Moi, j’étais inscrite pour la formation sur Lille pour préparer le concours de professeur des écoles. Et il n’y aura pas de cours ici non plus. J’avais payé les 700<cf101></cf101> E d’acompte et ils m’ont retiré 298<cf101></cf101> E… le 4 septembre », explique Charlotte.

Injoignable
Beaucoup sont pessimistes sur les chances de retrouver leur pécule. Ce qui en place certains dans des situations délicates, comme Stéphanie, domiciliée à Clary, près de Cambrai, qui a contracté un prêt étudiant pour financer sa formule par correspondance à 1 100<cf101></cf101> E. «  Ça avait l’air bien, ils avaient des tarifs intéressants, mais j’ai quand même l’impression d’avoir été escroquée. Impossible de les joindre. J’ai parfois passé des heures à composer le numéro de leur siège à Bordeaux. » Nous avons également tenté l’expérience, en vain. Pas de réponse aux courriels. Et en prime, un site Internet fermé (supdecours.net).
Dommage. L’honnêteté de l’établissement est mise en cause car ce dernier aurait continué à inscrire des étudiants début septembre, juste avant la liquidation judiciaire.  •

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