Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
21 août 2007

L’emploi s’essoufle

En 100jours,Sarkosy et son gouvernement n'ont pas réussi à créer des emplois,mais bien au contraire;

mais ils ont réussi àfaire augmenter les prix de tous les produits de consommation et à faire baisser le niveau de vie de la majorité des Français,et encore tous les produits de premières nécessités ne sont pas pris en compte pas l'insee;

beau palmarès de cette majorité de droite,elle ne devrait pas en être fière

Le Président de la G.O.C.

INSEE . Au deuxième trimestre, la croissance des effectifs du secteur privé a été nulle, tandis que le pouvoir d’achat a reculé.

En tout et pour tout c’est 3 700 emplois qui ont été créés au second trimestre 2007 par l’ensemble du secteur privé, qui regroupe près de 16 millions de salariés, selon les chiffres diffusés vendredi par le ministère de l’Emploi et l’INSEE. Autant dire que les effectifs ont stagné. Sur un an, ils ont augmenté de 1,3 %, soit 198 700 postes. Ces chiffres marquent un freinage de la timide reprise entamée il y a trois ans. Au premier trimestre, le secteur privé avait enregistré 108 000 créations d’emplois, en majorité dues à l’intérim (60 000), lequel a fortement reculé (moins 3 %) au second trimestre. Commentant ces résultats, la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, a été à peu près la seule à juger que « le rythme (…) est bon, encourageant et nous laisse penser que le chiffre de créations d’emplois sur l’année 2007 sera très satisfaisant ». Des économistes font entendre un son de cloche très différent, à l’image d’Alexander Law, du cabinet d’études Xerfi, parlant d’une « nouvelle douche froide pour l’économie française » et relevant que « cette progression microscopique de l’emploi salarié reste cohérente avec la croissance asthénique actuelle » (qui n’a pas dépassé les 0,3 % au deuxième trimestre). Marc Touati, du cabinet ACDE, fait observer, lui, que le repli sensible de l’emploi dans l’intérim est « de mauvais augure » car cela signifie que « la mollesse de l’emploi (…) pourrait s’aggraver dans les prochains trimestres ».

La dernière livraison statistique de l’INSEE porte également sur les salaires et, de ce côté aussi, les nouvelles ne sont guère encourageantes : au deuxième trimestre, le salaire mensuel de base a augmenté de 0,6 % par rapport au précédent. Compte tenu de l’inflation, le pouvoir d’achat a donc baissé de 0,3 %. Sur un an, l’évolution paraît plus favorable : plus 2,7 % pour le salaire mensuel de base, soit une progression de 1,5 % du pouvoir d’achat. Des données - comme celles sur l’emploi, d’ailleurs - à prendre toutefois avec des pincettes, tant la mesure de l’évolution des prix par le seul indice officiel INSEE est sujette à caution car ne reflétant pas le poids réel de certaines dépenses, en particulier pour les bas salaires.

Y. H.

Publicité
Commentaires
Publicité