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Gauche ouvrière et chrétienne
5 juillet 2007

Sud-Rail interpelle Sarkozy sur les grèves impayées

Ce devrait être tous le salariés,et pas uniquement les cheminots ,qui devraient faire comme le demande Sud Rail:envoyer une pétition à Sarkosy et à Fillon pour demander le paiement de tous leurs jours de grèves qu'ils ont fait avant le 20 juin dernier,grèves faites pour défendre leurs salaires mais aussi leur emploi.

Car ,d'après Sarkosy,et repris allègrement par Fillon et sont gouvernement,les personnes qui avaient fait grève avant l' élection de Sarkosy avaient,d'après eux,leurs journées de grève payées et qu'elle ne le seront plus maintenant.

Il est donc légitime que tous les salariées du privé et du public demandent à Sarkosy que toutes leurs heures de grèves leurs soient donc payées jusqu'au 20 juin dernier avec effet retard car tous les salariés ignoraient qu'ils auraient du être payés lorsqu'ils étaient en grève.

Alors soient les salariées doivent être payés soient Sarkosy a menti.

Naturellement les propos de Sarkosy ,pour les jours de grève ,fait essentiellement en direction du service public était un provocation,reprise par le gouvernement;cela dans le seul but de discréditer les services publics aux yeux des Français et justifier ainsi les coupes sombres dans le personnel

Le président de la G.O.C.

NOUVELOBS.COM | 05.07.2007 | 17:11

Le syndicat de cheminots demande ironiquement au président, qui avait averti que les jours de grève ne seraient pas payés, de faire le nécessaire pour que les salariés ponctionnés pour les jours de débrayage passés soient remboursés.

Sud-Rail invite jeudi 5 juillet l'ensemble des cheminots à envoyer au président de la République des cartes-pétitions afin de demander à Nicolas Sarkozy qu'il fasse "le nécessaire" auprès de la SNCF pour que tous les jours de grève impayés jusqu'à présent soient remboursés.

"Les jours de grève ne seront pas payés", avait déclaré Nicolas Sarkozy le 20 juin dernier sur TF1, en présentant les grandes lignes du projet de loi sur le service minimum. Cette disposition figure d'ailleurs en toutes lettres dans le projet de loi.
"J'ai appris lors de votre allocution télévisée que jusqu'à maintenant les cheminot(e)s grévistes avaient leurs journées de grève payées. Ayant fait plusieurs grèves depuis le début de ma carrière pour sauver des acquis sociaux, défendre le service public, contester des injustices, j'ignorais totalement cette disposition", peut-on lire sur les cartes-pétitions éditées jeudi par Sud-Rail, à signer et à renvoyer à l'Elysée.

"Soit j'aurais dû être payé, soit vous avez menti"

"La direction de la SNCF semble avoir été aussi ignorante que moi, puisque chaque journée de grève m'a coûté des dizaines d'euros! Selon vos déclarations sur TF1, soit j'aurais dû être payé, soit vous avez menti, ce que personne n'ose croire!", poursuit le texte.
"Je vous demande donc (...) de faire le nécessaire auprès de la direction SNCF pour que les sommes qui m'ont été retirées depuis le début de ma carrière de cheminot(e) me soient rapidement restituées", conclut le texte.
Les cartes ont été diffusées dans tous les dépôts SNCF de France où Sud-Rail -deuxième syndicat de cheminots au plan national- est représenté, selon l'organisation syndicale.

Propos insultants


Les déclarations du président et l'article du projet de loi stipulant que les jours de grève ne seraient pas payés ont été ressentis comme une provocation par l'ensemble des organisations syndicales.
Ces propos "sont insultants pour les grévistes qui ont toujours été ponctionnés pour chaque jour de grève. Si ce n'était pas le cas, pourquoi ne pas faire grève toute l'année?", déclarait Sud-Rail dans un communiqué diffusé le 21 juin dernier.
"Nous considérons qu'il s'agit là d'une provocation portant atteinte à la dignité des personnels. En effet, alors qu'il s'agit d'une disposition légale déjà existante, comment justifier cet article autrement que par la volonté de discréditer les personnels aux yeux de leurs concitoyens?", a également écrit le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault dans un courrier adressé le 2 juillet dernier au ministre du Travail Xavier Bertrand. (AP)

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