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Gauche ouvrière et chrétienne
7 juin 2007

La libéralisation totale du courrier attendra

Déjà dans l'ouest,une société privé fait distribuer du courrier aux particuliers.
La mobilisation européenne à eu raison pour le moment de la libéralisation totale du courrier.
Cette libéralisation amènera la fermeture des petits bureaux de poste,tous situés dans les campagnes qui se désertifieront encore plus.
La libéralisation totale du courrier fera en sorte que les usagers ne seront pas tous égaux en face de l'envoie de leurs courriers car le tarif sera  différent suivant les sociétés,ce ne sera plus un service au service de l'usager mais ce sera au service des sociétés,il y aura des suppressions d'emplois qui ne seront pas remplacés.
Il est bon de savoir qu'un employé d'une société privé distribuant le courrier gagne 30% moins cher que ceux du service public(d'ailleurs la poste embauche des facteurs sous contrats privé)

Le Président de la G.O.C.

      

      
Des sociétés privées sont déjà en lice pour la distribution du courrier ordinaire

    

Dans toute l'Europe, des postiers se sont mobilisés contre une directive de Bruxelles prévoyant l'ouverture à la concurrence, en 2009, de la distribution du courrier ordinaire.

    

Vingt-sept ministres européens, en charge des télécommunications, réunis aujourd'hui, devaient discuter du problème. Sauf qu'ils n'auront pas grand-chose à se mettre sous la dent, puisque les textes qu'ils devaient examiner - reportés à Bruxelles, en commissions, « au 18, plus vraisemblablement au 25, 26 juin » - ne sont pas prêts.La faute à une vive opposition sur le sujet entre États membres, qui fait dire à un bon connaisseur du dossier que la date butoir avancée du 1er janvier 2009 « serait plutôt repoussée à décembre 2010, voire à 2012 », un consensus étant « espéré » pour 2011. Alors des manifs et une réunion pour rien ?Plutôt partie remise. Pour les syndicats d'UniEuropa (un million d'employés postaux dans les pays européens), les projets de Bruxelles se traduiront par « des fermetures de bureaux de poste, des suppressions d'emploi et une course au moins-disant sur les salaires et les conditions de travail ».En France, la concurrence est déjà effective, depuis 2006, pour les plis de plus de 50 g. En descendant sous ce seuil, c'est concrètement le courrier ordinaire des particuliers qui s'ouvre à son tour à la concurrence tarifaire. Or, un Français « moyen » expédie, bon an mal an, environ 430 lettres. Un gros marché, convoité.L'activité « courrier » de La Poste représente encore près de 60 % de son chiffre d'affaires. Mais sa part d'activité échappant à la concurrence est tombée, de directive européenne en directive européenne, à 54 % seulement.La mise en place d'une libre concurrence sur les « petits » plis aura fatalement des répercussions sur une société (sous tutelle du ministère de l'Industrie) qui dispose d'un réseau national de 170 000 boîtes aux lettres et de 100 000 facteurs distribuant, quotidiennement, 100 millions d'objets.Pour se préparer à cette concurrence tous azimuths et se moderniser, les postes européennes ont choisi différentes voies. La Deutsche Post allemande et la TNT néerlandaise ont ainsi levé de l'argent frais en Bourse. D'autres ont fait appel à des fonds d'investissements (Copenhague a vendu 22 % de la société nationale Post Danmark à CVC Capital Partners). En revanche, en Grande-Bretagne, la vénérable Royal Mail, 100 % étatique, gagne maintenant de l'argent. Tandis qu'en Suède, ou le système est totalement libéralisé, le prix du courrier a explosé et nombre de bureaux de poste ont disparu.En fait la question qui se pose, c'est celle de la survie sur « service universel ». Chaque Européen pourra-t-il, demain, continuer à pouvoir envoyer et recevoir du courrier au même prix, qu'il habite dans une grande métropole ou au fin fond d'une campagne reculée, avec une levée près de chez lui et une distribution quotidienne cinq jours sur sept ? Pour l'instant, l'Europe n'a pas la réponse. Et l'usager continue à se demander s'il y sera ou non de sa poche.

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