Pays riche et vieux cherche immigrés
Sarkosy et ses amis ,ainsi que certains de gauche,devraient bien lire le rapport ci dessous;et ils découvriront que la France sera bientôt obligée d'avoir encore plus d'immigré qu'elle en a maintenant.
Il y a toujours été dis que les pays riches ,comme la France,l'Allemagne et d'autres,avaient et auront besoin d'immigrés ce n'est donc pas la solution prôné par Sarkosy et d'autres qui ait la bonne.
Et,il ne sera pas possible n'ont plus d'accepter que ce ne soit que des diplômés qui puissent immigrés en France,il en faudra qui puissent faire le travail le plus ingrat.
Nous aimerions bien savoir comment le prochain Président et son gouvernement voient comment ils pourront faire pour atteindre ce que prévoient les experts onusiens,même si cela n'est pas pour tout de suite;mais,notre prochain président(e) et son gouvernement devront bien préparer les prochaines années et donc les prochaines immigrations.
Et,il ne faut surtout pas non plus oublier d'aider les pays africains à se sortir de leur pauvreté et les aider à créer des entreprises.
LE MONDE | 28.04.07 | 21h03 • Mis à jour le 28.04.07 | 21h03
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omment les pays riches et vieillissants peuvent-ils éviter l'anémie dans les quarante prochaines années ? Les experts des Nations unies, qui ne sont connus ni pour leur goût de la provocation ni pour leurs talents de fantaisistes, ont pris leurs calculettes et la réponse tient en un mot : immigration. A l'horizon 2050, il faudra à la France, comme à la plupart des pays d'Europe, "deux fois plus d'immigrés" que dans les années 1990. Telle est l'une des principales conclusions de leur rapport, "Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ?" publié mi-mars par la division de la population du département des affaires économiques et sociales de l'institution internationale. Ce "besoin d'immigration", insistent ces experts, devra impérativement être satisfait. Faute de quoi, le "déclin" de la population sera "inévitable".
Mais si, d'aventure, les gouvernants français souhaitent garder le "rapport de support potentiel" (c'est-à-dire le nombre des personnes en âge de travailler pour une personne de plus de 65 ans) identique à celui de 1995 (soit un rapport de 4,4), alors les choses risquent d'être plus délicates : il faudrait que la France accepte d'accueillir "vingt à quarante fois" plus d'immigrés qu'elle ne l'a fait durant ces dix dernières années. Dans ce cas, précise l'ONU, les "immigrés post-1995 et leurs descendants" représenteraient, en 2050, "plus des deux tiers" des habitants de la France. Une gageure ? Pas forcément. Comparés à d'autres pays d'Europe, comme l'Estonie, la Bulgarie et l'Italie, "qui vont perdre", du fait du vieillissement, "entre un quart et un tiers de leur population", les défis que la France doit relever sont bien moins périlleux. Au Royaume-Uni, où les projections de l'ONU n'ont rien, là non plus, de particulièrement affolant, une partie de la presse a cru bon d'agiter l'épouvantail de l'invasion barbare. Le chapitre du rapport de l'ONU concernant les migrations internationales indique pourtant que "le flux migratoire net vers les régions les plus développées devrait demeurer au niveau de 2,3 millions par an, dont 1,3 million à destination de l'Amérique du Nord". Soit un flux légèrement inférieur à celui de la décennie 1990-2000, qui était de 2,5 millions de migrants. D'ici à 2050, précise le rapport, "plus de la moitié du total des migrants quittant les régions les moins développées devraient venir d'Asie ; entre 25 % et 30 % de l'Amérique latine et des Caraïbes ; le restant d'Afrique". Pour le géographe Gildas Simon, fondateur et ancien responsable du laboratoire de recherche Migrinter (CNRS, Poitiers), "on est très en dessous des niveaux atteints historiquement par les migrations". Ainsi, en 1910, les migrants internationaux (non compris les touristes) représentaient "entre 5 % à 10 % de la population mondiale". Aujourd'hui, ce pourcentage est nettement moindre : "Le nombre des migrants internationaux est estimé à 200 millions de personnes - soit 3,1 % de la population mondiale", souligne le chercheur. M. Simon nuance également les conclusions des experts de New York, qui "tendent
à démontrer que, si un pays riche veut se maintenir à niveau, il lui
faut, théoriquement, un nombre extrêmement élevé d'immigrés". "Les
dynamiques migratoires ne fonctionnent pas de manière mécanique,
explique-t-il. Par ailleurs, il faudra tenir compte, pour l'avenir, des
recompositions en cours dans le cadre de la mondialisation, notamment
celles de l'économie du travail aux différentes échelles, du global au
local." Catherine Simon |