Afrique:Il faut prendre des mesures urgentes pour créer des emplois et réduire la pauvreté en Afrique
L'UE et tous les autres états donateurs savent très bien qu'il est urgent d'aider les pays d'Afrique s'ils veulent que l'immigration diminue durablement.
Ces pays doivent donc aider les pays africains à créer des entreprises ,des emplois décents et rémunérés décemment et bien sur réduire la pauvreté en Afrique
C'est bien sur en aidant,et cela est urgent,a aider les pays d'Afrique à garder leurs citoyens chez eux en créant des emplois et en diminuant supprimant la pauvreté que les gens de ces pays ne chercheront pas à partir.
Mais aider ne veut pas dire les assister;nous savons ce que cela à donner l'assistanat ,ça été un remède pire que le mal.
Tous les pays donateurs doivent prendre des mesures d'urgences pour aider les pays d'Afriques à ne pas mourir mais les aider à vivre et combattre la pauvreté,encore une fois ce ne sera qu'en fesant que les citoyens africains trouvent du travail et vivent mieux qu'ils resteront dans leur pays et que l'immigration tant décriée diminuera durablement;bien que nos pays auront toujours besoin de l'immigration mais elle pourra ainsi être choisi.
Le Président de la G.O.C.
Type : Communiqué de presse
Emetteur: PNUD - Programme des Nations Unies pour le Développement
Thème: Dossiers
| Afrique
L'Administrateur du PNUD Kemal Dervis, s'est adressé à la 11e Réunion
régionale africaine de l'OIT, en appelant à des stratégies de réduction
de la pauvreté qui «intègrent complètement la dimension de l'emploi»,
ajoutant que «le travail décent est au coeur du développement mais doit
aussi être au coeur des activités des Nations Unies pour le
développement».
Evoquant
le nouveau partenariat entre l'OIT et son organisation,
l'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement,
Kemal Dervis, a invité les pays donateurs à améliorer l'aide fournie, à
alléger la dette et à tenir leurs engagements pour soutenir les efforts
internationaux visant à créer de nouveaux emplois et réduire la
pauvreté en Afrique.
«Une faible inflation, un cadre fiscal
stable, des politiques de dépenses responsables sont des facteurs clés,
mais ne suffisent pas» a-t-il dit. La création d'emplois et la
réduction de la pauvreté doivent «faire partie de la stratégie
macroéconomique et non d'une réflexion a posteriori. Elles doivent être
intégrées au coeur de nos réflexions sur les politiques
macroéconomiques et les stratégies de développement. L'OIT et le PNUD,
en travaillant ensemble, peuvent y contribuer pour beaucoup.»
Le
Directeur général du BIT, Juan Somavia, a, lui, déclaré: «ensemble,
nous formulons un message commun sur l'emploi et le travail décent dans
le cadre des programmes nationaux des Nations Unies, en partageant les
pratiques courantes des opérations conjointes de l'OIT et du PNUD dans
les pays concernés et en tirant des leçons pour perfectionner ces
pratiques dans l'avenir et préparer concrètement "l'union dans
l'action" au niveau national».
«Nos efforts communs tendent vers
plus de cohérence et d'efficacité dans l'action et dans l'assurance
qu'aux objectifs du travail décent correspondent des programmes de
développement nationaux de l'ONU qui soient eux-mêmes en ligne avec les
stratégies de développement nationales», a ajouté M. Somavia.
M.
Dervis a indiqué que le PNUD «s'était engagé dans un solide partenariat
avec l'OIT qui répond à un besoin fondamental et profond: celui de
rendre la croissance et la mondialisation propices à l'emploi. En
matière de développement, la voie du succès passe par l'emploi
productif. On ne peut réduire durablement la pauvreté sans emploi
productif».
Mentionnant le rôle du PNUD dans la gestion du
système des coordonnateurs résidents des Nations Unies, M. Dervis a mis
l'accent sur son engagement à mettre les bureaux du PNUD «à la
disposition de l'agenda pour l'emploi en collaborant étroitement avec
l'OIT ainsi qu'avec d'autres agences». Ajoutant que ce serait «une
priorité centrale du PNUD au cours des prochaines années».
Il a
également souligné l'unicité de la structure tripartite de l'OIT et du
dialogue entre les décideurs politiques, les gouvernements, les
employeurs et les travailleurs. Puisant dans sa propre expérience en
tant que ministre des Finances de la Turquie, Mr. Dervis a déclaré:
«C'est par ce genre de dialogue que l'on trouve les meilleures
solutions. Il peut y avoir des divergences d'intérêts très nettes, des
orientations différentes. Mais sur le long terme, les intérêts sont
partagés; le développement et la prospérité sur le long terme sont des
intérêts communs.»
M. Dervis a dit que la création d'emplois décents et productifs était «au coeur du problème».
«Il
est communément admis que le chômage représente un des plus grands
défis du développement sur le continent africain - mais pas seulement
en Afrique devrais-je ajouter - dans bien d'autres régions du globe»,
a-t-il dit.
L'administrateur du PNUD a également évoqué le
nouveau partenariat renforcé, instauré aux niveaux politique et
opérationnel entre le PNUD et l'OIT. En février dernier, M. Juan
Somavia et M. Kemal Dervis ont signé un accord commun destiné à
renforcer leur collaboration et leur partenariat en soutenant le
travail de l'ONU pour créer des emplois décents et réduire la pauvreté.
Cet accord est dans la droite ligne de la déclaration
ministérielle de l'ECOSOC sur le plein emploi, la création d'emplois
productifs et le travail décent (2006), et constitue un pas de plus
dans la concrétisation des efforts de l'ONU pour être «unis dans
l'action».