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Gauche ouvrière et chrétienne
31 mars 2007

Ban Ki-moon ouvre une brèche sur le Darfour

Enfin,une petite ouverture pour le Darfour ou l'ONU pourra envoyer des experts pour évaluer l'aide que la force de l4nion Africaine a besoin pour que le DARFOUR ne soit plus un champ de bataille ,de tuerie et de viols et aussi pour que les ONG puissent travailler .
Naturellement ,cette petite ouverture est un espoir mais il faut que le Président SOUDANAIS soit encore obligé ,par tous les pays,à accepter qu'il y ait des forces de l'ONU au DARFOUR pour que la sécurité des réfugiés,des gens du DARFOUR et des ONG soient totalement assurée et avoir l'autorisation d'user des armes si cela était nécessaire.
Il est vrai aussi que la GRANDE BRETAGNE est prète à envoyer des troupes au DARFOUR si cela était nécessaire.

Le Président de la G.O.C.


Ban Ki-moon ouvre une brèche sur le Darfour

De l'un de nos envoyés spéciaux à Riyad JEAN-LOUIS TURLIN.

Publié le  30 mars 2007

 

 


       

À Riyad, le secrétaire général des Nations unies estime avoir franchi une étape vers un accord sur le déploiement d'une force hybride.

 

« NOUS ÉTIONS dans une impasse. Nous sommes parvenus à une base importante qui va permettre de nouvelles avancées. » Ban Ki-moon affichait une mine fatiguée mais réjouie à la sortie de son mini-sommet sur le Darfour, tard dans la nuit de mercredi. Le secrétaire général des Nations unies, le roi saoudien, Abdallah, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, ont pendant deux heures mis la pression sur le président soudanais, Omar Hassan el-Béchir, pour faire « sauter le verrou » de sa résistance au déploiement d'une force internationale hybride au Darfour.

 

Ils ont apparemment progressé. Le secrétaire général de l'ONU enverra « dans une semaine à dix jours » une mission d'expertise à Khartoum ou à Addis-Abeba pour répondre aux nombreuses demandes de clarifications contenues dans la lettre qu'el-Béchir avait adressée au Conseil de sécurité. Ban Ki-moon précise que « les détails n'ont pas été discutés » à Riyad : « Nous laissons cela aux experts techniques. C'est aux militaires de répondre à toutes les questions concernant la taille de la force et la structure du commandement. »

 

La composition de la force fera l'objet de « consultations approfondies de haut niveau » que le secrétaire général convoquera à New York, entre l'ONU et l'UA, « en concertation avec le Soudan ». Omar el-Béchir, dans son discours d'ouverture du sommet de la Ligue arabe, dont il était le président sortant, avait rappelé son opposition à une force hybride, mi-Union africaine, mi-ONU, qui, selon lui, « violerait la souveraineté du Soudan et le soumettrait à la tutelle de l'extérieur ». Auprès de ses interlocuteurs du mini-sommet, il a renouvelé son insistance sur la « nature africaine » des troupes au sol.

 

Tergiversations soudanaises

 

Ban Ki-moon a confirmé que, conformément à l'accord négocié par son prédécesseur Kofi Annan à Addis-Abeba en novembre, la priorité sera donnée à des soldats africains pour les opérations sur le terrain. La composante onusienne de la force serait chargée des tâches « administratives, techniques et logistiques ». L'ONU a prévu l'envoi de 3 000 personnes, militaires, policiers et civils, en complément des 7 000 soldats de l'Union africaine actuellement déployés, mais à bout de souffle. À terme, la force hybride pourrait atteindre 22 000 membres. Les tergiversations soudanaises font qu'un accord final sur le déploiement ne pourrait désormais être suivi d'effet qu'en 2008, selon plusieurs ambassadeurs à l'ONU.

 

Dans leur communiqué de Riyad, les participants au minisommet ont « réaffirmé l'engagement du gouvernement du Soudan à respecter les accords d'Abuja et d'Addis-Abeba ». Parallèlement à l'annonce des « consultations techniques au plus tôt pour finaliser l'accord sur le»package* de soutien lourd », l'ONU, l'Union africaine et la Ligue arabe « sont convenues de redoubler leurs efforts pour amener toutes les parties concernées, y compris les non-signataires » de l'accord d'Abuja, « au processus de paix afin d'accélérer la réconciliation politique ». Le gouvernement soudanais a dans le passé invoqué la nécessité d'un élargissement préalable de l'accord politique pour justifier ses valses-hésitations.

 

Le minisommet de Riyad s'est félicité d'une avancée sur un troisième front avec la signature, mercredi à Khartoum, d'un accord entre l'ONU et le Soudan pour éliminer les restrictions à l'acheminement de l'aide humanitaire.

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