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Gauche ouvrière et chrétienne
28 mars 2007

Cleastream : les juges veulent entendre Chirac

A la fin de son mandat Chirac deviendra un simple citoyen alors pourquoi ne serait il pas interrogé comme tout citoyen sur les affaires ou les juges veulent l'entendre?

Quand il était Président ,tous ses amis et le conseil constitutionnel s'étaient opposés à ce qu'il soit entendu comme simple témoin par les juges;et lui,n'avait pas daigné accepter de témoigner.

Ne serait ce pas un sorte d'injustice si Chirac ne devait pas être entendu comme simple témoin?

Le citoyen français n'aurait il pas le droit alors de demander à avoir les mêmes avantages que Chirac simple citoyen?

Le Président de la G.O.C.


Cleastream : les juges veulent entendre Chirac

NOUVELOBS.COM | 21.03.2007 | 07:47


                               

Le chef de l'Etat, qui aura quitté ses fonctions, pourrait être convoqué à partir du 17 juin. Il sera entendu à titre de témoin, comme l'a été Dominique de Villepin.

                               

 

LES JUGES d'intruction Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, en charge de l'affaire Clearstream, ont l'intention d'entendre Jacques Chirac, avant de clore leur dossier. L'ancien chef de l'Etat sera convoqué à partir du 17 juin prochain, un mois et un jour après la fin de son mandat. Il sera entendu à titre de témoin, comme l'a été son Premier ministre, Dominique de Villepin.
Sur le plan technique, cette décision est logique. Le fil conducteur des actes d'instruction des deux juges a été les notes du général Rondot, dans lesquelles Jacques Chirac apparaît au même titre que Dominique de Villepin. A tous les témoins ou mis en examen qu'ils ont interrogés, ils ont posé des questions sur le rôle présumé du chef de l'Etat, sans d'ailleurs que quiconque ait confirmé l'implication de celui-ci dans cette opération de désinformation impliquant de nombreux industriels et quatre hommes politiques, parmi lesquelles Nicolas Sarkozy.
Il reste que cette décision risque de faire débat. Elle s'inscrit dans la sourde bataille, qui traverse actuellement le corps des magistrats, sur la manière dont doit être traité le chef de l'Etat, lorsqu'il aura perdu son immunité. En particulier dans le cadre des affaires des emplois fictifs du RPR pour lesquelles Alain Juppé a été condamné –d'une certaine manière à sa place– à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité. Certains magistrats se refusent –au nom de l'intérêt supérieur de la France– à "humilier" Jacques Chirac, tandis que d'autres estiment que, s'il n'est pas condamné, c'est tout l'édifice constitutionnel qui accorde une immunité à la fonction de chef d'Etat et non à la personne qui serait mis à terre.
Les magistrats de l'affaire Clearstream ont manifestement décidé de prendre leurs confrères de court en tirant, d'une certaine manière, la couverture à eux.

Airy Routier

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