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Gauche ouvrière et chrétienne
21 mars 2007

Une arrestation musclée de sans-papiers tourne à l'émeute

Voila le genre d'ETAT que veut faire Sarkosy.
Sarkosy,a voulu marquer les esprits faire un coup médiatique et politique avant son départ de son ministère.

Mais,il a surtout montré quel genre d'Etat nous aurions si c'est lui que le Président:un Etat totalitaire,un Etat policier ou les français vivront dans la peur constamment et sans liberté

Et ,de peur ,de perdre leurs places certains préfets ne tiennent pas leur parole et agissent comme si c'était déja Sarkosy le président.

C'est d'autant plus scandaleux que les policiers sont venus en nombre comme s'ils allaient arrêter un dangereux individu , cela devant des enfants et en tabassant les parents qui voulaient s'interposer pour empêcher l'arrestation de ce grand père;même s'il était sans papier il aurait pu être arrêté ailleurs et plus calmement.

Et en plus,ces policiers voulaient arrêter une journaliste ,qui avait filmé la scène ,et prendre sa caméra.

Il est beau l'Etat français ou la liberté d'expression existe soit disant et ou ce serait un pays d'accueil.

Ce que ne dis pas le gouvernement c'est que la France est le pays d'Europe ou il y a le moins d'immigrés.

Mais comme le président de l'UMP n'est plus aussi sur de gagner les élections présidentielles alors il cherche par tous les moyens de faire des coups médiatiques,politiques pour attirer à lui les partisans de l'extrême droite et pour faire croire qu'il est le seul à pouvoir faire régner l'ordre et faire respecter les décisions de l'Etat et aussi il a peur que si c'est un autre que lui qui dirige la France que ses lois passent aux oubliettes.

Nous ,répétons que Darkosy est dangereux et qu'il sera dangereux pour nos libertés s'il est élu.

Alors,nous disons aux français de tout faire ,lors du prochain scrutin,pour qu'une telle personne ne puisse pas diriger notre destiné et que nous n'ayons pas une majorité de droite

Le Président de la G.O.C.

Une arrestation musclée
de sans-papiers tourne à l'émeute

NOUVELOBS.COM | 21.03.2007 | 14:46


L'arrestation d'un homme en situation irrégulière venu chercher ses deux petits-enfants dans une école du quartier a tourné à l'émeute, mardi après-midi: la police a fait usage de matraques et répandu des gaz lacrymogènes.

 

)

Les forces de l'ordre auraient arrêté, avec violence, un homme en situation irrégulière, mardi 20 mars, causant une petite émeute à la sortie de l'école de la rue Rampal, dans le XIe arrondissement à Paris, dénonce le Réseau éducation sans frontières (RESF). Cette interpellation, très musclée, aurait provoqué la panique parmi les habitants du quartier venus chercher leurs enfants aux écoles Lassalle et Rampal.

Mardi, vers 16h30, alors que la police avait déjà arrêté un "fourgon plein" de sans-papiers à la sortie de ces écoles, elle a voulu interpeller un homme qui attendait ses deux petits-enfants, scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville, dans un café situé à l'angle des écoles, témoigne Brigitte Wieser, de RESF-Paris.


"Enormément de policiers"

 

Les policiers ont alors "assiégé" le café dans lequel le grand-père attendait. Les membres du Réseau et des habitants du quartier ont donc tenté de s'interposer, et se sont placés devant la voiture de police qui allait emmener ce sans-papiers. "Il y avait énormément de policiers", rapporte Brigitte Wieser. "Ils sont devenus fous furieux. Nous voulions faire de la résistance, nous ne recherchions pas l'affrontement". Mais les policiers ont tous sorti leurs matraques, et répandu des gaz lacrymogènes puissants. "J'ai pris un coup de matraque dans le dos. Si nous avions cherché l'affrontement, nous aurions tous fini à l'hôpital", souligne la militante parisienne.

 

"Entretenir la peur"

 

A cette heure de sortie des écoles, la rue était pleine de monde, d'enfants, de parents avec des poussettes, explique-t-elle. Les directeurs des écoles ont dû faire entrer les parents et les enfants dans les bâtiments pour les protéger des gaz et de la bousculade.

Une journaliste, qui était présente, a pu filmer la scène. Les policiers lui ont pris ses papiers. Ils lui ont rendu sa carte de presse, mais elle n'a pas récupéré sa carte d'identité. La police voulait aussi se saisir de sa caméra, mais elle est parvenue à s'en débarrasser. "Ils étaient très embêtés, ils ont longtemps cherché la caméra", commente Brigitte Wieser.

"La préfecture de Paris avait toujours garanti qu'il n'y aurait pas d'arrestation à la sortie des écoles", souligne-t-elle. "Nous avons demandé aujourd'hui au préfet de nous recevoir, pour lui demander de ne plus céder aux pressions du candidat Sarkozy, qui exige du chiffre de ses préfets".

 

"Il est monté d'un cran"

 

En même temps que cette "rafle", il y en a eu deux autres, aux métros Goncourt et Stalingrad, et plusieurs arrestations. "On est monté d'un cran dans les rafles", commente Brigitte Wieser.

Cette militante redoute que les parents en situation irrégulière ne scolarisent plus leurs enfants, par crainte d'être arrêtés en allant les chercher à l'école. "Hier soir, dans notre permanence du XIe arrondissement, il y avait beaucoup de monde. Les gens sont venus nous dire qu'ils avaient peur. Ces rafles servent à entretenir la peur", juge Brigitte Wieser.

 

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