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Gauche ouvrière et chrétienne
13 mars 2007

Santé et retraites : les timides solutions des candidats à la présidentielle

La santé et les retraites,les retraités n'intéressent pas beaucoup si non pas du tout les principaux présidentiables ,pour les médias,qui sont:Royal,Sarkosy,Bayrou,Le Pen qui n'ont pour ainsi dire rien mis dans leur programme des propositions sur la santé et les retraités.
C'est à croire que la santé des français n'intéresse pas ces fameux candidats pas plus qu'ils ne s'occupent des retraités qu'ils aient 55ans,60ans et plus.
Mais,il ne faut pas oublier que ces retraités sont des électeurs que l'on ne doit jamais oublier tout comme les autres citoyens tout au long de l'année

La GAUCHE OUVRIÈRE ET CHRÉTIENNE  demande que les retraites ,principalement les petites,soient fortement revalorisées et que l'accès à la santé soit acquis pour tous,qu'il n'y ait pas deux vitesses dans le domaine santé et retraite(voir nos idées:santé et social)c'est ce que nous défendrons lors des législatives,et c'est ce que nous défendons auprès des présidentiables dont nous avons envoyé à certains nos idées et que tous les principaux ou un membre de leurs bureaux sont venus les voir(nos idées)

Le Président de la G.O.C.


Santé et retraites : les timides solutions des candidats à la présidentielle
         

LE MONDE | 12.03.07 | 14h42  •  Mis à jour le 12.03.07 | 20h23         

                                         

                                      

               
                  
                  






               
                  

Les deux principaux chantiers du quinquennat de Jacques Chirac laissent un goût d'inachevé. La réforme des retraites de 2003 devra être révisée au printemps 2008. Et le redressement des comptes de la Sécurité sociale, à l'origine de la loi d'août 2004, ne devrait pas passer l'automne sans de nouvelles mesures pour tenter de combler un déficit abyssal qui pèse sur les finances publiques.

 

Le maintien du modèle social de retraites et de santé dépend pourtant de solutions qui devront être adoptées dans un terme rapproché. Malgré les déficits accumulés, les candidats à l'élection présidentielle affichent une grande prudence. Tant dans la sauvegarde des retraites par répartition que dans l'organisation du système de soins, l'heure n'est pas à la rupture.

En 2006, le déficit de la Sécurité sociale (maladie, vieillesse, famille) reste évalué à 9,6 milliards et devrait rester quasi stable en 2007. La "maîtrise médicalisée des dépenses" de l'assurance-maladie introduite par la loi Douste-Blazy de l'été 2004, certes, a commencé de produire des effets. Le déficit devrait passer de 8 milliards d'euros en 2005 à 3,9 milliards d'euros, selon l'objectif fixé pour 2007.

Mais cet acquis reste fragile et les risques de dérapage subsistent. La pression exercée par les syndicats libéraux de médecins généralistes pour obtenir la qualification de spécialiste, avec un alignement de leurs tarifs, se heurte aux exigences comptables de la "Sécu", qui doit aussi prendre en compte les attentes des autres professions médicales. La réforme de l'hôpital, dans son organisation, son fonctionnement et son financement, n'est qu'à peine esquissée. Et, une fois de plus, la campagne électorale est, pour tous les candidats, l'occasion de mettre l'accent sur l'insuffisance des remboursements de certaines prestations et sur la prévention.

Dans la logique de la loi de 2004, Nicolas Sarkozy propose d'instaurer une "franchise" sur les dépenses de soins, une somme qui s'ajouterait au ticket modérateur. Cette mesure, qui s'ajoute au déremboursement de médicaments, devrait contribuer à accroître la participation des patients.

Avec l'allongement de la durée de vie, la nécessaire prise en charge du handicap et surtout de la dépendance, la plupart des responsables politiques s'attendent à une augmentation des dépenses, dont le financement est loin d'être assuré. Lors de la cérémonie des voeux de 2006, le président de la République, Jacques Chirac, avait relancé le débat sur le financement de la protection sociale en proposant de fixer une partie des cotisations patronales sur la valeur ajoutée des entreprises.

L'idée semble avoir été écartée. Si le PS préconise une hausse de la CSG sur tous les revenus, Nicolas Sarkozy et François Bayrou penchent plutôt en faveur d'une augmentation de la TVA. Certains experts prévoient également que cette forte croissance, pour peu qu'elle soit accompagnée et encouragée, devrait s'accompagner de recettes nouvelles et notamment de créations d'emplois.

Prévue au printemps 2008 après cinq années d'application, la renégociation de la réforme des retraites devrait également donner lieu à des révisions déchirantes. Le départ anticipé de 270 000 salariés de moins de 60 ans risque d'aggraver le déficit de la branche vieillesse de 3,5 milliards d'euros en 2007. Malgré l'allongement de la durée d'activité de quarante ans à quarante et un ans d'ici à 2012 et l'alignement progressif des salariés du public et du privé, les perspectives à moyen et long terme restent incertaines.

Dans un rapport préparatoire publié en janvier, le Conseil d'orientation des retraites (COR) a esquissé différentes hypothèses à l'échéance de 2020, voire 2050. A cette date, selon l'Insee, la France devrait compter entre 1,3 à 1,4 actif pour un retraité de plus de 60 ans, au lieu de 2,5 en 2005.

Ce déséquilibre mérite d'être tempéré par l'évolution des naissances, le taux de chômage, voire l'apport de l'immigration. Selon les versions retenues, les besoins de financements supplémentaires varient de 0,7 point par an jusqu'à 5 points de produit intérieur brut (PIB).

Pour préserver l'équilibre financier des retraites par répartition, le gouvernement et les partenaires sociaux devront choisir entre trois paramètres : l'âge de départ et le nombre d'années de cotisation, le taux de ces cotisations et surtout le montant du revenu de remplacement. A gauche, Ségolène Royal comme Marie-George Buffet et Olivier Besancenot promettent de revaloriser les "petites" retraites, en les rapprochant du smic.

Nicolas Sarkozy veut s'attaquer, en priorité, aux régimes spéciaux pour, assure-t-il, rétablir l'équité entre tous les salariés. Cette réforme concernerait d'abord ceux de la SNCF et de la RATP dont l'âge de départ à la retraite reste fixé à 55 ans, voire 50 ans. En 1995, Alain Juppé, alors premier ministre, avait dû renoncer à cette réforme face à un vaste mouvement social.

Alors que le PCF et la LCR restent farouchement attachés à cet acquis, la candidate du PS veut aborder cette question "sans tabou" lors de la négociation générale de 2008. Une échéance délicate, quelle qu'en soit l'issue, pour le futur gouvernement.

Michel Delberghe

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