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Gauche ouvrière et chrétienne
8 mars 2007

L'Allemagne débat de l'instauration d'un salaire minimum, défendue par le SPD

Les allemands ont raison de vouloir un salaire minimum,mais celui que veut le SPD n'est pas suffisant.
Mais,c'est déjà une avancée que le SPD défende l'instauration d'un salaire minimum et défendu par les syndicats allemands.
Que Merkel et ses amis n'en veulent cela n'est pas étonnant car, cela n'empêcherait pas du tout la création d'emploi,mais si ce salaire minimum est instauré en Allemagne çà empêcherai le patronat allemand de proposer des emplois avec un salaire de précarité,comme c'est le cas actuellement;
et aussi Merkel serait obligé de l'inclure dans la constitution européenne et pour faire plaisir aux différents patronat elle ne le veut pas,elle aussi préfère favoriser le patronat plus tôt que les salariés;il faut que le SPD et les syndicats allemands tiennent bon.
Car,il faut absolument que tous les pays européens est un salaire minimum et il faut qu'il soit inscrit dans la constitution;mais,pas un salaire minimum sur le modèle des salaires des pays de l'est,mais sur le modèle français par exemple

Le Président de la G.O.C.

L'Allemagne débat de l'instauration d'un salaire minimum, défendue par le SPD
         

LE MONDE | 06.03.07 | 16h39  •  Mis à jour le 06.03.07 | 16h39         

BERLIN  CORRESPONDANCE                                                                                

               
                  
                  





               
                  

L'introduction d'un salaire minimum divise le gouvernement allemand de grande coalition. Outre-Rhin, il n'existe de salaire minimum que dans le bâtiment. Une législation introduite en 1996, à l'époque du chancelier chrétien-démocrate Helmut Kohl, a permis à l'Etat de fixer un seuil pour la branche à partir d'un tarif négocié par des partenaires sociaux.

 

Les sociaux-démocrates, partenaires du gouvernement d'Angela Merkel, souhaitent étendre ce dispositif à la plupart des secteurs, voire en imposant un salaire minimum légal dans certaines branches. Mais ils ne souhaitent pas inscrire ce projet dans une directive européenne.

Chargé de ce dossier, le ministre du travail, Franz Müntefering (SPD), a présenté ses vues sur ce sujet le 5 mars lors d'une réunion à la chancellerie avec les principaux membres de la coalition. Les chrétiens-démocrates de la CDU sont réticents et préfèrent un salaire combiné où l'Etat prend en charge une partie de la rémunération ou des charges sociales.

SOUS LES 6 EUROS DE L'HEURE

Pour lutter contre les très bas salaires pratiqués dans certaines branches et éviter un dumping à partir de 2009, quand la direction européenne des services entrera en vigueur, le ministre du travail souhaite étendre le système de l'industrie du bâtiment à d'autres secteurs (coiffure, petit commerce, hôtels, restaurants...) Dans ces branches, la rémunération de base reste souvent en dessous de 6 euros de l'heure : 3,82 euros pour une coiffeuse en apprentissage en Saxe, 4,38 euros pour un agent de sécurité en Thuringe, 5,25 euros pour un employé de l'hôtellerie-restauration en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

La CDU craint qu'un tel projet ne détruise des emplois et augmente le travail au noir. Norbert Röttgen, député CDU, évoque les risques d'une "politisation" comme dans la campagne électorale française. Il serait alors à "craindre qu'il y ait à chaque élection parlementaire une compétition et une course contre la montre pour savoir qui offre le plus sur le salaire minimum légal", déclarait-il récemment à la radio publique allemande. Néanmoins, quelques voix à la CDU, comme celle du ministre du travail Karl-Josef Laumann en Rhénanie- du-Nord-Westphalie ou du député Gerald Weiss, se prononcent pour l'introduction de minima salariaux dans certaines branches.

Pour les syndicats, qui prônent l'instauration d'un salaire minimum unique à 7,50 euros de l'heure ou 950 euros en salaire net mensuel, M. Müntefering ne va pas assez loin. Leurs exigences sont relayées par une partie du SPD qui veut introduire un salaire minimum légal dans les branches qui n'ont pas de convention collective.

Le SPD s'est rapproché sur ce point du Parti socialiste français, qui souhaite voir instaurer au niveau européen un tel salaire minimum. Les deux partis évoquent cette idée dans le projet de déclaration commune sur l'avenir de l'Europe qu'ils s'apprêtent à rendre public à l'occasion du 50e anniversaire du traité de Rome.

Cécile Calla

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