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Gauche ouvrière et chrétienne
2 mars 2007

L'UMP se demande comment donner un coup de pouce au FN

L'attitude,les intentions de Sarkosy,de l'ump pour faire en sorte que Le Pen est les 500 parrainages sont scandaleuses.
Soit Sarkosy a peur de perdre et il cherche  à n'importe quel prix meme à trahir la démocratie à "acheter " les voix du FN
Soit,il veut que cela se passe en 2002 en espèrant se retrouver fasse à Le Pen et qu' à ce moment là les français voteraient en masse pour lui.
Les intentions de l'ump envers le fn prouve qu'il y a toujours eu des accords èlectoraux entre la droite et le fn.
En voulant faire en sorte que Le Pen est ses 500 parrainages principalement de la part des élus de droite cela prouve que Sarkosy et l'ump ne respectent absolument pas leurs paroles,leurs promesses.
Que la droite assume ses responsabilités ,c'est bien elle qui a voulu que le nom des élus donnant leurs signatures aux présidentiables soient connus par tous les français.

Le Président de la G.O.C.



L'UMP se demande comment donner un coup de pouce au FN

CHARLES JAIGU.

Publié le  02 mars 2007

Actualisé le 02 mars 2007 : 07h24


       

Nicolas Sarkozy redoute les conséquences d'une absence de Le Pen.

 

NICOLAS SARKOZY le sait, l'absence de Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle serait une sombre nouvelle pour lui. « Tous les analystes de l'opinion nous disent que le report des voix de Le Pen se ferait moins bien », explique Claude Guéant, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, mais nous avons jusqu'au 16 mars (date limite de retour des formulaires de parrainage). »

 

Jusqu'au 16 mars pour quoi faire ? Ce sujet est l'un de ceux qui embarrassent le plus Nicolas Sarkozy. « Je m'interroge. Je n'ai pas de réponse toute faite », répond-il quand on lui demande ce qu'il compte faire. Sarkozy ne veut pas dire tout bonnement à ses élus de parrainer Le Pen, de peur d'être accusé de tous les maux par ses adversaires. Il juge également trop risqué d'organiser en catimini un soutien de maires divers droite au candidat FN, comme fit le RPR en 2002 au profit de Bruno Mégret.

 

« Donner l'exemple »

 

Jusqu'à maintenant, la stratégie a été de jouer sur tous les tons l'air de la « déculpabilisation » des élus. Cela a commencé en novembre dernier, au congrès de l'Association des maires de France : « On ne gagne pas en empêchant les gens de s'exprimer », avait déclaré Sarkozy. À la fin de janvier, il est allé plus loin, en jugeant « souhaitable » que Le Pen soit candidat « comme tous les candidats qui représentent un courant d'opinion ». De nombreux responsables UMP ont aussi donné des signes en ce sens : le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avait expliqué qu'en aucune façon le parrainage n'est synonyme de « soutien aux idées de tel ou tel candidat ». Un argument qui a été à nouveau repris par Brice Hortefeux dans les colonnes du Figaro, la semaine dernière.

 

Le bilan de cette stratégie a été, pour le moment, assez décevant. Seuls deux maires sarkozystes ont à ce jour écrit à l'UMP pour dire qu'ils parrainaient la candidature Le Pen ! Franck Dhersin, chargé à l'UMP des relations avec les élus locaux, cite ce passage : «M. Sarkozy n'a pas vraiment besoin de mon parrainage, J'ai donc l'intention de parrainer M. Le Pen, au nom de la démocratie. » Au Q.G. de Sarkozy, on aimerait bien qu'il y en ait plus. Mais on planche sur d'autres stratégies pour donner un coup de pouce au candidat FN. Hier, Gérard Pelletier, président de l'Association des maires ruraux, a ironisé en disant qu'il apporterait sa signature à Le Pen - au nom de la démocratie - quand « les maires de Bordeaux, de Marseille et de Neuilly auront donné l'exemple en parrainant M. Le Pen ».

 

Sans aller jusque-là, certains, à l'UMP, imaginent déjà que des élus non suspects de sympathie pour Le Pen pourraient se déclarer publiquement prêts à le parrainer. Antilepéniste militant, et voisin du maire de Bordeaux, le député Vert Noël Mamère a en tout cas confié, hier, au Figaro : « Je pense que tous les courants de pensée doivent être représentés. Si Le Pen n'était pas présent à la présidentielle, plusieurs millions de Français se sentiraient humiliés. » Serait-il prêt à parrainer Le Pen ? « Ce n'est pas à nous à le faire, que la droite assume ses responsabilités. » C'est, dans la douleur, ce qu'elle essaye de faire.

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