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Gauche ouvrière et chrétienne
24 février 2007

La volonté d'affirmer la dimension sociale de l'Europe progresse parmi les Vingt-Sept

Il a fallu deux ans après le non français et hollandais pour que la dimension sociale s'affirme dans l'union européenne cela est quand grave et grand temps;il est vrai que cette volonté d'affirmer la dimension sociale en europe est faite dans un but bien précis:faire en sorte que la france accepte la constitution.
Mais affirmer la dimension sociale en europe est bien mais que celle ci soit à minima cela est inacceptable.
Ce n'est pas en fesant une europe sociale par le bas que cela va aller mieux et que nous allons l'accepter;nous ne voulons pas que le social européen prenne modèle sur les pays de l'est ou elle est le plus bas possible.
Nous voulons que cette europe sociale soit par le haut,de façon que les pays qui ont un modèle sociale très bas  devront faire en sorte que leur social soit au niveau des pays européens comme le notre français.

Le Président de la G.O.C.

La volonté d'affirmer la dimension sociale de l'Europe progresse parmi les Vingt-Sept
         

LE MONDE | 23.02.07 | 15h47  •  Mis à jour le 23.02.07 | 15h47         

                                         

                                      

               
                  
                  





               
                  

A un mois du cinquantième anniversaire du traité de Rome, qui sera l'occasion de réaffirmer les objectifs de l'Union européenne, les ministres européens des affaires sociales, réunis jeudi 22 février à Bruxelles, ont affirmé la nécessité de renforcer la dimension sociale de l'Europe. La France, qui vient de présenter avec huit autres pays un texte réclamant "un nouvel élan pour l'Europe sociale" et en particulier l'adoption d'"un système de normes sociales minimales applicables dans l'Union", s'est réjouie, par la voix de son ministre délégué à l'emploi, Gérard Larcher, de ce "retour de la préoccupation sociale".

 

"Il n'est plus interdit de parler de normes sociales européennes", a souligné M. Larcher, qui a demandé que cette préoccupation se traduise par "des actions concrètes". Le ministre a précisé qu'elle figurait dans le projet de conclusions du Conseil européen des 8 et 9 mars.

Le Portugal et la Finlande ont à leur tour présenté une contribution commune, qui qualifie le modèle social européen d'"élément clé" pour aider les citoyens à affronter les défis de l'avenir. Cette contribution a été soutenue par la Suède. Traditionnellement méfiante à l'égard de toute immixtion de l'Union dans la sphère sociale, celle-ci avait refusé de s'associer à l'initiative des neuf. "Dans tous nos pays, la cohésion sociale et la haute qualité de la protection sociale sont très importantes pour les citoyens, indique cette déclaration. Leur maintien et leur renforcement sont également nécessaires à la légitimité sociale de l'Union européenne."

"QUESTION CENTRALE"

Le ministre allemand du travail, Franz Müntefering, dont le pays exerce la présidence de l'UE, a reconnu que la dimension sociale de l'Europe devait recevoir "davantage de visibilité". C'est "une question centrale", a-t-il dit, en exprimant l'espoir "qu'elle trouvera au Conseil européen l'écho qu'elle mérite".

Les ministres ont adopté plusieurs "messages clés" en vue de la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement. Ils y affirment que "les objectifs de renforcement de la compétitivité, de créations d'emploi et d'amélioration de la cohésion sociale revêtent une importance égale". Ils soulignent la nécessité d'"améliorer le fonctionnement des marchés du travail", notamment par le développement de la "flexicurité" qui doit "faciliter les transitions entre les différentes étapes de la vie active", de "renforcer la cohésion sociale" et de "moderniser la protection sociale".

L'échec, en 2006, des discussions sur la directive sur le temps de travail, bloquée par le refus des Britanniques d'accepter un plafonnement à 48 heures par semaine, témoigne que la notion de modèle social européen reste encore floue. En parrainant le texte signé par huit autres pays (Italie, Espagne, Grèce, Belgique, Hongrie, Bulgarie, Chypre et Luxembourg), le gouvernement français veut montrer, près de deux ans après l'échec du référendum sur le traité constitutionnel européen, qu'il tient compte du message de l'électorat. L'approche de la présidentielle n'est pas neutre. "Les inquiétudes par rapport à la mondialisation restent fortes", explique M. Larcher. "L'opportunité de l'ouverture des marchés ne peut se faire au détriment des modes de production", analyse-t-il.

L'idée de cette proposition était née lors d'un dîner à Venise, entre Français, Espagnols et Italiens, en novembre 2006. " Si on ne prend pas d'initiative, cela n'avancera jamais", était le constat commun.

Rémi Barroux et Thomas Ferenczi

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