DEMOGRAPHIE:L'Ined se penche
Il a déjà été dis à plusieurs reprises que le remplacement des papy-boom ,et résoudra pas le taux du chômage car,il n'y aura pas assez de personnes pour remplacer tous les papy -boom parti ou qui vont partir à la retraite et donc l'immigration sera nécessaire n'en déplaise à certaines personnes et l'Ined ne fait que confirmer ce qui a déjà été dis et avancé sur ce sujet.
Mais ,nos gouvernement,nos politiques,les gens bien sensés ne veulent pas l'admettre ,c'est bien dommage pour notre pays.
Le Président de la G.O.C.
DEMOGRAPHIE
L'Ined se penche
sur les effets du "papy-boom"
NOUVELOBS.COM | 20.02.2007 | 10:13
L'Institut national d'études démographiques publie une étude sur les conséquences de la sortie de la vie active de la génération du baby-boom.
La
cessation d'activité, puis les décès des générations du baby-boom vont
marquer les cinquante prochaines années en Europe. Une évolution qui va
entraîner de nombreux changements sur le plan socio-économique, mais
pas forcément ceux auxquels on pourrait s'attendre, selon une étude
rendue publique mardi 20 février par l'Institut national d'études
démographiques (Ined).
Les premières générations de baby-boomers, nés juste après 1945,
atteignent aujourd'hui l'âge de la retraite, ce qui suscite des
interrogations concernant notamment le renouvellement de la population
active et les besoins d'accueil en institution pour personnes âgées.
Si le nombre de jeunes en âge d'être en activité va progressivement
devenir inférieur à celui des personnes atteignant l'âge de la
retraite, la réduction du chômage ne sera pas nécessairement mécanique,
d'après Ined. Rien ne garantit en effet le remplacement systématique
des départs en retraite, ni l'adéquation entre les emplois laissés
vacants et les profils des demandeurs.
Besoin de migrations
Dans certains pays européens, l'ampleur de l'écart entre entrants (sur
le marché du travail) et sortants (autour de -40% en Allemagne et en
Italie) pourrait constituer un problème majeur. En l'absence de
migrations, les jeunes générations ne suffiront pas à remplacer les
anciennes. Il pourrait ainsi y avoir, pour les jeunes Français, des
opportunités d'emploi à proximité immédiate de l'Hexagone.
Car la situation en France est un peu différente de celle de l'Italie
et de l'Allemagne. Dans l'Hexagone, où le baby-boom a été très
important, et où la fécondité depuis 1980 est demeurée relativement
plus élevée qu'ailleurs, le volume des départs en retraite des
baby-boomers devrait en effet correspondre à peu près à celui des
entrées de jeunes sur le marché du travail.
L'étude de l'Ined révèle aussi que les structures d'accueil pour
personnes âgées ne seront pas forcément insuffisantes. Car si les
personnes âgées seront plus nombreuses, elles devraient rejoindre les
institutions plus tardivement parce qu'elles seront en meilleure santé,
grâce notamment aux progrès de la médecine.
Dans la situation actuelle, il faudrait prévoir une augmentation de
plus de 60%, voire un doublement de la capacité d'accueil. Mais si,
dans l'avenir, l'entrée en institution se faisait à partir de 80 ans,
le nombre de places nécessaires diminuerait sensiblement dans de
nombreux pays.
En revanche, l'augmentation de 20 à 40% du nombre de décès devrait
avoir des conséquences importantes sur les systèmes de santé, qui
devront prendre en charge un nombre croissant de personnes en fin de
vie. Parallèlement, le marché des services funéraires devrait connaître
une expansion importante.
(AP)