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Gauche ouvrière et chrétienne
10 février 2007

Alcatel-Lucent va supprimer 12.500 emplois dans le monde

De tout temps la fusion de deux sociétés,deux groupes industriels n' a eu comme conséquence que des licenciements.
Dans ce cas ,le groupe Alcatel-Lucent avait prévu quelques licenciements mais bizarrement le nombre de futur licenciés s'est considérablement gonflé.

Comme toujours ce sont les salariés qui vont payer une mauvaise gestion,une mauvaise vision de ce qu'allait donner ce groupe et ce ne seront pas les actionnaires ni les dirigeants qui en subiront les conséquences.

Il y a surement d'autres solutions que de supprimer des emplois mais la direction de ce groupe ne veut pas en entendre parler.

Le Président de la G.O.C.

Alcatel-Lucent va supprimer 12.500 emplois dans le monde
ven 09 fév, 12h30       

PARIS (AP) - L'équipementier de télécommunications Alcatel-Lucent va supprimer 12.500 emplois dans le monde sur trois ans en raison de mauvais résultats financiers, a annoncé la direction vendredi dans un communiqué. Les syndicats craignent la perte de 1.500 à 2.000 emplois en France, et pourraient être fixés dans le courant de la semaine prochaine lors la tenue d'un Comité central d'entreprise (CCE). Ils appellent à la grève le 15 février. Selon la direction, la perte nette au quatrième trimestre de l'exercice 2006 est de 618 millions d'euros, contre un bénéfice net de 381 millions d'euros un an plus tôt, en base pro forma (simulation), en raison d'une chute des marges, de charges de restructurations et de dépréciations d'actifs. Conséquence: le nombre total de suppressions de postes dans le monde est revu à la hausse, soit 12.500 au cours des trois prochaines années contre 9.000 annoncées en novembre dernier lors de la fusion entre le Français Alcatel et l'Américain Lucent. Les économies de coûts devraient représenter 600 millions d'euros cette année. L'annonce de cette révision à la hausse était attendue depuis le début de la semaine, et mardi dernier, le magazine économique "l'Expansion", citant des "sources industrielles" avait fait état, sur son site Internet, de 15.000 à 20.000 postes supprimés à travers le monde. Le Comité central d'entreprise (CCE) doit se réunir mardi et mercredi prochains, et le nombre de suppressions de postes en France pourrait être dévoilé à cette occasion. Un Comité de groupe d'Alcatel France est également prévu le 16 février, de source syndicale. Cette annonce intervient quelques semaines après un avertissement sur résultat lancé par le groupe le 23 janvier. Le groupe a par ailleurs réévalué le montant des synergies attendues de la fusion entre Alcatel et Lucent, à 1,7 milliard d'euros, contre 1,4 milliard d'euros précédemment. "Les résultats du quatrième trimestre ont pâti d'incertitudes créées par le rapprochement auprès de nos clients et de nos équipes, ainsi que d'un marché difficile, notamment en Amérique du Nord", a souligné Patricia Russo, le directeur général du groupe, dans un communiqué. "Comme toujours, dans la logique de la direction générale, la réduction des coûts induit des suppressions d'emplois massives. C'est la seule variable d'ajustement qu'elle connaisse", déplore de son côté l'intersyndicale d'Alcatel-France dans un communiqué. "Celles-ci auraient pour effet d'amputer la capacité du groupe à faire face à ses échéances technologiques, à tenir ses délais, et donc à pénaliser l'essor de ses prises de commandes", ajoute l'intersyndicale. Pour elle, "loin de servir les intérêts des salariés, cet alignement systématique et aveugle sur de seuls critères boursiers et financiers nous conduit droit dans le mur". "Il ne sert à rien de vouloir être un leader mondial des télécommunications si la conséquence première doit être des cortèges de licenciements et des bassins d'emplois ravagés", poursuivent les syndicats. En conséquence, l'intersyndicale "appelle à participer massivement à un premier arrêt de travail de deux heures le jeudi 15 février", et prévient qu'elle entend "créer dans chaque filiale du groupe, dans chaque établissement, de puissantes mobilisations", pour s'opposer "à ce démantèlement de notre entreprise". AP ma/sll/god/st

 

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