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Gauche ouvrière et chrétienne
3 février 2007

Ça va réchauffer, la faute à l'homme

Il y a longtemps qu'il est dis que le réchauffement climatique existe et que c'est la faute de l'homme:forets décimées,co2...mais,cela n'a pas suffit,ne suffit pas pour que tous les états se sentent concernés par les changements climatiques.

Les états unis,la Chine ,Le Japon ne veulent pas encore faire en sorte que les entreprises,les voitures polluent moins soit disant peur de perdre des emplois c'est une raison bien trop simpliste car ce n'est pas prouvé.

L'allemagne ,elle aussi ne veut pas obliger les industriels de l'automobile à faire en sorte que la voiture pollue moins pour la raison simpliste indiquée plus haut;pourtant ,Merkel en tant que présidente de l'ue pour 6 mois doit montrer l'exemple.elle ne peut pas demander aux pays ayant dis non à la constitution si elle refuse d'appliquer les normes anti pollution dans son pays.

Il est donc urgent d'agir,les responsables des pays doivent prendre leurs responsabilité car plus on attend et plus il sera trot tard pour sauver notre planète et là il y aura encore plus d'emplois de supprimer et plus de morts

le président de la G.O.C.

Ça va réchauffer, la faute à l'homme

Nous sommes les principaux responsables du réchauffement climatique qui va s'intensifier d'après les conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat réuni à Paris depuis lundi.

Par A.D. (avec agences)

LIBERATION.FR : vendredi 2 février 2007


 

 

Réuni depuis lundi à Paris, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), rend ses conclusions vendredi. Si aucune action résolue n’est entreprise, les températures devraient s’élever de plusieurs degrés, les phénomènes extrêmes tels que canicules ou fortes précipitations devraient se renforcer. Le réchauffement climatique affectera gravement la planète d’ici la fin du siècle. Voici les premières conclusions du rapport:

 

 

• L'homme est la principale cause de ces réchauffements. Les experts mondiaux du climat ont renforcé leur conviction que l’homme est responsable de «l’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne globale depuis le milieu du 20e siècle». Ils affectent à cet impact humain sur le climat une certitude de 90%, contre 66% dans leur dernier rapport en 2001. Susan Solomon, présidente du groupe de travail scientifique estime que «tout converge pour montrer la part essentielle de l’homme dans le réchauffement du climat».

 

• Les températures devraient augmenter  de 1,8 à 4 degrés d’ici 2100, entraînant , outre la hausse du niveau des océans, de fortes précipitations et vagues de chaleur plus fréquentes, ainsi que des cyclones plus violents. Les émissions «passées et futures de CO2 continueront à contribuer au réchauffement et à l’élévation du niveau des mers pendant plus d’un millénaire», compte tenu de leur durée de vie dans l’atmosphère. Ces valeurs sont des moyennes, et le réchauffement pourrait être plus élevé, allant jusqu’à 6,4 degrés dans le scénario le plus «polluant» établi par le Giec.

• Le niveau des mers pourrait s’élever de 18 à 59 centimètres d’ici 2100, une estimation qui ne prend pas en compte une éventuelle fonte accélérée de la glace au Groënland et dans l’Antarctique. Le rapport comporte donc une fourchette plus étroite, dans ses projections sur l’élévation du niveau des mers, que la version 2001 du document, qui prévoyait une hausse de 9 à 88 cm. Le Giec souligne cependant qu’il ne faut pas «exclure des valeurs plus élevées» du fait de la connaissance imparfaite du processus de fonte des plaques de glace dans l’Antarctique et au Groënland. Le climatologue français Jean Jouzel explique qu’une «élévation moyenne de 40 cm du niveau des océan signifierait que 200 millions de personnes doivent quitter leur foyer et leur lieu de vie».

Tous les scénarios du Giec sont réalisés sans tenir compte d’éventuelles actions de la communauté internationale pour contrer le changement climatique. «Sans vouloir être alarmiste, il faut noter que les émissions (de CO2) ont continué d’augmenter de 6,4 milliards de tonnes à 7,2 milliards de tonnes en 5 ans, avec pour conséquences des concentrations de CO2 qui ne font qu’accroître le réchauffement: le moins qu’on puisse dire c’est qu’on n’est pas sur la voie de la sagesse», estime Jean Jouzel.

Le rapport scientifique doit fonder l’action de la communauté internationale pour les cinq ans à venir, alors que les dirigeants de la planète doivent donner une suite au protocole de Kyoto qui vient à échéance en 2008-2012.

L’organisation écologique Greenpeace estime que le rapport du Giec doit pousser les gouvernements à l’action. L’association indique dans un communiqué que «si le dernier rapport du Giec (en 2001) était un appel à se réveiller, ce nouveau rapport est une sirène d’alarme». «La bonne nouvelle est que notre compréhension du système climatique et de l’impact humain à son encontre s’est énormément améliorée. La mauvaise nouvelle, c’est que plus on en sait, plus notre futur apparait dangereux», poursuit Greenpeace. L’association préveint: «Le message adressé aux gouvernements est clair, et la possibilité d’agir se réduit vite».

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