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Gauche ouvrière et chrétienne
1 février 2007

La campagne de José Bové s'organise dans l'urgence

Bové va donc se présenter à la présidentielle,encore un candidat de gauche de plus et qui va encore plus diviser la vraie gauche.
Mais,comment Bové va financer sa campagne ?qui va l'aider à la financer?

Bové n'est pas à une abérration près car il est pour une gauche unique.

Comment ceux qui ont voté non à la constitution qui font parti des collectifs ou qui en sont proche ou encore qui espéraient avoir un candidat les représentants pourront etre défendu et représentés à l'assemblée nationale ?

Bové,Besancenot,Buffet vont se servire des 125 idées qu'ils ont élaborées avec tous les collectifs antilibéraux et tous les trois vont se dire représentants des antilibéraux ;quel embrouillage en perspective.

Est ce que ceux qui ont été cherché Bové ,comme étant le sauveur,se sont posés la question apparemment pas du tout,a moins que certain roule pour Royal.

Ceux qui ont fait clapoter l'unité antilibérale et qui maintenant ont poussé un autre homme de  gauche à se présenter n'ont pensé qu' à ceux qui étaient pour le non et sont pour les collectifs qui habitent :Paris et sa couronne et les grandes métropoles;il n'y a pas que Paris ,sa grande couronne et les grandes métropoles qui existent en France.

Mais,que ce soit les collectifs antilibéraux et autres partis de gauche,sauf la G.O.C.,n'ont pensé et ne pensent  aux électeurs,aux jeunes et moins jeunes ruraux ,à la France profonde,qui eux aussi avaient voté pour le non et mettaient leurs espoirs dans les antilibéraux.

La GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE a dis, à plusieurs reprises  sur le site des collectifs antilibéraux,qu'il fallait penser aux législatives,aux municipales et cantonales.

Car,à quoi servira la candidature de Bové et tout ce qui avait été fait avant avec tous les antilibéraux s'ils ne sont pas représentés à l'assemblée nationale?
cela servira à rien,car ce n'est pas Royal et tout ceux qui l'entourent qui défendront les interets de tous ceux qui avaient voté non à la constitution européenne ,qui avaient fait annuler le cpe et sont contre toutes précarisations ,sachant qu'elle et un bon nombre de son entourage étaient pour le oui et sont pour que la constitution européenne actuelle perdure.

Ceux qui ont fait clapoter l'unité antilibérale et qui ont rejoint Royal ou qui sont prèts à la rejoindre s'il n'a pas les 500 signatures seront responsble de la non représentativité,à l'assemblée nationale et autres lieux,des personnes qui avaient mis tous leurs espoirs à etre défendu par les antilibéraux:Mélenchon,Buffet,Besancenot,Bové et tous  ceux qui sont concerné par les querelles de personnes

le président de la G.O.C.





La campagne de José Bové s'organise dans l'urgence
         

LEMONDE.FR | 31.01.07 | 19h57  •  Mis à jour le 01.02.07 | 07h59         

                                         

                                      

               
                  
                  






               
                  

José Bové doit annoncer sa candidature à l'élection présidentielle, jeudi 1er février, à la Bourse du travail de Saint-Denis. "Je veux donner le choix à tout le monde de voter. Tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le duel Ségolène Royal-Nicolas Sarkozy doivent pouvoir s'exprimer", déclare le leader altermondialiste dans Le Parisien de jeudi. Inclus pour la première dans un sondage IFOP, à paraître dans Paris-Match jeudi, il est crédité de 3 % d'intentions de vote, et ne se démarque pas de ses rivaux "antilibéraux".

 

         
                                                               
Une campagne axée sur les banlieues
         

Si José Bové a choisi d'annoncer sa candidature à Saint-Denis, ce n'est certainement pas un hasard. D'abord, parce que l'ex-porte-parole de la Confédération paysanne est soutenu par le maire et le député de la ville, tous deux communistes. Mais aussi parce que la campagne du leader altermondialiste devrait être axée sur la situation dans les banlieues, avec la revendication d'un "plan Marshall" pour les quartiers populaires, dans le cadre d'un "plan d'urgence sociale".

         


         
                                                      
         
"Il existe une France citoyenne, une France qui bouge, dans les quartiers, dans les villages, un peu partout. C'est pour tous ces gens-là, cette France invisible, que j'annonce ce matin que je suis candidat", plaide l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne dans Le Parisien.

Malgré le soutien de 32 000 pétitionnaires, José Bové ne dispose pas encore d'une équipe structurée pour le soutenir, loin de là. Des militants "rouge-vert" des Alternatifs, des jeunes altermondialistes ou des syndicalistes planchent sur la manière de mettre en musique cette campagne atypique.

D'abord,"ce n'est pas une candidature de plus, mais une candidature qui veut rassembler pour donner des réponses face à la droite", justifie Roland Mérieux, militant des Alternatifs. Futur mandataire financier de José Bové, il lit de manière "positive" les premiers sondages : "Ça nous pousse à y aller."  Mardi 30 janvier, un sondage CSA-Le Parisien rapportait que 32 % des sympathisants de gauche et 48 % des sympathisants Verts souhaitaient que José Bové se lance... mais, au total, 71 % des sondés étaient défavorables à sa candidature.

Pour Roland Mérieux, l'important est de toucher le plus grand nombre : "On n'est pas là pour s'adresser seulement à Besancenot." Outre le danger qu'il représente à gauche pour le candidat de la LCR ou Mmes Buffet et Voynet, le candidat altermondialiste pourrait grignoter une partie de l'électorat socialiste.

DIVISIONS AU PCF ET À LA LCR

Autour de José Bové, l'alliance peut sembler hétéroclite. Les soutiens du leader altermondialiste viennent d'horizons divers, des collectifs antilibéraux et du "non" au référendum européen de 2005. Chez les Verts, la vice-présidente du conseil régional d'Ile-de-France, Francine Bavay, a été suspendue, mardi soir, de  la direction du parti écologiste pour avoir soutenu la démarche de M. Bové.

Au Parti communiste, une fracture s'est déjà ouverte avec l'annonce de la candidature de Mme Buffet. Ceux qui voulaient une candidature unitaire voient d'un bon œil la candidature de José Bové. Plusieurs députés PCF (François Asensi, Patrick Braouezec, Fréderic Dutoit et Jacqueline Fraysse) et des maires de bastions communistes (Nanterre, Saint-Denis, Aubagne) ont lancé un appel des "élus qui ne se résignent pas", en soutien au syndicaliste paysan. Le vice-président du conseil général du Val-de-Marne, Jacques Perreux, pourrait même être un des principaux animateurs de son équipe de campagne. Mais d'autres élus ou militants du PCF, à l'image de Pierre Zarka, figure du courant "refondateur", restent distants.

Le parti d'Olivier Besancenot est, lui, presque cassé en deux par cette candidature. "Ça secoue dans la Ligue", estime un membre du courant minoritaire, qui représente plus de 40 % du parti. Les minoritaires ont demandé à la direction nationale de reprendre contact avec les collectifs antilibéraux et d'envisager le dialogue avec José Bové. Réponse de l'état-major de la LCR : c'est déjà trop tard, la campagne d'Olivier Besancenot est lancée, il n'est plus temps de discuter. Cela n'a pas empêché certains militants de la LCR de s'engager derrière M. Bové.

Pour tous, l'important "c'est de créer une dynamique", explique un militant d'un collectif parisien : "Ensuite on verra." "Si au mois de mars, on sent que ça ne prend pas, on reposera le débat", confie-t-il. Roland Mérieux confirme : "C'est une candidature responsable, pas une candidature jusqu'au-boutiste."

 

Nabil Wakim

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