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Gauche ouvrière et chrétienne
15 janvier 2007

Impôts et sérieux

DANS LEUR PROGRAMME LES SOCIALISTES AVAIENT POSE DES JALONS CONCERNANT LES IMPOTS,SI ROYAL ET SON ENTOURAGE SUIVAIT CE QUE LES SOCIALISTES AVAIENT MIS NOIR SUR BLANC  IL Y AURAIT MOINS DE CACAPHONIE;MAIS VOILA,ROYAL NE VEUT ABSOLUMENT PAS FAIRE CE QUE LE PARTI A ELABORE ET EN NOMMANT DSK POUR  UNE MISSION SUR LES DEPENSES PUBLICS QUE CELA FAIT SERIEUX ET CELA PROUVE QUE LE PS PENCHE PLUS A DROITE QU'A GAUCHE.

NOUS NOUS APERCEVONS QU'ENFIN DE COMPTE C'EST UN SUJET QUI RISQUAIT,QUI RISQUE DE NE PAS ETRE SUJET DE CAMPAGNE POUR NE PAS FROISSER CERTAINES SENSIBILITES DONT LE PATRONAT ET LES RICHES.

LA DROITE N'ONT PLUS N'EN PARLE PAS ,MAIS AVEC ELLE NOUS SAVONS A QUELLE SAUCE NOUS ALLONS ETRE MANGES

CAR,GAGNER LE SMIC ,OU MOINS,C'EST LOIN D'ETRE LA RICHESSE.

AU MOINS ,AVEC LES 125 PROPOSITIONS DES ANTILIBERAUX,QUE REPRENDS BUFFET,NOUS SAVONS CE QUI SERA FAIT CONCERNANT LES IMPOTS .

IL EST TOUT A FAIT NORMAL QUE CEUX QUI GAGNE BEAUCOUP PAYENT DES IMPOTS EN CONSEQUENCE ET CE NE SONT PAS LES "PETITS"QUI DOIVENT PAYER POUR EUX.

IL EST JUSTE AUSSI QUE LES ENTREPRISES QUI FONT DES BENEFICES SOIENT TAXES EN CONSEQUENCES.

QUE CE SOIT LE CANDIDAT UMP OU LA CANDIDATE SOCIALISTE ,ILS SONT TOUS LES DEUX DANS LE FLOU TOTAL CONCERNANT LES IMPOTS DONT LES FRANCAIS SONT ENDROITS DE CONNAITRE LEURS INTENTIONS.

QU'UNE CAMPAGNE COMMENCE OU PAS PAR LE SUJET DES IMPOTS CELA N' EST PLUS LE PROBLEME ;MAINTENANT,LES FRANCAIS DOIVENT SAVOIR,CONNAITRE LES INTENTIONS DE ROYAL ET SARKOSY SUR LES IMPOTS.

LES FRANCAIS CONNAISSENT LES INTENTIONS DES ANTILIBERAUX QUI EUX ONT TOUJOURS ETE CLAIRS.

LA GAUCHE OUVRIERE AUSSI A TOUJOURS ET CLAIR,IL N'Y A QU'A VOIR SES IDEES.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.






   

Impôts et sérieux
         

LE MONDE | 13.01.07 | 12h49  •  Mis à jour le 13.01.07 | 15h48

         

                               
                  
                  






               
                  

La campagne présidentielle commence dans la confusion. A cent jours du premier tour, la polémique entre François Hollande, premier secrétaire du PS, et Jean-François Copé, ministre délégué au budget, à propos de la fiscalité applicable aux classes moyennes, augure mal du niveau et de la clarté des débats.

 

La fiscalité sera un sujet majeur pour le président élu en 2007. Quant au malaise des classes moyennes, il s'agit d'un sujet central, dont les répercussions pourraient se faire sentir dans les scrutins à venir. Autant dire qu'il est consternant de voir ces questions traitées de façon rapide et sommaire, voire caricaturale.

M. Hollande a lancé, mercredi 10 janvier, l'idée d'augmenter les impôts des contribuables qui gagnent plus de 4 000 euros mensuels net. Ce qui correspond, pour un salarié, à une rémunération de cadre, plus supérieur que moyen, mais ne constitue certes pas le seuil de la "richesse". L'idée, d'ailleurs, n'a pas été reprise, vendredi, lors de ses voeux au conseil régional de Poitou-Charentes, par Mme Royal elle-même. Celle-ci a écarté "toute fiscalité nouvelle qui décourage le travail ou l'effort". Bref, on ne sait pas ce que ferait le PS si sa candidate était élue.

En réponse à la proposition de M. Hollande, M. Copé a affirmé, vendredi également, sur France Info, que les revenus des classes moyennes vont de 1 000 à 4 000 euros mensuels. Utiliser une fourchette aussi large revient à vider de sens ce concept. En outre, si un revenu mensuel de 1 000 euros correspond aux classes moyennes, à quel niveau devrait se situer le revenu d'un salarié pour être qualifié de "modeste" ? En dessous du SMIC ? En affirmant encore qu'un professeur certifié en fin de carrière gagne 4 100 euros, et un conducteur de TGV un montant comparable, M. Copé s'est attiré des démentis cinglants des syndicats, mais aussi de la SNCF, ce qu'il aurait pu éviter.

Ces approximations sont d'autant plus regrettables que, pour le moment, les options des uns et des autres restent plutôt floues sur des sujets essentiels. Il faut donc souhaiter que les vraies questions soient posées, et de la façon la plus claire possible : quelle politique fiscale veut-on ? Faut-il privilégier la stabilité, voire la baisse des prélèvements obligatoires, ou le désendettement de l'Etat ? Est-il souhaitable ou non de rééquilibrer la fiscalité entre le travail et le capital ? Telles sont quelques-unes des interrogations auxquelles les candidats et leurs représentants devraient apporter des réponses nettes et précises, afin que les électeurs puissent choisir entre des politiques bien définies.

Ce retour à un peu de sérieux est d'autant plus urgent que, au-delà de la campagne présidentielle elle-même, faire montre de légèreté, voire de désinvolture, n'est certainement pas la meilleure façon de lutter contre la défiance à l'égard de la sphère politique.


Fiscalité: les socialistes cherchent la bonne recette

DSK est resté flou sur les intentions de Royal concernant l'impôt sur le revenu.

Par Jean-Dominique MERCHET

QUOTIDIEN : lundi 15 janvier 2007

    

Aussi limpide que le code des impôts ! La position du PS sur la fiscalité, en particulier sur l'augmentation de l'impôt sur le revenu des classes supérieures, ne gagne pas en clarté au fil des jours. Ainsi Dominique Strauss-Kahn a estimé, hier soir au Grand Jury RTL- le Monde- LCI : «En aucun cas, nous ne devrons augmenter les prélèvements obligatoires.» «Ségolène Royal est de mon avis», a martelé son ancien rival, à qui la candidate a confié, jeudi, une mission sur les finances publiques. «Il y aura sans doute des points sur lesquels il faudra baisser les impôts», a même ajouté l'ancien ministre des Finances, visant la taxe d'habitation. Il a toutefois concédé qu'il «faudra revenir sur une part des baisses d'impôts» . Or, le «Projet socialiste», adopté en juin, est beaucoup plus tranché : «Nous reviendrons sur les baisses d'impôts accordées depuis 2002 aux hauts revenus», promet-il. Pas sur «une part» d'entre elles.

«A titre personnel» . Jeudi, les déclarations de François Hollande sur l'augmentation de l'impôt pour les «riches» qui gagnent plus de 4 000 euros avaient mis le feu aux poudres. Hier soir, le nouveau conseiller fiscal de Ségolène Royal les a balayées d'un revers de main : «François Hollande s'est exprimé à titre personnel», puisque ces propositions «n'ont pas été débattues au sein du PS» . Vendredi, la candidate avait déjà désavoué les propos de son compagnon.

Au sein du PS, il faut se retourner vers l'aile gauche pour trouver des soutiens à la proposition de Hollande. Benoît Hamon, dirigeant du NPS, pense qu'il est «nécessaire de dire qu'il faudra augmenter certains impôts» . «On ne peut parler d'augmenter les crédits pour le logement, l'éducation et la recherche et ne pas poser la question des financements.»

Pour beaucoup de socialistes, en revanche, la question fiscale est d'abord un piège dans lequel la droite rêve de les voir tomber. Celle-ci a beau jeu de dénoncer «la fiscacophonie», selon le mot de Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP. La hausse des impôts ? « Débat inopportun. Ce n'est pas là-dessus qu'il fallait commencer une campagne», réagit le fabiusien Henri Weber, qui se moque, au passage, de ceux qui entonnent, comme Georges Marchais en son temps, qu' «il faut prendre l'argent là où il est» . Weber va même plus loin : «Nous ne sommes pas, par principe, hostiles aux baisses d'impôts, à condition de financer les services publics et de réduire la dette. Mais dans un avenir prévisible, la question n'est pas à l'ordre du jour.»

Certes, «le PS est favorable à l'impôt qui corrige les inégalités», note Jean-Christophe Cambadélis, proche de DSK, mais «à un certain niveau de prélèvement, les couches moyennes financent une société dans laquelle les classes populaires sont assistées» . Et cela «va renvoyer ces classes moyennes sur un vote pour Bayrou» , assure-t-il.

«Alliance». L'entourage de Ségolène Royal est encore plus sévère. «Alors que, pendant longtemps, nous avons été identifiés aux nationalisations, il ne faut pas que nous soyons aujourd'hui identifiés à la fiscalisation», prévient Christophe Caresche. Sur les marchés du XVIIIe arrondissement de Paris, il a constaté : «Beaucoup de nos électeurs se sentent concernés par l'affaire des 4 000 euros.» Pour Arnaud Montebourg, porte-parole de la candidate, «nous avons à construire une alliance entre des classes populaires surfiscalisées par le TVA et les impôts locaux et les classes moyennes qui ont été massacrées fiscalement par la droite» . Fiscalement limpide, non ?

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