israel preparerait des frappes contre les sites nucleairs
COMME IL EST SOUVENT DIS:IL N' A PAS DE FUMEE SANS FEU D'AUTANT PLUS QU'ISRAEL AVAIT DEJA FAIT LA MEME CHOSE EN IRAK EN 1981.
ET AUSSI ,ISRAEL A DIS PLUSIEURS FOIS QU 'IL NE PERMETTRAIT PAS A L'IRAN D'AVOIR L'ARME ATOMIQUE.
BIEN QU'IL Y AIT DES DEMENTIS OFFICIELS PLUS OU MOINS LABORIEUX,L'ACTION D'ISRAEL CONTRE LES SITES NUCLEAIRES IRANIENS EST A PRENDRE AU SERIEUX.
CAR,IL EST DIS QU'ISRAEL LE FERAIT SI LES ETATS UNIS NE REAGISSAIENT PAS.
SI ISRAEL FESAIT CES FRAPPES CE SERAIT AVEC LA BENEDICTION DES ETATS UNIS.
PERSONNE POUR L'INSTANT N'EST SUR DE CES REVELATIONS NI NE SAIT LES CONSEQUENCES SUR LA REGION D'UNE TELLE ACTION.
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
L’État hébreu échafauderait-il en secret des plans de frappes atomiques pour détruire les sites nucléaires iraniens ? C’est ce qu’a révélé, en tout cas, dans son édition d’hier, l’hebdomadaire britannique Sunday Times.
Après
avoir détruit le réacteur nucléaire irakien d'Osirak en 1981, par des
frappes aériennes, Israël prépare une attaque contre les sites
nucléaires iraniens en utilisant cette fois-ci des armes atomiques.
Citant
des sources militaires israéliennes, le journal londonien Sunday Times
affirme que l’État hébreu est en train de mettre au point un plan de
destruction des installations iraniennes d'enrichissement de l'uranium
par une frappe aérienne au cours de laquelle l'arme nucléaire tactique
sera utilisée.
Même si un haut responsable israélien a cependant
jugé "absurdes" ces informations, il n’en demeure pas moins que les
informateurs de la publication indiquent que deux escadrilles de
l'armée de l'air israélienne sont actuellement en train de s'entraîner
pour détruire ces installations lors d'une frappe unique. Il semblerait
que ce plan ressemble comme deux gouttes d’eau à celui qu'aurait
envisagé les États-Unis, comme l’avait rapporté un article publié en
avril dernier par le magazine américain New Yorker. Pour rappel, La
Maison-Blanche avait démenti ces informations. À en croire ces sources,
les avions israéliens viseraient trois cibles différentes. Il s’agit de
l'usine d'enrichissement de Natanz, une installation de conversion de
l'uranium près d'Ispahan, ainsi qu’un réacteur à eau lourde à Arak,
tous situés au sud de Téhéran. Lors de cette attaque, il est prévu
l'utilisation de missiles conventionnels guidés par laser pour ouvrir
des tunnels avant l'utilisation de bombes atomiques tactiques, d'une
puissance équivalente à un quinzième de la bombe d'Hiroshima.
L’hebdomadaire britannique ajoute, toujours selon ses sources, que les
pilotes israéliens auraient, ces dernières semaines, effectué des vols
d'entraînement jusqu'à Gibraltar pour s'entraîner au long trajet aller
et retour de plus de 3 200 kilomètres pour atteindre les cibles
iraniennes, affirme le journal, qui croit savoir que trois plans de vol
différents ont été mis au point, dont un prévoit le survol du
territoire turc.
L’état-major de l’armée israélienne aurait retenu
l'option de l'arme nucléaire tactique, dont l'explosion aurait lieu en
profondeur pour éviter des retombées radioactives, car craignant que
des bombes conventionnelles ne soient pas assez efficaces contre des
installations bien défendues. "Dès que le feu vert sera donné, il y
aura une mission, une frappe et le projet nucléaire iranien sera
détruit", a révélé, au Sunday Times, un militaire israélien sous
couvert de l’anonymat. Israël a toujours refusé d'écarter l'hypothèse
de frappes préventives, à l'image du raid aérien lancé en 1981 contre
le réacteur nucléaire irakien d’Osirak, bien que l’opération soit très
risquée, d’où les hypothèses d'analystes estimant que dans le cas de
l'Iran, Israël ne pourrait se lancer seul dans une telle offensive.
Ceci
étant, en dépit des sanctions prises contre elles en raison de leur
programme nucléaire, les autorités iraniennes ont toujours l'intention
d'installer 3 000 centrifugeuses à Natanz, où deux cascades de
164 centrifugeuses sont déjà en service.Toutefois, le Sunday Times
prend le soin de préciser que les informations sur cette menace
pourraient avoir filtré volontairement afin de faire pression sur
l'Iran pour qu'elle renonce à ses projets.
K. ABDELKAMEL