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Gauche ouvrière et chrétienne
29 décembre 2006

La France ouvre 62 métiers aux travailleurs roumains et bulgares

le fait qu'il y ait 62 metiers,en france,ouvert aux travailleurs roumains et bulgares est encore un cadeau au patronat.

les patrons vont pouvoir embaucher des ouvriers etrangers a moindre coups/salaires tres minimum ainsi que les primes ,ils pourront ainsi faire passer les herues supplementaires en pertes et profits.

ils auraient pu embaucher des français mais ils,les patrons,sont obliges de les payer au tarif legal et sur la base des 35heures et payer les heures supplementaires .

mais,les patrons de ces fameuses branches n'ont jamais voulu se plier a la loi donc l'ouverture de ces 62 metiers aux ouvriers de l' ue va leur permettre de faire du benefice sur le dos de leurs nouveaux employes qui eux n'oseront pas se rebiffer sauf s'ils considerent qu'ils sont exploites mais en attendant c'est tout benefice pour le patronat.

le president de la G.O.C.


La France ouvre 62 métiers aux travailleurs roumains et bulgares



PARIS (Reuters) - Gérard Larcher annonce l'ouverture du marché du travail français pour 62 métiers connaissant des difficultés de recrutement aux ressortissants de Bulgarie et de Roumanie à compter du 1er janvier 2007, date à laquelle ces deux pays intégreront l'Union européenne.

"Le 1er janvier, les travailleurs roumains et bulgares pourront dans 62 métiers qui ne trouvent pas aujourd'hui de réponse en termes d'offres d'emploi rentrer dans ces métiers", a déclaré le ministre délégué à l'Emploi lors d'une conférence de presse.

"C'est donc une ouverture maîtrisée, progressive autour des métiers en tension qui est appliquée aux nouveaux entrants", a-t-il souligné en rappelant que les mêmes conditions sont en vigueur depuis le 1er mai pour huit autres pays d'Europe centrale et orientale, dont l'adhésion à l'UE remonte à mai 2004.

Les 62 métiers dits "en tension" relèvent de sept secteurs économiques qui sont le BTP (ouvrier du béton, charpentier, carreleur, couvreur, menuisier, conducteur de travaux, etc.), l'hôtellerie et la restauration (cuisinier, serveur, etc.), l'agriculture (maraîcher-horticulteur, arboriculteur-viticulteur, éleveur de volaille, de porcs, de lapins, etc.).

On recense également la mécanique et le travail des métaux (chaudronnier-tôlier, régleur sur machine-outil, tuyauteur industriel, ajusteur-mécanicien, etc.), les industries de "process" (dans l'agroalimentaire, le verre, le papier-carton, etc.), le commerce (vente à distance, représentant à domicile, attaché commercial, etc.) et la propreté (laveur de vitres, agent d'entretien, etc.).

PAS "D'INVASION"

Gérard Larcher a dressé un bilan des sept premiers mois d'ouverture aux travailleurs des huit Etats membres déjà bénéficiaires de cette ouverture partielle (Lituanie, Lettonie, Estonie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie et Hongrie) et souligné le caractère limité de l'afflux de leurs ressortissants.

"Nous avons vu depuis maintenant sept mois qu'il n'y avait pas eu d'invasion avec au contraire parfois régularisation de situations qui n'étaient pas des situations légales", a relevé le ministre.

Il a fait état de 1.545 demandes d'autorisation de travail permanentes de mai à octobre 2006, contre 1.061 en 2005, soit une progression de 45%.

Les demandes d'autorisation provisoires ont quant à elles progressé de 24% à 1.216 sur la même période après 978 en 2005.

C'est le travail saisonnier agricole qui reste l'activité la plus demandée avec 8.215 requêtes enregistrées sur la période janvier-septembre 2006, contre 6.777 au cours de la même période en 2005, soit une augmentation de 27%.

Les Polonais sont les principaux demandeurs avec environ 80% des demandes d'autorisations permanentes et 74% des demandes provisoires, devant les Hongrois (9% des demandes permanentes) et les Tchèques (10% des demandes permanentes).

Parallèlement à cette ouverture du marché du travail, Paris négocie "des mesures de lutte contre le travail illégal et de contrôle de la déclaration", a précisé Gérard Larcher.

L'ouverture du marché du travail français aux ressortissants roumains et bulgares a fait l'objet d'une circulaire du ministère de l'Emploi en date du 22 décembre.

 

 

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