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Gauche ouvrière et chrétienne
29 décembre 2006

Le contrat d'avenir ne tient pas ses promesses

LE GOUVERNEMENT MENT AUX FRANCAIS ET LES ARNAQUES TOUT CELA POUR FAIRE BAISSER LE CHOMAGE.

POUR AVOIR UN BOULOT LE FRANCAIS EST ARNAQUE MAIS PAS LE PATRON.

CE QUE LA MAJORITE DES FRANCAIS NE SAVENT PAS C'EST QUE LES ADMINISTRATIONS ET LES COLLECTIVITES NE COTISENT PAS AU CHOMAGE,CE QUI FAIT QUE CERTAINS AVANTAGES NE SONT PAS POUR CEUX QUI ESPERENT ETRE PRIS DANS UNE ADMINISTRATION OU UNE COLLECTIVITE.

MAIS,LE GOUVERNEMENT EST EST FORT POUR AMENER LES CHOMEURS EN BATEAU ET POUR LES ARNAQUER.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.


    Le contrat d'avenir ne tient pas ses promesses


   
 

   

110 000 contrats d'avenir ont été signés cette année. Ouvert aux bénéficiaires de minima sociaux, ce dispositif profite aussi aux collectivités locales.

   

   

« J'étais Rmiste. Je suis passée à l'ANPE. Une annonce a attiré mon attention. C'était un contrat d'avenir pour un poste de secrétaire. » Nathalie revient dès le lendemain, avec son CV et sa lettre de motivation. « Ce contrat de réinsertion, c'était une vraie aubaine pour reprendre pied. » La jeune femme reçoit une jolie plaquette d'information avec toutes les garanties. « J'allais toucher mon RMI, plus mon salaire et au quatrième mois une prime de 1 000 €, à condition de travailler plus de 78 heures par mois et de signer un contrat de six mois minimum. J'ai dit banco ! » Nathalie passe un entretien avec son futur employeur, une collectivité territoriale. « Le soir même, j'apprenais que j'avais le poste. »

Ambiance chaleureuse, des collègues formidables, tout va pour le mieux pour Nathalie, qui a démarré début novembre. « Le 5 décembre, j'ai perçu normalement mon RMI. Heureusement, car j'apprenais que ma paye de novembre me serait versée en retard, avec celle de décembre. Je pouvais tout de même respirer et acheter mes cadeaux de Noël. »

Le père Noël, Nathalie n'y croira pas longtemps. Elle vient de recevoir un courrier de la Caf, qui lui versait son RMI. Elle lui réclame 360,88 €. « Je suis passée en RMA (contrat minimum d'activité). La conseillère Caf m'a expliqué que je travaille et que je ne peux donc pas percevoir le RMI. Et qu'en revanche mon employeur, qui a embauché un Rmiste, a droit à une aide à l'embauche. Directement prélevée sur le RMI du Rmiste. Soit 360,88 €. » Na- thalie, qui percevait jusqu'alors 438,66 € de RMI, ne touchera plus que la différence, soit 77,78 €.

En fait, l'État récupère d'une main ce qu'il donne de l'autre. Avec son salaire (777 €), les revenus de la jeune mère de famille vont s'élever à 854,78 €. Ce n'est pas le Pérou quand on a un enfant à charge. Et c'est loin de ce que l'ANPE lui avait annoncé. « Je suis très très heureuse d'avoir du travail, bien plus qu'en restant à la maison à attendre que le RMI tombe tous les mois », tient à préciser la jeune femme.

Elle veut cependant dénoncer « ce mensonge d'État ». Sans oublier la promesse des 1 000 €, cette prime de retour à l'emploi qu'elle n'est pas du tout sûre de percevoir. « Il y a un petit bémol ! Pour bénéficier de cet avantage, il faut que l'employeur cotise à l'assurance chômage. » Or, les administrations et les collectivités ne cotisent pas. Nathalie a tenté un recours. Sans grand espoir.

Monique GIRARD.

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