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Gauche ouvrière et chrétienne
23 octobre 2006

L'Europe est gagnée par le débat sur la compatibilité du voile islamique et avec l'intégration

ENFIN,EN EUROPE D'AUTRES PAYS QUE LA FRANCE OSENT VOULOIR INTERDIRE,D'UNE FACON OU D'UNE AUTRE,LE PORT DE LA BURQA DONT RIEN N'EST INDIQUE DANS LE CORAN QUE SON PORT EST OBLIGATOIRE MAIS QUE CE SONT CEUX QUI VEULENT L'INTERDICTION DE LA LIBERTE DE LA FEMME QUI L'ONT IMPOSE DEPUIS DES ANNEES.

IL EST DONC GRAND TEMPS QUE LES ETATS MEMBRES DE L'UE  SE MOBOLISENT POUR RENDRE LA LIBERTE DE CES FEMME QUI SONT"EMPRISONNEES"DANS CETTE BURQA.

LES MUSULMANS ET LES MUSULMANNES DOIVENT RESPECTER ET PRATIQUER LES COUTUMES DES PAYS OU ILS VIVENT.

D'AILLEURS,PLUSIEURS PAYS MUSULMANS INTERDISENT CET SORTE DE TENUE CHEZ EUX.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.

 

L'Europe est gagnée par le débat sur la compatibilité du voile islamique et avec l'intégration

         
Les Pays-Bas veulent interdire le port de la burqa
         

LE MONDE | 21.10.06 | 12h14  •  Mis à jour le 21.10.06 | 15h13         

                                         

                                      

               
                  
                  





               
                  

Le débat sur le port du voile islamique, qui avait valu à la France de vives critiques, prend de l'ampleur en Europe. S'il avait été mené en France au nom de la laïcité, il est lié, dans les autres pays, aux problèmes d'intégration rencontrés avec certaines communautés de religion musulmane.

Le gouvernement de Tony Blair vient de rompre avec un tabou outre-Manche, en s'interrogeant sur le bien fondé de marquer sa différence en obligeant les femmes à porter des vêtements qui cachent totalement leur visage, comme le niqab ou la burqa.

 

Cette interrogation n'est pas le seul fait des sociétés européennes. En Egypte, le doyen de l'université de Helwan, près du Caire, vient de relancer la polémique en bannissant récemment le niqab, voile qui ne laisse apparaître que les yeux, du foyer de sa résidence universitaire.

Le Parlement des Pays Bas a eu, jeudi 19 octobre, un débat sur l'attitude à adopter. La ministre de l'immigration et de l'intégration, Rita Verdonk, y a estimé qu'il fallait prévenir le port, dans les lieux publics, de la burqa - qui couvre intégralement le corps, y compris les yeux - tout comme celui d' "autres voiles couvrant le visage".

Une majorité de députés s'était ralliée, dès décembre 2005, à une proposition de Geert Wilders, dissident du parti libéral VVD et fondateur d'un nouveau parti populiste, le Parti pour la liberté (PVV), afin d'interdire totalement la burqa. Adversaire résolu de l'islam radical, M. Wilders, plusieurs fois menacé de mort, vit sous haute protection.

Convoquée par les députés pour s'expliquer sur les lenteurs du gouvernement dans ce dossier, Mme Verdonk a promis d'agir dès qu'elle serait en possession du rapport demandé à une commission d'experts composée de juristes, d'un islamologue et d'un imam, et qui doit lui être remis le 7 novembre. Elle a déclaré, à titre personnel, qu'elle se prononçait contre le port d'un vêtement qui, dit-elle, n'a pas sa place dans une société "où les gens doivent pouvoir se regarder dans les yeux". Selon la ministre, la burqa est un obstacle à une bonne intégration.

Traduisant les réticences d'une partie du courant chrétien démocrate, hostile à toute entrave à la liberté religieuse, le ministre de la justice, Ernst Hirsch Ballin, a indiqué que les experts s'étaient vus confier une mission plus large que la simple étude des moyens légaux d'interdiction.

Mais sa collègue Maria van der Hoeven, titulaire du portefeuille de l'enseignement, s'est clairement prononcée contre le port de vêtements trop couvrants pour les étudiantes comme les enseignantes. La ministre est soutenue par l'Union des universités (VSNU).

Le débat actuel est influencé par celui qui a eu lieu dans la Flandre voisine. Le parlement régional de cette région belge a voté, en 2004, une motion interdisant le port du voile intégral, estimant que toute personne circulant sur la voie publique devait pouvoir être identifiée.

En Allemagne, la polémique a été relancée le 15 octobre dans l'édition dominicale du quotidien Bild par des personnalités politiques d'origine turque qui ont exhorté les femmes musulmanes vivant dans le pays à "enlever le voile" pour mieux s'intégrer à la société.

"Rejoignez le monde actuel, rejoignez l'Allemagne, c'est ici que vous habitez", avait plaidé, notamment, Ekin Deligöz, une élue Verte au Bundestag. Selon une autre députée, la social-démocrate Lale Akgün, marcher dans la rue sans porter le voile n'est pas un "péché", c'est une question d' "égalité des droits" entre l'homme et la femme.

Depuis, Mme Deligöz a reçu des lettres de menaces et des courriels au ton désobligeant émanant, selon elle, "à 90 % d'hommes". Plusieurs organisations représentant une vision traditionnelle de l'islam ont dénoncé cette initiative, défendue par des responsables politiques allemands.

"Je vois le voile comme un signe politique d'isolement, voire d'oppression lorsqu'il est imposé aux jeunes filles et aux femmes", acommenté la secrétaire d'Etat à l'intégration, la chrétienne-démocrate Maria Böhmer (CDU).

Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles) et Antoine Jacob (Berlin)

Article paru dans l'édition du 22.10.06

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Commentaires
W
Je vis en Angleterre et c'est assez étonnant de voir les Britanniques se "réveiller" sur la question du voile. Comme si le sujet était enfin débatable...
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