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Gauche ouvrière et chrétienne
4 octobre 2006

Apprentissage à 14 ans : ça ne prend pas

DE ROBIEN ET LE GOUVERNEMENT MALGRES LEUR EFFET D'ANNONCE SUR L'APPRENTISSAGE DES 14ANS ,CE DERNIER N'A PAS PRIS.

DE VILLEPIN ET SON GOUVERNEMENT N'AVAIENT PAS VOULU ECOUTER LES PROFESSIONELS DE L'ENSEIGNEMENT ,ILS ONT SONT POUR LEUR FRAIS.

ILS POURRAIENT MAINTENANT RECONNAITRE LEUR ERREUR MAIS NATURELEMENT,ILS N'EN FERONT RIEN ET MEME ILS PERSISTENT POUR DIRE QUE CELA IRAIT MIEUX DANS UN AN.

IL EST CERTAIN QUE SI UN JEUNE DE 14 ANS AVAIT UN CONTRAT D'APPRENTISSAGE ET QUE LE PATRON DOIT PAYER 20% DU SMIG,CE JEUNE SERAIT OBLIGER DE TRAVAILLER AUTANT QU'UN AUTRE APPRENTIS PLUS AGE,LE PATRON NE REGARDERA PAS S'IL N' A QUE 14ANS.

CE GOUVERNEMENT A DANS CE DOSSIER,COMME DANS BEAUCOUP D'AUTRES, VOULU IMPOSER SANS ECOUTER NI NEGOCIER ET LA ENCORE IL S'EST CASSE LES DENTS.

A VOULOIR FAIRE TROP D'EFFETS D'ANNONCES POUR FAIRE CROIRE AUX FRANCAIS QUE L'ON FAIT QUELLEQUE CHOSES POUR LES JEUNES ET SURTOUT POUR VOULOIR SIMPLEMENT CALMER LA CRISE DES BANLIEUES ,ON ARRIVE A UN RESULTAT PRES DU ZERO.

ENCORE UNE FOIS CE GOUVERNEMENT A PROUVER SON INCAPACITE A GERER LES VRAIS PROBLEMES DES FRANCAIS ET DE LA JEUNESSE EN PARTICULIER.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.


    Apprentissage à 14 ans : ça ne prend pas
   

   
   En novembre 2005, après l'annonce-choc de Dominique de Villepin, le ministre de l'Éducation, Gilles de Robien, promettait « au moins 15 000 apprentis juniors » dès la rentrée 2006. On est loin du compte. Pour tout l'Ouest - Basse-Normandie, Bretagne, Pays de la Loire -, une seule classe a été créée, au lycée privé Saint-Michel de Priziac, dans le Morbihan.

   

Où sont les nouveaux apprentis junior, inventés par le gouvernement en pleine crise des banlieues ? Pas dans l'Ouest, en tout cas.

   

 

Des nouvelles classes d'apprentis de 14 ans ! Ce fut l'annonce choc de Dominique de Villepin, le 7 novembre 2005, sur TF1, en pleine crise des banlieues. Dans la foulée, le ministre de l'Éducation Gilles de Robien promettait « au moins 15 000 apprentis junior » dès la rentrée 2006.

On est loin du compte. En Bretagne, Pays-de-la-Loire et Basse-Normandie, les rectorats concèdent qu'une seule classe a été créée, dans un lycée privé du Morbihan ! Au ministère, un conseiller arrondit le chiffre à 2000 apprentis junior dans l'Hexagone. Notamment en Alsace, la seule Région de droite. Les autres bloquent les subventions. « La formation professionnelle est de la compétence des Régions, on ne peut rien y faire », soupire-t-on au ministère.

Effet d'annonce

Mais le frein n'est pas seulement politique. Les enseignants de lycées professionnels rechignent. Certains responsables de centres de formation des apprentis (CFA) aussi : « À partir du moment où l'apprenti est payé 20 % du smic, les employeurs risquent de demander un certain rendement au jeune de 14 ans », déplore un directeur de CFA breton. « Pour un apprentissage réussi, il faut travailler sur le parcours du jeune, bien identifier ses aptitudes, ses souhaits. Ce n'est pas simple à 16 ans, encore moins à 14 ans », ajoute un de ses collègues de la Sarthe.

Surtout, beaucoup de formateurs reprochent au gouvernement d'avoir cédé au goût de l'effet d'annonce, au mépris de l'existant. C'est-à-dire des classes préparatoires à l'apprentissage (CPA), créées voilà dix ans pour des ados de 15 ans. Ces pré-apprentis, issus de classes de 5e et 4e, partagent leur temps entre les cours et les stages non rémunérés, dans plusieurs entreprises, en attendant un premier contrat, à 16 ans.

Depuis la rentrée, cette « ancienne » formule continue de fonctionner, pour 10 000 jeunes. Au ministère, on évoque maintenant une « transition d'un an » vers l'apprentissage junior.

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