Fatah/Hamas : Abbasappelle au calme
MALHEUREUSEMENT, LA GUERRE CIVILE QUI S'ABAT ACTUELLEMENT EN CISJORDANIE N'EST PAS SURPRENANTE.
QUAND D'UN COTE UN PRESIDENT,MEME S'IL N'EST PAS TOUT "BLANC",ESSAYE D'AVOIR UN GOUVERNEMENT DE CONSESNSUS ET AVOIR LA PAIX DANS SON PAYS ET FAIT TOUT SE QU'IL PEUT POUR QUE LES ETATS UNIS,L'EUROPE,ET ISRAEL RECOMMENCENT A LES AIDER FINANCIEREMENT ET CELA EN VOULANT QUE LES PALESTINIENS RECONNAISSENT ISRAEL ET APPLIQUENT LES ACCORDS SIGNES ENTRE CES DEUX PAYS ;ET QUE DE L'AUTRE COTE LE GOUVERNEMENT ACTUEL REFUSE LES PROPOSITIONS DE LEUR PRESIDENT ET AUSSI DE RECONNAITRE ISRAEL;LA GUERRE CIVILE NE POUVAIT QU'ECLATER.
NOUS ESPERONS QUE LES DEUX PARTIS CESSERONT TOUT COMBAT ET QU'ENFIN ILS TROUVERONT UN CONSENSUS POUR FORMER UN GOUVERNEMENT UNISSANT LES PROTAGONISTES ET QU'ILS RECONNAITRONT ISRAEL.
TOUS LES PALESTINIENS,DE N'IMPORTE QUEL COTE QU'ILS SE TROUVENT,NE PEUVENT LAISSER TOMBER LEUR PAYS DANS LA MISERE ET LA RUINE D'OU IL NE RISQUERAIT SANS DOUTE DE PAS S'EN SORTIR .
POUR L'INTERET DE TOUS LES PALESTINIENS,IL SERAIT TEMPS DE METTRE LEURS RENCOEURS DE COTE ,ILS EN SORTIRONT GRANDIS,ET DE FAIRE EN SORTE QU'ILS PUISSENT ENFIN VIVRE DANS LA PAIX ET RECONSTRUIRE LEUR PAYS.
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
CISJORDANIE |
Fatah/Hamas : Abbas
appelle au calme
NOUVELOBS.COM | 02.10.06 | 17:57
Les affrontements meurtriers entre partisans
du Fatah et du Hamas ont fait 8 morts et au moins 100 blessés. Abbas
ordonne une enquête.
Les policiers du Hamas face à la milice du Fatah (AP) |
L
e président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a lancé un appel
au calme et a ordonné l'ouverture d'une enquête dimanche 1er
octobre après les très violents affrontements qui ont opposé dans la
journée partisans du Fatah et sympathisants du Hamas. A Gaza, une
manifestation de fonctionnaires et policiers fidèles à Mahmoud Abbas a
dégénéré. Les échanges de tirs entre miliciens du Hamas et manifestants
et d'autres violences ont fait huit morts et au moins 100 blessés,
selon un nouveau bilan fourni par des responsables hospitaliers.
Peu
après l'annonce de ces affrontements dans la Bande de Gaza, des
dizaines de partisans du Fatah ont mené une action de représailles à
Ramallah, en Cisjordanie, en allant saccager et incendier le siège du
gouvernement, vide au moment des faits, en attaquant des bureaux du
Hamas et en brandissant la menace d'une grève massive lundi. A Hébron,
des militants liés au Fatah ont bloqué des routes au moyen de pneus
enflammés et pillé les bureaux de parlementaires du Hamas, mettant le
feu au mobilier dans la rue.
Et à Naplouse, des membres armés du Fatah ont attaqué un centre
pour femmes du Hamas et échangé des tirs avec des militants du
Mouvement de la Résistance islamique.
A Gaza, fonctionnaires et
policiers manifestaient pour protester contre les retards et les
complications dans le versement de leurs salaires, impayés depuis des
mois.
Appel au calme
Après ces violences, les
plus graves depuis l'arrivée du Hamas au pouvoir, le président de
l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a lancé un appel au calme. Il a
condamné les affrontements "dans les termes les plus forts" et a
ordonné l'ouverture d'une enquête officielle.
"Ces confrontations
ont franchi la ligne rouge, que nous avons évité de franchir pendant
quatre décennies", a-t-il dit dans un discours diffusé par la
télévision palestinienne.
Mahmoud Abbas, qui se trouvait en
Jordanie, a ordonné aux agents des services de sécurité de mettre fin à
leurs actions de protestation et de retourner à leur poste et a appelé
les miliciens du Hamas à déserter la voie publique. Il a aussi exhorté
le Premier ministre et son cabinet à "prendre leur responsabilité en
préservant la loi".
Dimanche soir, le ministre de l'Intérieur Saïd
Siyam a ordonné aux miliciens du Hamas de quitter la voie publique,
selon le porte-parole du ministère Khaled Abou Hilal.
Un peu plus
tôt, le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh avait également
appelé à la fin des violences. "En tant que Premier ministre, j'appelle
tous les citoyens à faire preuve de responsabilité" et à dépasser "les
désaccords, particulièrement face à une sérieuse escalade des forces
d'occupation", avait-il dit en référence à Israël.
Il avait pris
la défense des miliciens du Hamas, et critiqué les membres des forces
de sécurité ayant pris part aux troubles, déclarant que leur mission
était de faire cesser les violences, pas d'y participer.
Fusillade mortelle
De
son côté, le président Hosni Moubarak a appelé des diplomates égyptiens
à Gaza à tenir une réunion avec les commandants des services de
sécurité pour faire cesser les violences, selon des responsables
égyptiens.
La radio du Hamas a accusé le président de l'Autorité palestinienne et son Fatah de fomenter les troubles.
Abbas
avait ordonné aux policiers de ne pas participer aux manifestations et
le Hamas avait déployé samedi ses quelque 3.500 miliciens à travers la
Bande de Gaza pour étouffer le mouvement.
La fusillade mortelle a
éclaté près du bâtiment du Parlement palestinien où des centaines de
manifestants réclamaient le paiement des salaires des fonctionnaires.
Des
dizaines de policiers brandissant leurs armes sont venus renforcer les
manifestants. Des centaines de manifestants policiers et civils étaient
présents quand les miliciens ont chargé la foule et ouvert le feu avec
des fusils, des lance-grenades et des armes anti-chars.
Des
affrontements ont également éclaté à Khan Younès, où les policiers
s'étaient rassemblés pour réclamer leur traitement devant la Banque
centrale. Des dizaines d'hommes armés des deux camps se sont fait face
quand des tirs ont éclaté.
Fonctionnaires non-payés
Depuis
l'arrivée au pouvoir du Hamas, qui a remporté les élections en janvier,
le gouvernement ne peut plus payer ses fonctionnaires. Ces derniers
représentent un tiers de la population de Gaza, qui s'enfonce dans la
pauvreté.
Jeudi, le gouvernement palestinien a commencé à verser
des rémunérations partielles à quelque 165.000 fonctionnaires, qui
n'ont pas reçu de salaires complets depuis des mois en raison de
l'embargo économique imposé par les Occidentaux.
Mais les employés
gouvernementaux se plaignent de ce que certains d'entre eux n'aient
encore rien touché et que d'autres aient vu leurs premiers versements
amputés par les banques de commissions et autres intérêts de prêts
bancaires existants. (AP)