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Gauche ouvrière et chrétienne
20 septembre 2006

Maladie d'Alzheimer : les espoirs de la recherche

IL SERAIT BON QUE L'ON PARLE PLUS DE CETTE MALADIE ET QUE CEUX QUI EN SONT ATTEINTS OU LEURS FAMILLES N'AIENT PAS PEUR D'EN PARLER NI D'ALLER SUR LES PLATEAUX TELE POUR PORTER LEURS TEMOIGNAGES ET AINSI FAIRE AVANCER LA RECHERCHE.

ILS SERAIENT BON AUSSI QUE LES POLITIQUES ET EN PARTICULIER LES PRESIDENTIABLES S'ENGAGENT DEVANT TOUS LES FRANCAIS D'AUGMENTER L'AIDE,LES SUBVENTIONS POUR LES CHERCHEURS ET AUGMENTER LEURS NOMBRES.

DE FACON A CE QUE CETTE MALADIE ET CELLES DITES ORPHELINES SOIENT MISES SUR  LE MEME PIED D'EGALITE QUE CELLES DONT ON PARLE PLUS FACILEMENT ET QUI SONT POUR LES LABORATOIRES LES PLUS RENTABLES.

IL FAUT QUE LES POLITIQUES ET DONC LES PRESIDENTIABLES S'ENGAGENT A OBLIGER LES LABORATOIRES A INVESTIR DANS LES MEDICAMENTS ET RECHERCHES MEME POUR LA MALADIE D'ALZHEIMER ET TOUTES LES MALADIES ORPHELINES.

TOUS LES FRANCAIS DOIVENT ETRE TRAITES  SUE LE MEME PIED D'EGALITE MEME EN CE QUI CONCERNE LA RECHERCHE POUR TOUTES LES MALADIES CELA DOIT ETRE UN ENGAGEMENT POLITIQUE.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.


    Maladie d'Alzheimer : les espoirs de la recherche
   

   
   La grande majorité des cas de maladie d'Alzheimer apparaissent après soixante-dix ans.D.R.

   

Cette dégénérescence du cerveau est encore incurable. Des vaccins et des traitements prometteurs sont en cours d'expérimentation. Le point avec le chercheur Luc Buée.

   

 

Connaît-on les origines de la maladie d'Alzheimer ?

Pas vraiment. Elle se manifeste par des accumulations anormales de peptides béta-amyloïdes et de protéines Tau. On pense qu'il y a des prédispositions génétiques. On connaît quelques familles - environ 1 % des cas - pour lesquelles on a identifié des mutations génétiques qui sont une cause directe de la maladie. On a également identifié trois gènes majeurs, qui interviennent dans la synthèse des peptides bêta-amyloïdes (dits A bêta). Ce sont ces peptides qui, en prenant une forme anormale (plus longue), se collent les uns aux autres pour former les plaques amyloïdes. À l'intérieur des neurones eux-mêmes, les protéines Tau, elles aussi modifiées, forment des amas neurofibrillaires dans les cellules. La démence, liée à la maladie d'Alzheimer, vient de la perte des neurones entraînée par ces deux phénomènes.

Pourquoi la maladie touche-t-elle essentiellement des personnes âgées ?

Les cas les plus précoces apparaissent dès 25 ans, la grande majorité après soixante-dix ans. Il semble que les lésions liées au vieillissement facilitent l'expression du mal. D'autres facteurs interviennent. Tout ce qui contribue à la fragilité des neurones. L'obésité, l'hypertension, l'excès de cholestérol multiplient les risques d'apparition de la maladie.

La piste de vaccins a été relancée. Un virus intervient dans la maladie ?

Non. En 1999, un chercheur américain, Dale Schenk, a eu l'intuition d'utiliser le principe de la vaccination. On injecte des A bêta sous leur forme toxique pour stimuler la production d'anticorps. Ça marche très bien sur les souris. L'essai avait été arrêté, en 2002, parce que certains patients avaient développé des encéphalites. Cependant, en examinant le cerveau de patients qui sont morts depuis, on constate bien une baisse des dépôts amyloïdes. Actuellement, au moins cinq essais thérapeutiques sont en cours chez l'homme. Soit en suivant la piste de Schenk, soit en préférant celle d'un sérum : on injecte alors directement l'anticorps produit par génie génétique. C'est une approche plus coûteuse, mais prometteuse.

Les médicaments évoluent eux aussi ?

Ceux qui existent ont plutôt mauvaise réputation, mais ils permettent vraiment de ralentir la dégradation. Des médicaments d'un nouveau type, qui empêchent eux aussi les peptides de s'agréger, vont arriver. D'ici à un ou deux ans, ils devraient être sur le marché. Et il y a d'autres recherches également prometteuses en immunothérapie. Très franchement, il y a cinq ou six ans, on ne pensait pas que tant de voies seraient ouvertes.

Ces résultats sont encourageants. Mais limiter ces agrégats dans le cerveau permet-il vraiment de soigner les symptômes de la maladie ?

C'est encore difficile de le dire. Le gros problème est, pour l'heure, l'absence de test biologique de dépistage précoce. Quand les signes psychiques de la maladie apparaissent, beaucoup de neurones sont déjà perdus. Mais là aussi, les choses avancent bien.

En juillet 2005, un rapport parlementaire sur la maladie d'Alzheimer parlait de « négligence » des pouvoirs publics en termes de recherche. Est-ce vrai ?

Nous regrettons effectivement que l'État se désinvestisse. Il y a eu des efforts pour le sida, pour les maladies rares... L'Alzheimer reste un sujet tabou et la population touchée ne va pas investir les plateaux télévisés pour mobiliser l'opinion. C'est pourtant un vrai problème de santé publique.

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