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Gauche ouvrière et chrétienne
1 septembre 2006

LE GOUVERNEMENT DILAPIDE L'ARGENT DE L'ETAT

ALORS QU'IL DOIT FAIRE DES ECONOMIES ET QUE LA COUR DES COMPTES  LE CRITIQUESUR LES EXONERATIONS DES CHARGES,LE GOUVERNEMENT SUPPRIME LES CHARGES SOCIALES DES PME ET PLUS SPECIALEMENT LES COTISATIONS PATRONALES DE SECURITE SOCIALE.

AVEC CETTE NOUVELLE FAVEUR POUR LES PATRONS ,LE GOUVERNEMENT CROIT QUE LES PME VONT EMBAUCHER?

CELA EST UNE GRAVE ERREUR CAR RIEN NE SERA FAIT PAR LES PME EN FAVEUR DES SALARIES ET DES EMPLOIS,CES PME QUI UTILISENT ALLEGREMENT LE CNE.

MAIS,QUI VA PAYER CES FAVEURS?LES FRANCAIS NATURELLEMENT ,COMME S'ILS NE PAYAIENT PAS ASSEZ LE TROU DE LA SECU.

QUELS SONT LES AVANTAGES POUR LES SALARIES?AUCUN,ABSOLUMENT AUCUN PUISQU'IL N'Y AURA AUCNE EMBAUCHE ET AUCUNE AUGMENTATION DES SALAIRES.


CEE NOUVELLE MESURES POUR L'EMPLOI ANNONCEES PAR BORLOO SONT COMME CELLES ANNONCEES PRECEDEMMENT PAR DE VILLEPIN :DE LA POUDRE AUX YEUX,DE LA POUDRE DE PERLIN PINPIN,ET CE NE SONT QUE DES EFFETS D'ANNONCES ELECTORALES QUI NE FAVORISENT QUE LE PATRONAT.

D'AILLEURS LES SYNDICATS NE SONT PAS DUPES,VOYEZ LEURS REACTIONS.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.


SMIC ET PME. Jean-Louis Borloo a annoncé, hier matin, la suppression des charges sociales au niveau du Smic pour les PME de moins de vingt salariés. Sont visées les 2,1 % de cotisations patronales de Sécurité sociale restant après les précédentes exonérations. Un effort de 640 millions d'euros pour l'État. Il restera toutefois des cotisations patronales au profit de l'assurance chômage, des régimes de retraite complémentaires et de la branche accidents du travail. La mesure, qui entrera en vigueur au 1er juillet 2007, répond à une demande de Jacques Chirac. Le Président a déclaré, en janvier 2005, que les charges sur le Smic devraient être réduites à zéro en l'espace de trois ans.

Ce nouvel allégement intervient quelques jours après la divulgation d'un rapport très critique de la Cour des comptes sur les exonérations de charges. Cette dernière fustige une politique très coûteuse : le montant des exonérations est passé de 3 milliards d'euros en 1993 à 24 milliards en 2006. Le débat sur leur pertinence est donc relancé, même si la Cour leur reconnaît « une certaine efficacité en termes d'augmentation nette d'emplois peu qualifiés ».

· CHOMEURS LONGUE DUREE. L'embellie sur le marché du travail ne profite pas à tous. Partant de ce constat, Jean-Louis Borloo a présenté, hier, des mesures « ciblées » permettant à « tous les publics et tous les territoires » de recevoir les fruits de la croissance. Le ministre vise les chômeurs très longue durée et les zones urbaines sensibles (Zus), où le chômage est deux fois plus élevé que la moyenne.

L'aide aux chômeurs créateurs d'entreprises (Accre) sera élargie à tous dans les Zus, et aux femmes en général. Pour aider les chômeurs non indemnisés, notamment les jeunes, le gouvernement va créer des « actions préparatoires au recrutement ». Un dispositif équivalent existe déjà pour les chômeurs indemnisés. Le taux de reclassement est supérieur à 80 %.

15 000 jeunes diplomés bénéficieront en outre d'un suivi plus personnalisé, les moyens de l'ANPE seront renforcés et des « groupes solidarité emploi », aux contours encore flous, seront chargés d'aider les plus fragiles. Enfin, les associations recrutant des chômeurs longue durée en contrat aidé recevront des primes.

Mesures 'emploi': critiques dans les rangs syndicaux

PARIS (AP) - Quelques réactions de syndicats après les mesures annoncées jeudi à Troyes dans le cadre de la troisième étape du plan gouvernemental pour l'emploi:

CGT

"Dans les entreprises de moins de 20 salariés, les nouvelles exonérations de cotisations sociales, annoncées ce jour pour les salaires égaux ou inférieurs au SMIC, n'auront pour conséquence que de grossir le nombre de smicards. Ce choix est d'autant plus contestable que la Cour des Comptes critique les milliards deuros déjà consentis aux entreprises au nom de l'emploi. En ce qui concerne le 'chèque transport', la CGT alerte les salariés sur le caractère facultatif de cette mesure laissée au bon vouloir de chaque employeur. C'est une disposition inacceptable.

(...) Un haut niveau de mobilisation, dès maintenant, dans tous les secteurs professionnels, permettra aux salariés de créer les meilleures conditions pour des avancées sociales immédiates et pour être entendus lors de la Conférence sur les revenus et l'emploi que le gouvernement veut organiser".

CFDT

"Par ses déclarations, le Premier ministre reconnaît enfin que l'emploi et le pouvoir d'achat doivent être au centre des priorités, ce que revendique depuis longtemps la CFDT. (...) Le ciblage de mesures 'emploi' en faveur des populations les plus fragiles, qui prolongent des mesures existantes, va dans le bon sens. Par contre, l'exonération complète des charges sociales au niveau du SMIC dans les entreprises de moins de 20 salariés sans contrepartie, contestable dans un objectif général, est inacceptable au moment où la Cour des comptes critique son efficacité. Qui plus est en s'appliquant aux petites entreprises, cette exonération va accroître les inégalités déjà nombreuses entre ces entreprises et les autres. Cette mesure va amplifier la déqualification et les trappes à bas salaires. La confirmation de la tenue d'une conférence sur les revenus doit permettre de faire un état des lieux précis de la situation et de proposer des solutions mieux adaptées".

CFTC

"La CFTC regrette que la troisième phase du plan emploi du gouvernement se réduise, presque exclusivement, à la suppression des cotisations sociales patronales au niveau du Smic pour les très petites entreprises. Alors qu'un rapport de la Cour des comptes rendu public la semaine dernière en démontre l'inefficacité, dénonce l'absence dévaluation et met en évidence son caractère coûteux".

"Les allègements de cotisations sociales patronales sur les bas salaires encouragent les entreprises à sous-payer leurs salariés, favorisent les emplois peu qualifiés et accroissent le déficit de la Sécurité sociale".

Quant aux actions préparatoires au recrutement, au renforcement de l'accompagnement dans les zones urbaines sensibles, les aides consenties aux chômeurs en fin de droit, présentés par Jean-Louis Borloo, la CFTC attend des éclaircissements de la part du ministre du Travail".

UNSA

L'"UNSA n'approuve pas les propositions du Premier Ministre qui consistent à baisser les charges au niveau du SMIC pour les salariés dans les entreprises de moins de 20 salariés. L'UNSA a toujours considéré que le pouvoir d'achat participait d'une politique de relance et contribuait à la lutte contre le chômage. Une telle mesure risque de bloquer toute évolution de salaire pour ces salariés et de constituer ainsi une véritable trappe à pauvreté. (...) Une véritable politique en faveur des salariés de plus de 50 ans nous paraîtrait mieux adaptée qu'un saupoudrage consistant en une prime de cohésion sociale, dont le montant n'est pas précisé, pour des salariés embauchés sur un CDD".

Au sujet de l'augmentation de la prime emploi dont bénéficieront un certain nombre de salariés, "l'UNSA rappelle qu'elle préfère de véritables augmentations de salaires négociées dans les entreprises".

AP

cr/com


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