LE GOUVERNEMENT DILAPIDE L'ARGENT DE L'ETAT
ALORS QU'IL DOIT FAIRE DES ECONOMIES ET QUE LA COUR DES COMPTES LE CRITIQUESUR LES EXONERATIONS DES CHARGES,LE GOUVERNEMENT SUPPRIME LES CHARGES SOCIALES DES PME ET PLUS SPECIALEMENT LES COTISATIONS PATRONALES DE SECURITE SOCIALE.
AVEC CETTE NOUVELLE FAVEUR POUR LES PATRONS ,LE GOUVERNEMENT CROIT QUE LES PME VONT EMBAUCHER?
CELA EST UNE GRAVE ERREUR CAR RIEN NE SERA FAIT PAR LES PME EN FAVEUR DES SALARIES ET DES EMPLOIS,CES PME QUI UTILISENT ALLEGREMENT LE CNE.
MAIS,QUI VA PAYER CES FAVEURS?LES FRANCAIS NATURELLEMENT ,COMME S'ILS NE PAYAIENT PAS ASSEZ LE TROU DE LA SECU.
QUELS SONT LES AVANTAGES POUR LES SALARIES?AUCUN,ABSOLUMENT AUCUN PUISQU'IL N'Y AURA AUCNE EMBAUCHE ET AUCUNE AUGMENTATION DES SALAIRES.
CEE NOUVELLE MESURES POUR L'EMPLOI ANNONCEES PAR BORLOO SONT COMME CELLES ANNONCEES PRECEDEMMENT PAR DE VILLEPIN :DE LA POUDRE AUX YEUX,DE LA POUDRE DE PERLIN PINPIN,ET CE NE SONT QUE DES EFFETS D'ANNONCES ELECTORALES QUI NE FAVORISENT QUE LE PATRONAT.
D'AILLEURS LES SYNDICATS NE SONT PAS DUPES,VOYEZ LEURS REACTIONS.
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
SMIC ET PME. Jean-Louis Borloo a annoncé, hier matin, la suppression des charges sociales au niveau du Smic pour les PME de moins de vingt salariés. Sont visées les 2,1 % de cotisations patronales de Sécurité sociale restant après les précédentes exonérations. Un effort de 640 millions d'euros pour l'État. Il restera toutefois des cotisations patronales au profit de l'assurance chômage, des régimes de retraite complémentaires et de la branche accidents du travail. La mesure, qui entrera en vigueur au 1er juillet 2007, répond à une demande de Jacques Chirac. Le Président a déclaré, en janvier 2005, que les charges sur le Smic devraient être réduites à zéro en l'espace de trois ans.
Ce nouvel allégement intervient quelques jours après la divulgation d'un rapport très critique de la Cour des comptes sur les exonérations de charges. Cette dernière fustige une politique très coûteuse : le montant des exonérations est passé de 3 milliards d'euros en 1993 à 24 milliards en 2006. Le débat sur leur pertinence est donc relancé, même si la Cour leur reconnaît « une certaine efficacité en termes d'augmentation nette d'emplois peu qualifiés ».
· CHOMEURS LONGUE DUREE. L'embellie sur le marché du travail ne profite pas à tous. Partant de ce constat, Jean-Louis Borloo a présenté, hier, des mesures « ciblées » permettant à « tous les publics et tous les territoires » de recevoir les fruits de la croissance. Le ministre vise les chômeurs très longue durée et les zones urbaines sensibles (Zus), où le chômage est deux fois plus élevé que la moyenne.
L'aide aux chômeurs créateurs d'entreprises (Accre) sera élargie à tous dans les Zus, et aux femmes en général. Pour aider les chômeurs non indemnisés, notamment les jeunes, le gouvernement va créer des « actions préparatoires au recrutement ». Un dispositif équivalent existe déjà pour les chômeurs indemnisés. Le taux de reclassement est supérieur à 80 %.
15 000 jeunes diplomés bénéficieront en outre d'un suivi plus personnalisé, les moyens de l'ANPE seront renforcés et des « groupes solidarité emploi », aux contours encore flous, seront chargés d'aider les plus fragiles. Enfin, les associations recrutant des chômeurs longue durée en contrat aidé recevront des primes.
Mesures 'emploi': critiques dans les rangs syndicaux
PARIS (AP) - Quelques réactions de syndicats après les mesures annoncées jeudi à Troyes dans le cadre de la troisième étape du plan gouvernemental pour l'emploi: CGT "Dans
les entreprises de moins de 20 salariés, les nouvelles exonérations de
cotisations sociales, annoncées ce jour pour les salaires égaux ou
inférieurs au SMIC, n'auront pour conséquence que de grossir le nombre
de smicards. Ce choix est d'autant plus contestable que la Cour des
Comptes critique les milliards deuros déjà consentis aux entreprises au
nom de l'emploi. En ce qui concerne le 'chèque transport', la CGT
alerte les salariés sur le caractère facultatif de cette mesure laissée
au bon vouloir de chaque employeur. C'est une disposition inacceptable. (...)
Un haut niveau de mobilisation, dès maintenant, dans tous les secteurs
professionnels, permettra aux salariés de créer les meilleures
conditions pour des avancées sociales immédiates et pour être entendus
lors de la Conférence sur les revenus et l'emploi que le gouvernement
veut organiser". CFDT "Par ses déclarations, le
Premier ministre reconnaît enfin que l'emploi et le pouvoir d'achat
doivent être au centre des priorités, ce que revendique depuis
longtemps la CFDT. (...) Le ciblage de mesures 'emploi' en faveur des
populations les plus fragiles, qui prolongent des mesures existantes,
va dans le bon sens. Par contre, l'exonération complète des charges
sociales au niveau du SMIC dans les entreprises de moins de 20 salariés
sans contrepartie, contestable dans un objectif général, est
inacceptable au moment où la Cour des comptes critique son efficacité.
Qui plus est en s'appliquant aux petites entreprises, cette exonération
va accroître les inégalités déjà nombreuses entre ces entreprises et
les autres. Cette mesure va amplifier la déqualification et les trappes
à bas salaires. La confirmation de la tenue d'une conférence sur les
revenus doit permettre de faire un état des lieux précis de la
situation et de proposer des solutions mieux adaptées". CFTC "La
CFTC regrette que la troisième phase du plan emploi du gouvernement se
réduise, presque exclusivement, à la suppression des cotisations
sociales patronales au niveau du Smic pour les très petites
entreprises. Alors qu'un rapport de la Cour des comptes rendu public la
semaine dernière en démontre l'inefficacité, dénonce l'absence
dévaluation et met en évidence son caractère coûteux". "Les
allègements de cotisations sociales patronales sur les bas salaires
encouragent les entreprises à sous-payer leurs salariés, favorisent les
emplois peu qualifiés et accroissent le déficit de la Sécurité sociale". Quant
aux actions préparatoires au recrutement, au renforcement de
l'accompagnement dans les zones urbaines sensibles, les aides
consenties aux chômeurs en fin de droit, présentés par Jean-Louis
Borloo, la CFTC attend des éclaircissements de la part du ministre du
Travail". UNSA L'"UNSA n'approuve pas les
propositions du Premier Ministre qui consistent à baisser les charges
au niveau du SMIC pour les salariés dans les entreprises de moins de 20
salariés. L'UNSA a toujours considéré que le pouvoir d'achat
participait d'une politique de relance et contribuait à la lutte contre
le chômage. Une telle mesure risque de bloquer toute évolution de
salaire pour ces salariés et de constituer ainsi une véritable trappe à
pauvreté. (...) Une véritable politique en faveur des salariés de plus
de 50 ans nous paraîtrait mieux adaptée qu'un saupoudrage consistant en
une prime de cohésion sociale, dont le montant n'est pas précisé, pour
des salariés embauchés sur un CDD". Au sujet de l'augmentation
de la prime emploi dont bénéficieront un certain nombre de salariés,
"l'UNSA rappelle qu'elle préfère de véritables augmentations de
salaires négociées dans les entreprises". AP cr/com