projet de fusion GDF-Suez:grogne et dissidence dans l'ump
CERTAINS DEPUTES UMP CRAIGNE COMME NOUS,ET D'AUTRES,QUE SI LA FUSION GDF-SUEZ SE FESAIT CE SERAIT:LA PRIVATISATION PURE ET SIMPLE DE GDF(RAPPELONS NOUS QUE BRETON A DIT QU'IL VOULAIT ENCORE PLUS DE PRIVATISATIONS)ET QU'IL Y AURAIT UNE ENVOLEE DES TARIFS DES LA PRIVATISATION DE GDF ET NATURELLEMENT SUR LE DOS DES USAGERS.
NE PAS OUBLIER QUE LES DEPUTES UMP S'ETAIENT ENGAGES A CE QUE LE GOUVERNEMENT NE DESCENDE PAS SOUS LES 70% DE SA PARTICIPATION DANS GDF ET CET ENGAGEMENT A ETE CONCLU PAR UNE LOI.
ET BIEN SUR COMME GDF SERA OBLIGER DE VENDRE UNE PARTIE DE CE QU'ELLE A EN FRANCE,ET EN BELGIQUE,ELLE POURRA TOMBER FACILEMENT DANS LE GIRON D'UN GROUPE PRIVE CE QUI VOUDRAIT DIRE :PLUS DE GDF,PLUS DE SERVICE PUBLIQUE DE GAZ ET DONC LES FACTURES FERONT TRES MAL,ET AUSSI SUPPRESSION D'EMPLOI.
NOUS DEVONS DONC ETRE TRES ATTENTIFS ET ETRE PRET A REFUSER LA FUSION DE GDF ET DE SUEZ CAR IL EN VA DE L'INTERET DE LA FRANCE,QUI NE SERAIT PLUS MAITRE DE SON ENERGIE CE QUI SERAIT TRES GRAVE,IL EN VA DE L'INTERET DES USAGERS ET AUSSI DES AGENTS DE GDF(SUPPRESSIONS D'EMPLOIS IL Y AURA)
MAIS LE GOUVERNEMENT PEUT FAIRE LA FUSION ENTRE EDF ET GDF CELA EST POSSIBLE ET NON CONTRAIRE AUX EXIGENCES DE BRUXELLES.
LA RENTREE DE DE VILLEPIN NE SERA PAS SI TRANQUILLE QU'IL LE CROYAIT.
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
AP | 25.08.06 | 11:09
PARIS (AP) -- "Entre 40 et 60" députés de l'UMP sont opposés au projet
de fusion GDF-Suez, réaffirme le député sarkoziste des Deux-Sèvres
Dominique Paillé dans un entretien à "Aujourd'hui en France/Le
Parisien" de vendredi. Selon lui, "nous sommes entre 40 et 60 députés
de l'UMP à faire entendre une voix divergente. Et, il y a encore
beaucoup d'indécis. J'espère que le débat débouchera sur une solution
différente du texte gouvernemental".
Malgré
son soutien déclaré au président de l'UMP, Dominique Paillé se démarque
sur ce projet de Nicolas Sarkozy, expliquant que ce dernier "doit
apparaître comme un rassembleur de son camp et être solidaire des
décisions du chef de l'Etat". S'il est d'accord sur la finalité
industrielle du projet, Dominique Paillé diverge "sur les modalités de
sa mise en oeuvre".
Et de citer "trois points fondamentaux de
désaccord": "Tout d'abord, la privatisation de GDF. Nous avons pris un
engagement clair en 2004 consistant à garder l'Etat majoritaire dans
GDF". "En cas de privatisation, tout me laisse à penser d'ailleurs
qu'il y aurait très vite une envolée des tarifs pour les particuliers",
reproche le député des Deux-Sèvres.
Par ailleurs, M. Paillé estime
que si le projet de fusion aboutit, "le réseau de GDF basculerait dans
le giron d'un groupe privé sans appel d'offres préalable ouvert à la
concurrence". Enfin, "selon Bruxelles, GDF-Suez serait contraint de
céder des actifs, ce qui le rend encore plus vulnérable à une OPA
hostile", poursuit-il.
Soit le gouvernement "laisse le débat
s'enliser", soit "il décide de déclencher le 49-3 à ses risques et
périls et ce texte sera adopté sans vote", pense Dominique Paillé. "La
privatisation de GDF amplifierait alors la grogne".
L'article 49
alinéa 3 de la Constitution met en place une procédure "d'engagement de
responsabilité du gouvernement sur un texte". L'examen du projet de loi
sur la privatisation de GDF ouvrant la voie à sa fusion avec Suez
débutera le 7 septembre prochain à l'Assemblée nationale. AP