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Gauche ouvrière et chrétienne
22 août 2006

Où est passée la France ?

OUI,OU EST PASSEE LA FRANCE?IL N' Y A PAS SEULEMENT LES ETRANGERS QUI SE POSENT LA QUESTION EN FRANCE AUSSI NOUS NOUS LA POSONS.
CAR,APRES AVOIR VOULU ETRE EN PREMIERE LIGNE ET SE PRESENTER COMME INCONTOURNABLE POUR AVOIR LA RESOLUTION CONCERNANT LE CESSEZ LE FEU AU SUD LIBAN,LA FRANCE EST ABSENTE.

LE COUPLE CHIRAC -DE VILLEPIN ONT VOULU REMONTER DANS LES SONDAGES EN VUE DES ELECTIONS 2007 ET CELA GRACE AU CONFLIT ISRAELO-LIBANAIS ET ONT REUSSI;MAIS,AVAIENT -ILS PENSES QU'EN PESANT DE TOUT LEUR POID,AU NOM DE TOUS LES FRANCAIS,EN FAVEUR D'UN CESSEZ LE FEU QU'ILS LEUR FAUDRAIENT MAINTENANT QU'ILS ASSUMENT LEUR SRESPONSABILITES EN ENVOYANT COMME ILS L'AVAIENT DIS 2000 A 5000 HOMMES ET QU'IL LEUR FAUDRAIT PRENDRE LA TETE DE LA FINUL?SI CE N'EST PAS LE CAS,ALORS C'EST DANGEREUX  ;AUTREMENT C'EST COMME D'HABITUDES ILS NE TIENNENT PAS LEURS PROMESSES.

MAIS,EN REFUSANT DE VOULOIR QUE LA FRANCE ENVOYE LE NOMBRE DE SOLDATS CONVENU ET DE NE PAS VOULOIR PRENDRE LA TETE DE LA FINUL RENFORCEE ILS FONT PASSER LA PUISSANCE FRANCAISE COMME UNE PUISSANCE DE SECONDE ZONE.

IL EST SUR QUE LA MISSION DE LA FINUL AU SUD LIBAN EST DANGEREUSE MAIS CHIRAC-DEVILLEPIN LE SAVAIENT ET ILS N'AVAIENT PAS A S'ENGAGER ET ENGAGER LA FRANCE COMME ILS L'ONT FAIT MAINTENANT QU'ILS ASSUMENT LEURS RESPONSABILITES ET L'ARMEE DOIT OBEIR AUX ORDRES DU CHEF D'ETAT CE N'EST PAS ELLE QUI GOUVERNE EN FRANCE.

EN N'ASSUMANT PAS LEURS PROMESSES CHIRAC-DE VILLEPIN METTENT EN PERIL L 'INSTAURATION DE LA PAIX AU SUD LIBAN ET DESHONORENT LES FRANCAIS .

NOTRE PRESIDENT VA T IL LAISSER LA FRANCE ETRE DESOHONOREE ET LES FRANCAIS AVEC?

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.



         

LEMONDE.FR | 21.08.06 | 13h39  •  Mis à jour le 21.08.06 | 15h17         

                                         

                                      

               
                  
                  




               
                  

"Les réticences françaises sont surprenantes, étant donné la manière dont Paris a pesé en faveur d'un cessez-le-feu" au Liban, s'étonne Time. Le magazine américain s'interroge : la France y met-elle vraiment du sien ? Comme le Time, nombreux sont les quotidiens, outre-Atlantique, à s'interroger sur les motivations françaises, après la décision de Paris de n'envoyer que 200 soldats pour renforcer la Finul au pays du Cèdre.

 

Vendredi 18 août, le Washington Post estimait que les conséquences de la décision française étaient "potentiellement désastreuses" pour le Liban. "Les autres pays seront d'autant moins enclins à participer à la Finul si la France reste sur sa réserve, et sans le déploiement d'une force substantielle, l'instauration de la paix – déjà fragile – sera encore moins probable. Cela serait une bien mauvaise leçon, offerte par une nation avide de jouer un rôle prépondérant à l'international et de prouver que diplomatie et maintien de la paix peuvent faire mieux que la guerre."

Il avait été un temps question que la France soit "la colonne vertébrale, le 'backbone' de la Finul", selon le mot d'un cadre de l'ONU. Dans ces conditions, on peut se demander "quel est le mot français pour 'backbone'", raille le Chicago Tribune dans son édition de samedi. Pour le quotidien, la soudaine prudence française est "inexplicable et inexcusable" : "Les Français ne peuvent pas espérer que leurs efforts diplomatiques soient pris au sérieux s'ils ne veulent pas prolonger leurs dires par des actes."

Le New York Times, quant à lui, serait prêt à en rire, comme il le confie dans son édition de lundi. Du moins, il en rirait si la situation n'était pas "aussi dangereuse". Dans un éditorial intitulé "En attendant Jacques Chirac", il examine les réticences des généraux français à s'interposer entre Tsahal et le Hezbollah. "Ils ont raison d'être nerveux. C'est une mission très dangereuse. Mais sans aucun effort de mené, elle échouera à coup sûr. Une puissance de second choix peut mettre de côté un choix difficile. Pas une superpuissance."

Le président des Etats-Unis a souligné l'urgence du déploiement d'une force d'interposition, alors que la presse américaine fustige la France pour sa pusillanimité.

 

Le Los Angeles Times estimait dimanche que «le président et le secrétaire d'État n'ont pas besoin d'être si courtois dans leurs conversations privées avec les responsables français», et le New York Times, qui titrait hier son éditorial «En attendant Jacques», poussait George Bush à faire pression sur le président Chirac et à lui faire comprendre «quel en serait le coût pour le Liban et la France si la France se dérobait à ses responsabilités».

 

Selon la lecture des événements retenue par les médias américains, la France a voulu jouer à la grande puissance en orchestrant la rédaction de la résolution 1701 stipulant l'arrêt des hostilités entre le Liban et le Hezbollah, mais elle s'est dégonflée quand il s'est agi d'envoyer des troupes.

 

«Une gifle pour les États-Unis et un obstacle pour la paix en Israël et au Liban»

 

«Où sont passés les Français ? Jusque-là, cherchez-les sur la touche», titrait vendredi l'éditorial du Washington Post, observant que, «pendant toute la crise de l'été entre Israël et le Liban, la France a généreusement distribué conseils et remontrances, comme il convient de la part de la grande puissance qu'elle prétend être.» L'éditorial a rappelé que, le jour du vote de la résolution sur le Liban, l'ambassadeur français à l'ONU, Jean-Marc de la Sablière, avait assuré que le déploiement de la force multinationale pourrait être «très rapide», ce qui lui semble contradictoire avec la décision présidentielle française. «Le général français qui commande la force va rester jusqu'au terme de son mandat en février : c'est apparemment tout ce que les Français avaient en tête quand ils ont parlé de «mener» la force.» Le Los Angeles Times, lui, a dénoncé l'«offre pathétique» de la France, présentée comme «une gifle pour les États-Unis, sans parler d'un obstacle pour la paix en Israël et au Liban.» Le New York Times reconnaît la légitimité des préoccupations françaises sur la sécurité de ses troupes, «vu l'absence d'une mission claire» prévue par la résolution onusienne. Mais, raille le quotidien, «peut-on rappeler que les Français ont participé à la rédaction de celle-ci ?» Et l'éditorialiste de conclure avec ironie «que si une puissance de seconde catégorie peut esquiver les choix difficiles, une grande puissance, elle, ne le peut pas».

 

LE DÉPLOIEMENT d'une force internationale au Liban est une nécessité «urgente», a insisté hier George W. Bush. Lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche, il a pressé ses «amis et alliés» de muscler la force multinationale le plus vite possible, estimant que la plupart des résolutions des Nations unies échouent parce qu'elles ne sont pas mises en application. Le président américain a précisé la participation des États-Unis : assistance à la force multinationale en matière logistique, et aide de 230 millions de dollars au Liban.

 

Interrogé sur l'annonce par les dirigeants français d'un renfort de 200 hommes à la force déjà en place, le président a dit «espérer qu'ils vont envoyer plus de troupes». George W. Bush se montre ainsi plus patient à l'égard des Français que ne le sont les politiques et les médias américains. Interrogé dimanche sur la chaîne NBC, le sénateur républicain John McCain s'est dit «très préoccupé par les Français» et «très déçu» par leur proposition. «Est-ce que la France met en danger les efforts de paix au Proche-Orient ?», titrait la chaîne conservatrice Fox News tandis que le parlementaire californien Ed Royce, invité de la chaîne, mettait en garde contre un pays qui «ne reconnaît pas le Hezbollah comme une organisation terroriste».

 

Les commentateurs de la presse écrite ont eux aussi fustigé la France. Pour le quotidien Wall Street Journal, Condoleezza Rice «devrait être vraiment furieuse». Le secrétaire d'État, qui «a cru aux promesses françaises», vient de recevoir «une leçon en crédibilité française et onusienne». Ces foudres ne sont pas très surprenantes de la part d'un journal dont les pages éditoriales ont souvent la France et les Nations unies en ligne de mire. Plus inhabituelle, la colère des éditoriaux du New York Times, du Washington Post et du Los Angeles Times, des journaux traditionnellement à gauche de la Maison-Blanche en matière de politique étrangère.

 

 

Le Los Angeles Times estimait dimanche que « le président et le secrétaire d’État n’ont pas besoin d’être si courtois dans leurs conversations privées avec les responsables français » , et le New York Times, qui titrait hier son éditorial « En attendant Jacques », poussait George Bush à faire pression sur le président Chirac et à lui faire comprendre « quel en serait le coût pour le Liban et la France si la France se dérobait à ses responsabilités ».

 

Selon la lecture des événements retenue par les médias américains, la France a voulu jouer à la grande puissance en orchestrant la rédaction de la résolution 1701 stipulant l’arrêt des hostilités entre le Liban et le Hezbollah, mais elle s’est dégonflée quand il s’est agi d’envoyer des troupes.

 

« Une gifle pour les États-Unis et un obstacle pour la paix en Israël et au Liban »

 

« Où sont passés les Français ? Jusque-là, cherchezles sur la touche » , titrait vendredi l’éditorial du Washington Post, observant que, « pendant toute la crise de l’été entre Israël et le Liban, la France a généreusement distribué conseils et remontrances, comme il convient de la part de la grande puissance qu’elle prétend être. » L’éditorial a rappelé que, le jour du vote de la résolution sur le Liban, l’ambassadeur français à l’ONU, Jean- Marc de la Sablière, avait assuré que le déploiement de la force multinationale pourrait être « très rapide » , ce qui lui semble contradictoire avec la décision présidentielle française. « Le général français qui commande la force va rester jusqu’au terme de son mandat en février : c’est apparemment tout ce que les Français avaient en tête quand ils ont parlé de « mener » la force. » Le Los Angeles Times, lui, a dénoncé l’ « offre pathétique » de la France, présentée comme « une gifle pour les États- Unis, sans parler d’un obstacle pour la paix en Israël et au Liban. » Le New York Times reconnaît la légitimité des préoccupations françaises sur la sécurité de ses troupes, « vu l’absence d’une mission claire » prévue par la résolution onusienne. Mais, raille le quotidien, « peut-on rappeler que les Français ont participé à la rédaction de celle- ci ? » Et l’éditorialiste de conclure avec ironie « que si une puissance de seconde catégorie peut esquiver les choix difficiles, une grande puissance, elle, ne le peut pas».

 

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