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Gauche ouvrière et chrétienne
19 août 2006

proche-orient:vivre ensemble

OUI,SI L'ON VEUT QUE LA PAIX REGNE AU PROCHE ORIENT ET QUE LES PROBLEMES SOIENT REGLER ET POUVOIR VIVRE ENSEMBLE,IL FAUT LE DIALOGUE.
LE LIBAN ETAIT POUR DE NOMBREUSE PERSONNE UN PAYS OU IL ETAIT MONTRE QUE TOUTES LES COMMUNAUTES POLITIQUES ET RELIGIEUSES VIVAIENT EN HARMONIE.
MAINTENANT,QUE CE SOIT EN PALESTINE OU AU LIBAN,IL FAUT NEGOCIER,SE PARLER POUR RESSOUDRE LES PROBLEMES ET VIVRE EN PAIX A NOUVEAU.
CAR,ENCORE UNE FOIS IL A ETE DEMONTRE QUE L'ON OBTIENT RIEN PAR LA FORCE .
OUI,ISRAEL A LE DROIT A LA PAIX ET A LA SECURITE MAIS CE N'EST PAS EN DETRUISANT TOUT ET EN FESANT DES MORTS ET DES BLESSES INUTILE QU'ELLE Y ARRIVERA ,ELLE RISQUE PLUS TOT LE CONTRAIRE.
ISRAEL,LE LIBAN ET LA PALESTINE(LES PALESTINIENS AUSSI NE POURRONT RIEN OBTENIR PAR LA GUERRE) VEULENT VIVRE EN PAIX:IL FAUT DONC QU'IL SE PARLENT ET NEGOCIENT CAR POUR POUVOIR VRAIMENT VIVRE EN PAIX CES PAYS DOIVENT SE PARLER

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.


par François Régis Hutin
Vivre ensemble

Cette guerre soudaine et dramatique qui a risqué d'embraser le Proche-Orient nous a surpris. Un pays en cours de reconstruction a été de nouveau abattu. Les efforts déployés depuis quelques années anéantis. 500 000 personnes déplacées dont beaucoup ont perdu maisons et biens. Des milliers de morts et de blessés...

De l'autre côté, à Gaza, à la suite des résultats d'une élection démocratique, un boycott a été imposé. Résultat de cette erreur politique, une misère accrue qui attise la haine. Là encore, les efforts de développement et d'équipement, souvent fruits de l'aide européenne et aussi d'autres nations, ont été annihilés.

On le voit, dans les deux cas, il faut tout recommencer. Mais jusqu'à quand se poursuivra ce cycle infernal ? L'État hébreu ne parviendra jamais à la paix et à la sécurité en recourant aux méthodes utilisées ces dernières semaines. Au contraire, il finira par se rendre encore plus indésirable alors que, dans le monde, ils sont nombreux ceux qui ont voulu et veulent encore, espérons-le, qu'Israël soit protégé et, s'il le faut, défendu.

Le Liban aurait dû être l'exemple de ce qu'il faudrait réaliser. Envoyé là-bas par Benoît XVI, le cardinal Etchegaray a déclaré : « Le Liban est une terre de communion et de partage... où coexistent les cultures et les religions. » Aux yeux du cardinal, le Liban est comme « un modèle réduit, fragile, mais vivant, qui doit se présenter à l'imagination assoupie ou essoufflée d'une humanité qui a perdu ses raisons de vivre ensemble ».

C'est bien de cela qu'il s'agit : vivre ensemble. Le Liban, au cours de son histoire, a montré que c'était possible. Comment, aujourd'hui, transformer cette espérance toujours vivante en réalité pour ce Proche-Orient si difficile ?

Rouvrir le dialogue

Nous le savons, les risques de nouveaux embrasements demeurent : les soldats israéliens enlevés n'ont toujours pas été libérés, ce qui est inacceptable. Le Hezbollah se dit, et par la force des mots, se croit vainqueur. Cela peut pousser certains de ses membres à de nouvelles provocations et l'inciter à conserver ses armements pour servir ses projets futurs...

Cependant, il est positif que l'armée libanaise puisse se réinstaller sur tout le territoire du pays, y compris là où cela lui était rendu impossible par le Hezbollah. De plus, le fait qu'Israël ait accepté la résolution de l'Onu dénote une évolution favorable.

Mais il y a la bande de Gaza un peu oubliée ces temps derniers. Comment progresser si le boycott est maintenu ? Il faut, là aussi, plus qu'une trêve, un arrêt qui permette de relancer la création d'un État palestinien.

La solution de ces énormes problèmes passe par le dialogue toujours recommencé, mais exigeant, entre toutes les parties. Plus on tergiversera, plus on tardera, plus les solutions seront difficiles à faire admettre et à appliquer. De toute façon, nous savons aujourd'hui que rien ne se résoudra par la violence qui, si elle perdurait, engendrerait chaos et débordements de plus en plus dangereux pour tout le monde. Il nous faut tenir compte de l'appel lancé par d'anciens diplomates et militaires américains qui mettent « fermement en garde contre l'idée d'utiliser la force militaire contre l'Iran. Les crises actuelles, écrivent-ils, doivent être réglées par la voie diplomatique et non par les armes ».

Jean-Marie Guéhenno, chef des opérations du maintien de la paix à l'Onu, ajoute : « Essayer de régler le fond des problèmes politiques du Proche-Orient, ce n'est pas un luxe, notamment pour l'Europe. C'est une priorité stratégique. »
 

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