proche-orient:vivre ensemble
OUI,SI
L'ON VEUT QUE LA PAIX REGNE AU PROCHE ORIENT ET QUE LES PROBLEMES
SOIENT REGLER ET POUVOIR VIVRE ENSEMBLE,IL FAUT LE DIALOGUE.
LE LIBAN ETAIT POUR DE NOMBREUSE PERSONNE UN PAYS OU IL ETAIT MONTRE
QUE TOUTES LES COMMUNAUTES POLITIQUES ET RELIGIEUSES VIVAIENT EN
HARMONIE.
MAINTENANT,QUE CE SOIT EN PALESTINE OU AU LIBAN,IL FAUT NEGOCIER,SE
PARLER POUR RESSOUDRE LES PROBLEMES ET VIVRE EN PAIX A NOUVEAU.
CAR,ENCORE UNE FOIS IL A ETE DEMONTRE QUE L'ON OBTIENT RIEN PAR LA FORCE .
OUI,ISRAEL A LE DROIT A LA PAIX ET A LA SECURITE MAIS CE N'EST PAS EN
DETRUISANT TOUT ET EN FESANT DES MORTS ET DES BLESSES INUTILE QU'ELLE Y
ARRIVERA ,ELLE RISQUE PLUS TOT LE CONTRAIRE.
ISRAEL,LE LIBAN ET LA PALESTINE(LES PALESTINIENS AUSSI NE POURRONT RIEN
OBTENIR PAR LA GUERRE) VEULENT VIVRE EN PAIX:IL FAUT DONC QU'IL SE
PARLENT ET NEGOCIENT CAR POUR POUVOIR VRAIMENT VIVRE EN PAIX CES PAYS
DOIVENT SE PARLER
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
par François Régis Hutin
Vivre ensemble
Cette guerre soudaine et dramatique qui a risqué d'embraser le
Proche-Orient nous a surpris. Un pays en cours de reconstruction a été
de nouveau abattu. Les efforts déployés depuis quelques années
anéantis. 500 000 personnes déplacées dont beaucoup ont perdu maisons
et biens. Des milliers de morts et de blessés...
De l'autre côté, à Gaza, à la suite des résultats d'une élection
démocratique, un boycott a été imposé. Résultat de cette erreur
politique, une misère accrue qui attise la haine. Là encore, les
efforts de développement et d'équipement, souvent fruits de l'aide
européenne et aussi d'autres nations, ont été annihilés.
On le voit, dans les deux cas, il faut tout recommencer. Mais jusqu'à
quand se poursuivra ce cycle infernal ? L'État hébreu ne parviendra
jamais à la paix et à la sécurité en recourant aux méthodes utilisées
ces dernières semaines. Au contraire, il finira par se rendre encore
plus indésirable alors que, dans le monde, ils sont nombreux ceux qui
ont voulu et veulent encore, espérons-le, qu'Israël soit protégé et,
s'il le faut, défendu.
Le Liban aurait dû être l'exemple de ce qu'il faudrait réaliser. Envoyé
là-bas par Benoît XVI, le cardinal Etchegaray a déclaré : « Le Liban
est une terre de communion et de partage... où coexistent les cultures
et les religions. » Aux yeux du cardinal, le Liban est comme « un
modèle réduit, fragile, mais vivant, qui doit se présenter à
l'imagination assoupie ou essoufflée d'une humanité qui a perdu ses
raisons de vivre ensemble ».
C'est bien de cela qu'il s'agit : vivre ensemble. Le Liban, au cours de
son histoire, a montré que c'était possible. Comment, aujourd'hui,
transformer cette espérance toujours vivante en réalité pour ce
Proche-Orient si difficile ?
Rouvrir le dialogue
Nous le savons, les risques de nouveaux embrasements demeurent : les
soldats israéliens enlevés n'ont toujours pas été libérés, ce qui est
inacceptable. Le Hezbollah se dit, et par la force des mots, se croit
vainqueur. Cela peut pousser certains de ses membres à de nouvelles
provocations et l'inciter à conserver ses armements pour servir ses
projets futurs...
Cependant, il est positif que l'armée libanaise puisse se réinstaller
sur tout le territoire du pays, y compris là où cela lui était rendu
impossible par le Hezbollah. De plus, le fait qu'Israël ait accepté la
résolution de l'Onu dénote une évolution favorable.
Mais il y a la bande de Gaza un peu oubliée ces temps derniers. Comment
progresser si le boycott est maintenu ? Il faut, là aussi, plus qu'une
trêve, un arrêt qui permette de relancer la création d'un État
palestinien.
La solution de ces énormes problèmes passe par le dialogue toujours
recommencé, mais exigeant, entre toutes les parties. Plus on
tergiversera, plus on tardera, plus les solutions seront difficiles à
faire admettre et à appliquer. De toute façon, nous savons aujourd'hui
que rien ne se résoudra par la violence qui, si elle perdurait,
engendrerait chaos et débordements de plus en plus dangereux pour tout
le monde. Il nous faut tenir compte de l'appel lancé par d'anciens
diplomates et militaires américains qui mettent « fermement en garde
contre l'idée d'utiliser la force militaire contre l'Iran. Les crises
actuelles, écrivent-ils, doivent être réglées par la voie diplomatique
et non par les armes ».
Jean-Marie Guéhenno, chef des opérations du maintien de la paix à
l'Onu, ajoute : « Essayer de régler le fond des problèmes politiques du
Proche-Orient, ce n'est pas un luxe, notamment pour l'Europe. C'est une
priorité stratégique. »