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Gauche ouvrière et chrétienne
4 août 2006

L'accord sur les primes d'assurance des chirurgiens décrié

NOUS POURRIONS DIRE QUE L'ACCORD SUR LES PRIMES D'ASSURANCES DES PRATICIENS DU PRIVE EN GREVE EST UN SCANDALE:NON PAS QUE CES PRATICIENS VOYENT LEURS PRIMES D'ASSURANCES BAISSER MAIS QU'EN FAIT CE SONT LES USAGERS QUI VONT PAYER.

C'EST UN SCANDALE QUE LE GOUVERNEMENT PIOCHE DANS LES CAISSES DE LA SECURITE SOCIALE POUR SATISFAIRE LES REVENDICATIONS DES MEDECINS DES CLINIQUES PRIVEES ALORS QUE CE GOUVERNEMENT DEMANDE AUX USAGERS DE FAIRE DES ECONOMIES ET QU'ILS LEUR FAIT PAYER(AUX USAGERS)LE TROU DE LA SECURITE SOCIALE,TROU QUI VA ENCORE S'AGRANDIR AVEC CE QUE PIOCHE DANS LES CAISSES LE GOUVERNEMENT.

IL AURAIT MIEUX VALU QUE LES COMPAGNIES D'ASSURANCES SOIENT MIS A CONTRIBUTION.

BIEN SUR QUE LES PRATICIENS DU PRIVE EN GREVE FONT DE LA SURENCHERE ET S'ILS OPTIENNENT L'AUGMENTATION DE LEURS TARIFS CE SERONT ENCORE LES USAGERS QUI PAYERONT LA NOTE.

DANS CE CONFLIT,LES USAGERS PAYERONT DEUX FOIS DE PLUS CAR CE SERA EPERCUTER SUR LES DIFFERENTS TARIFS DES PRATICIENS ET SUR LA SECURITE SOCIALE:LA PREMIERE POUR LA REDUCTION DES PRIMES D'ASSURANCES ET LA SECONDE POUR L'AUGMENTATION DES TARIFS.

MAIS,BIZARREMENT NOUS N'AVONS PAS DE REACTIONS DES PARTIS POLITIQUES.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.


03/08/2006 - 17h30

PARIS (Reuters) - Plusieurs syndicats se sont émus jeudi du compromis sur les primes d'assurance trouvé la veille entre le ministre de la Santé et les syndicats des praticiens du secteur privé en grève.

Xavier Bertrand a annoncé que les primes d'assurance des chirurgiens, anesthésistes et gynécologues pourront être prises en charge jusqu'aux deux-tiers par la Caisse nationale d'assurance maladie.

Un dispositif sur lequel la CFTC s'est déclarée "extrêmement réservée". "Les assurés sociaux n'ont pas à prendre en charge les risques professionnels des praticiens", estime le syndicat.

"Au moment où chacun est appelé à réaliser des efforts dans le but de maîtriser les comptes de l'assurance maladie, un engagement clair doit être pour le moins trouvé", ajoute la CFTC dans un communiqué.

De son côté, la CFDT "désapprouve" que le "gouvernement se serve" dans les caisses de l'Assurance maladie.

Elle réclame l'octroi d'une "enveloppe supplémentaire correspondant aux dépenses que va engendrer cette décision afin que les engagements du Parlement en matière de dépenses maladie soient respectés".

Même Philippe Cuq, président de l'Union des chirurgiens de France (UCDF), reconnaît que le système retenu est "un peu étrange" mais surtout qu'il ne ramènera pas les assureurs à plus de raison dans leur politique tarifaire.

LES GRÉVISTES RÉFUTENT TOUTE SURENCHÈRE

"Cette solution immédiate satisfait financièrement les praticiens qui ne pouvaient plus payer les assureurs mais réfléchissons bien c'est de l'argent de l'assurance-maladie qui va chez des assureurs privés. Ce sont les assurés sociaux qui vont régler la facture", a-t-il expliqué sur France 2.

Après huit heures de discussions au ministère de la Santé et malgré l'accord sur les primes d'assurance, les syndicats des chirurgiens, gynécologues et obstétriciens du secteur privé ont appelé à la poursuite du mouvement de grève lancé le 24 juillet.

Principale pierre d'achoppement : la revalorisation de leurs tarifs.

De nombreuses opérations chirurgicales non urgentes ont été reportées depuis 11 jours mais la situation devient plus difficile dans les cliniques. Les grévistes ont expliqué réfléchir à de nouveaux modes d'action mais se défendent de toute surenchère.

Ils dénoncent la non-application d'accords signés en août 2004, intégrant cette revalorisation.

"Nous avions des accords signés, il fallait les respecter", a souligné Philippe Cuq. Le ministère de la Santé a demandé mercredi qu'une étude soit menée sur le terrain sur l'application des accords de 2004.

"Si vraiment nous étions dans une situation privilégiée et des nantis, les jeunes se bousculeraient au portillon pour venir faire chirurgie, or c'est le contraire. Depuis quelques années, les jeunes ne veulent plus faire ce métier dans ces conditions-là, et on les comprend", a expliqué Philippe Cuq.

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