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Gauche ouvrière et chrétienne
18 juillet 2006

la "sarkoïsation" des esprits

THURAM A RAISON DE PARLER DE SARKOISATION.

LES POLITIQUES DISENT CE QUE BEAUCOUP DE PERSONNES VEULENT ENTENDRE MEM SI ELLES NE SAVENT PAS SI CELA EST VRAI,ET SARKOSY A SU SE GLISSER DANS CETTE BRECHE TOUT COMME ROYAL MAINTENANT.

CE SONT DES POLITIQUES QUI NE CONNAISSENT RIEN AUX BANLIEUX ET QUI VEULENT FAIRE CROIRE A CEUX QUI NE SONT PAS DES BANLIEUX QU'ILS LES CONNAISSENT ALORS ILS PROVOQUENT,ILS DISENT N'IMPORTENT QUOI PUISQUE C'EST CE QUE CERTAINES PERSONNES VEULENT ENTENDRE ET LES BANLIEUX ELLE EXISTENT PARTOUT EN FRANCE.

CES POLITIQUES FONT EN QUELQUES SORTE UN LAVAGE DE CERVEAU POUR LES SOIT DISANT BIEN PENDANT.

LES POLITIQUES DEVRAIENT MIEUX PARLER DES REUSSITES DES JEUNES DES BANLIEUX FRANCAISES,DE TOUT CE QUI SE PASSE DE BIEN ET DE BEAU ET QUE S'ILS VOULAIENT LES BANLIEUX NE SERAIENT PLUS REJETEES MAIS AMELIOREES.

LES POLITIQUES DEVRAIENT MONTRER QUE LES JEUNES DES BANLIEUX VALENT AUTANT SINON PLUS QUE CERTAINS CITADINS.

LES EXPULSIONS DE JEUNES SCOLARISES SANS PAPIERS ET LEURS FAMILLES RESSEMBLE BEL ET BIEN A LA D2PORTATION.

IL Y A BIEN AUTRES CHOSES A FAIRE QUE CELA.

AU LIEU DE FAIRE DE L'IMMIGRATION CHOISIE ,IL SERAIT PREFERABLE DE S'OCCUPER DE CES JEUNES CAR PARMIS EUX IL Y A SUREMENT LES FUTURS DIPLOMES QUE VOUDRAIENT FAIRE VENIR SARKOSY.

CONNAISSANT TRES BIEN LES BANLIEUX,NOUS SAVONS DONC DE QUOI NOUS PARLONS.

LE PRESIDENT DELA G.O.C.



Lilian Thuram dénonce
la "sarkoïsation" des esprits


NOUVELOBS.COM | 18.07.06 | 16:18

"C'est quelque chose qui est en train de s'immiscer dans la société petit à petit", affirme le footballeur dans une interview au journal Les Inrockuptibles.

  Lilian Thuram (Sipa)
Lilian Thuram (Sipa)
L e défenseur de l'équipe de France de football, Lilian Thuram, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Les Inrockuptibles daté de mardi 18 juillet, s'en prend avec véhémence au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et regrette la "sarkoïsation des esprits".
Dans la même interview, le joueur affirme avoir compris le coup de tête de Zinédine Zidane sur Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde contre l'Italie, sans pour autant le pardonner.
"On a parlé (avec Zidane) après le match, mais très rapidement", déclare Thuram, détenteur du record de sélections en Bleu. "Materazzi a insulté sa famille, je comprends que Zidane ait réagi. Mais pas sur le terrain, pas sur le terrain... Il s'est trompé, et il sait qu'il s'est trompé. Je ne pense pas que ça ait eu une incidence sur le résultat, pour être clair. Mais bon, Zidane sait qu'il s'est fait piéger."
Thuram, qui laisse entendre au cours de l'entretien qu'il pourrait poursuivre sa carrière internationale, explique ensuite que les joueurs comme Materazzi nuisent à son sport.

Materazzi, une maladie pour le football

"De toute façon, Materazzi, c'est une maladie ce type de joueur, ça ne devrait pas exister", estime le joueur de la Juventus. "Ca fait longtemps que je pense ça. Je pense que Materazzi donne une image négative du football, et il n'a pas besoin de ça, parce que c'est plutôt un très bon joueur. Il n'a pas besoin de ça. Au football, on savoure une victoire lorsqu'on la remporte dans les règles. Dans la vie, il y a des règles qu'il faut savoir ne pas respecter. Mais le football, c'est un jeu, et on respecte les règles du jeu. La victoire est encore plus belle si on respecte les règles. Ca sert à quoi de gagner si on triché? Ca ne sert à rien."
Membre du Haut Conseil à l'Intégration, Thuram, qui retrace pendant l'interview sa carrière et son enfance aux Antilles, s'en prend ensuite au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. Les deux hommes s'étaient opposés au moment des émeutes dans les banlieues en novembre dernier quand Sarkozy avait proposé de les nettoyer au Karcher.
"J'ai explosé parce que ça fait longtemps que c'est dans ma tête, longtemps je me suis dis que certains politiques sont fous, que je me demande quand est-ce qu'ils vont arrêter de manipuler les gens, et surtout pourquoi ils le font", explique Thuram au journal. "Pour un intérêt personnel? Qui serait tellement fort que l'on ne voit pas le mal qui est fait? Que c'est diviser les gens? C'est facile de parler de certaines personnes à d'autres qui ne les connaissent pas. Ca crée des préjugés. Nettoyer au Karcher? On va nettoyer quoi au Karcher? Je me disais que peut-être qu'il n'a pas fait exprès, qu'il ne savait pas. Mais après, on a discuté et il sait très bien ce qu'il fait."
Sarkozy et Thuram s'étaient rencontrés après leur prise de bec.

"Il ne parle que de numéro, que de chiffres"

"Ce qui est intéressant, c'est que c'est quelqu'un qui ne connaît pas la vie des banlieues, qui ne connaît pas les gens, ni leurs aspirations, leurs sentiments ou leurs difficultés", poursuit Thuram. "Il s'en moque. Lui, il ne parle que de numéros et de chiffres, mais ce n'est pas ça la vie.
Malheureusement, la majorité des gens ne s'y connaît pas non plus et il y a de la peur: du coup, il passe pour un sauveur, il rassure. C'est simple comme bonjour. Et le problème, c'est que ça marche, parce que plus c'est simple, plus ça marche. Donc les gens se laissent avoir, d'autant plus que de l'autre côté personne n'a de message contradictoire. Et lorsqu'on parle des jeunes de cités et de banlieues, il faudrait voir de qui l'on parle, parce qu'il y a beaucoup de gens en France qui habitent dans les banlieues. De qui parle-t-on? Et les médias véhiculent toujours les mêmes messages."
Très remonté contre le ministre, Thuram s'emporte ensuite contre les expulsions de personnes en situation irrégulière sur le territoire français.
"Le problème, c'est qu'on parle de la "lepénisation" des esprits, mais il y a aussi une "sarkoïsation" des esprits!", souligne l'ancien joueur de Monaco. "Personne ne le dit. Un truc de fous: on est en France, un pays dit civilisé et l'on accepte que des gens soient expulsés, j'allais dire "déportés". On va chercher des enfants à l'école pour les expulser: je ne comprends pas qu'on accepte ça. Dans quel pays vit-on? Dans quel monde veut-on vivre? J'ai rencontré des parents dont les enfants ont peur lorsqu'ils sont à l'école. C'est quelque chose qui est en train de s'immiscer dans la société petit à petit et qui voudrait que ceux qui n'ont pas de papiers aillent mourir ailleurs." (Avec AP)

 

 

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