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Gauche ouvrière et chrétienne
10 mai 2006

Les affaires ne doivent pas faire oublier l'Europe

TOUTES LES AFFAIRES ACTUELLES NE DOIVENT PAS NOUS FAIRE OUBLIER L'UE ET QUE PENDANT CE TEMPS ON NOUS FAIT PASSER DES DECISIONS EUROPEENNES EN CATIMINI

NOUS AVONS FETE ,HIER,L'ANNIVERSAIRE DE L'EUROPE MISE EN ROUTE EN PARTICULIER PAR SCHUMAN.
MAIS,QUE RESTE T IL DE L'EUROPE QUE LES HOMMES POLITIQUES VOULAIENT FAIRE?

RIEN,ELLE EST EN PANNE A CAUSE DES GENS COMME BLAIR,ROYALE,BOLKESTEIN ENTRE AUTRE.
DEPUIS,LE 29 MAI 2005 TOUTE RATIFICATION EST SYMBOLIQUE,LES ETATS MEMBRES N'ONT PAS VOULU TENIR COMPTENT DE L'AVIS DES FRANCAIS,DES HOLLANDAIS MAIS AUSSI DE TOUS CEUX QUI N'ONT PU VOTER ET QUI SONT CONTRE.

L'UE AURAIT DU SUPPRIMER LA CONSTITUTION QUI AVAIT ETE REFUSE ET REVENIR AU TRAITE DE NICE ET DISCUTER D'UNE NOUVELLE CONSTITUTION SUR LES BASES FRANCAISES ET HOLLANDAISES,MAIS LES ETATS LIBERAUX ONT PREFERE QUE L'UE SOIT DANS L'IMPASSE(L'ON VOIT OU A MENER BLAIR AVEC SON LIBERALISME A OUTRANCE,LES ANGLAIS COMMENCENT A COMPRENDRE QU'IL LEUR A MENTI ET MENE A LA PRECARITE ET PAUVRETE)

IL N'EST ABSOLUMENT PAS QUESTION D'ACCEPTER CE QUE PROPOSE ROYALE ET SARKOSY:SIMPLEMENT MODIFIER LA CONSTITUION ET LA FAIRE VOTER PAR LE PARLEMENT.

NOUS SAVONS TRES BIEN QUE L'UN ET L'AUTRE SONT POUR LE LIBERALISME ET MEME UN LIBERALISME A OUTRANCE;ILS SONT PRETS A FAIRE CE QUE BLAIR A FAIT EN ANGLETERRE  ET DONC ILS NE DEAMDERAIENT PAS L'AVIS DES FRANCAIS ,ILS FERAIENT CE QUE NOUS AVONS REPROCHE A DE VILLEPIN ET ENFIN ILS NE TIENDRAIENT AUCUN COMPTE DE L'AVERTISSEMENT QUI A ETE DONNE LORS DU CONFLIT DU CPE ET DE SON RETRAIT:ILS NE SONT DONC ABSOLUMENT PAS FAIT POUR DIRIGER NOTRE PAYS.

MAIS,ILS OUBLIENT QUE SEUL LE PEUPLE FRANCAIS PEUT CHANGER CE QU'IL A DECIDER.

L'UE ACTUEL NE TIENT PAS COMPTE DU TOUT DES DRAISONS DES CITOYENS NI DE NOTRE SYSTEME SOCIALE QUE BEAUCOUP DE PAYS NOUS ENVIE.

L'UE ACTUEL NE FAIT QUE DE CASSER NOS SERVICES SOCIAUX ET PUBLICS.

NOUS DEVONS RESTER VIGILANT SUR TOUTES LES DECISIONS EUROPEENNES ET QUE NOTRE GOUVERNEMENT ET CERTAINS PRESIDENTIABLES VOUDRAIENT FAIRPASSER EN CATIMINI.


   

Propos recueillis par Charles Jaigu

   

09 mai 2006, (Rubrique France)


   

 

Le dirigeant centriste regrette que l'affaire Clearstream occulte le débat sur le projet européen, qu'il juge, en cette journée de l'Europe, «dans l'impasse».

 

François Bayrou : «La vérité oblige à dire qu'il n'y a plus de gouvernement. Toute action est engluée dans les soupçons réciproques.»

 

LE FIGARO. – Vous dites  que l'affaire Clearstream est  une «crise de régime» et qu'elle «démolit l'image de la France». Ne noircissez-vous pas le tableau ?

 

François BAYROU. – Comment voulez-vous qu'un gouvernement, quel qu'il soit, puisse faire la moindre proposition, avancer la moindre idée alors qu'il est aux prises avec un tel embrouillamini ? On vit au rythme des auditions, des perquisitions, des révélations. Les trois premiers membres du gouvernement se soupçonnent les uns les autres de «manipulation», se présentent comme des «victimes», se prétendent «blessés», sans qu'on sache jamais vraiment de quoi il s'agit ! Comment imaginer qu'ils puissent travailler en équipe ?

 

Pour vous, le gouvernement devrait démissionner ?

 

La vérité oblige à dire qu'il n'y a plus de gouvernement. Il n'y a plus d'initiative possible, toute action est engluée dans les soupçons réciproques. On s'enlise chaque jour un peu plus. C'est grave sur tous les sujets, et c'est dramatique lorsqu'il s'agit de l'essentiel, par exemple en matière européenne.

 

Le 29 mai 2005, la France disait non au référendum sur la Constitution européenne. Comment appréciez-vous la situation européenne un an après les nons français et néerlandais ?

 

Aujourd'hui, nous sommes le 9 mai. C'est la fête de l'Europe. Et sans doute jamais, depuis le 9 mai 1950, le projet européen ne s'est-il trouvé à ce point dans l'impasse ! Et cette crise n'est pas seulement une crise institutionnelle : elle est une crise d'inspiration. Plus personne ne voit ce que l'Europe pourrait être. Plus personne ne dit où elle pourrait aller.

 

Mais le processus de ratification de la Constitution a continué comme si de rien n'était...

 

Il a suivi le tableau de marche qui avait été fixé par l'unanimité des pays. Au jour où nous parlons, quinze pays sur vingt-cinq ont ratifié le texte constitutionnel tel qu'il était présenté. L'Estonie, symboliquement, adoptera le texte aujourd'hui même. Mais le non de la France et des Pays-Bas a fait que ces ratifications sont symboliques.

 

Des proches de Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal évoquent l'idée d'un texte simplifié suivi d'une ratification parlementaire. N'est-ce pas le mieux pour sortir de la crise ?

 

Je vous réponds sans détours. Ce que le peuple français a décidé, seul le peuple français peut le changer. Je m'opposerai, pour des raisons de principe, à toute tentative d'évitement de la décision populaire sur un sujet de cette importance.

 

Mais les Français ont-ils vraiment voté sur la Constitution  ou, comme le dit votre ami Jean-Claude Juncker, ont-ils voté «non sur le texte, mais sur le contexte» ?

 

Il est très rare que je sois en désaccord avec Jean-Claude Juncker, en qui je vois une figure de proue de l'Europe. Mais sur ce point, je ne peux pas le suivre. Les Français ont voté sur l'Europe. Ils ont manifesté leur désaccord avec l'évolution du projet européen, pour deux raisons fondamentales : ils ont le sentiment d'une Europe dont les décisions ne prennent pas en compte leurs raisons de citoyens ; et ils pensent que cette Europe sert en réalité à les contraindre à adopter un projet de société qui n'est pas le leur. Or il y a un paradoxe : les vrais Européens veulent une Europe où les débats appartiennent aux citoyens. Et les vrais Européens veulent que l'Europe ait son propre projet de société. L'enjeu des années qui viennent, c'est de lever, concrètement, ce malentendu et non pas de ruser avec lui.

 

Mais peut-être l'Europe est-elle simplement un projet dépassé ?

 

Aucun des enjeux qui sont devant nous, dont va dépendre notre rayonnement ou notre déclin, ne peut se jouer sans l'Europe. L'immigration n'est plus l'affaire d'un pays solitaire. Le climat, les gaz à effet de serre, ne sont plus un enjeu national. La globalisation demande des acteurs capables de se faire entendre. Le drame du nucléaire en Iran, le financement de la Palestine, la crise de croissance, tout cela exige une voix européenne légitime. C'est cette légitimité qui est à reconstruire.

 

La France peut-elle encore se faire entendre dans l'année qui vient ?

 

Aujourd'hui, non et c'est une occasion que nous laissons passer. Car l'élection de Romano Prodi ouvre une chance nouvelle de voir les pays fondateurs retrouver un message européen.

 

 

 

 

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