YANNICK VALLEE SE TROMPE
YANNICK VALLEE A TORD ,LES ETUDIANTS N'ONT PAS OBTENU CE QU'ILS DEMANDAIENT ET DEMANDENT TOUJOURS
CE SONT EUX,LES PRESIDENTS D'UNIVERSITES QUI ONT EU CE QU'ILS VOULAIENT
CAR,LES ETUDIANTS,LES LYCEENS ET LES SALARIES NE VEULENT PAS D'UN CPE BIS MAIS ILS VEULENT UNE LOI D'ABROGATION DU CPE ET POUR CELA LA LUTTE,LE MOUVEMENT DOIT CONTINUER TANT QUE LES DEPUTES ET SENATEURS N'AURONT PAS SATISFAIT LEUR DEMANDE
LES PRESIDENTS D'UNIVERSITES DEVRAIENT MIEUX SE METTRE AU COURANT DES REVENDICATIONS DES ETUDIANTS ET NE PAS VOULOIR BRISER LE CONFLIT ANTI CPE
mercredi 5 avril 2006, 21h39
PARIS (AP) - Le premier vice-président de la Conférence des présidents d'université Yannick Vallée affirme que les étudiants "ont gagné" en obtenant qu'une proposition de loi modifie le contrat première embauche (CPE) et qu'ils "doivent retourner en cours" d'ici à lundi pour sauver leur année universitaire. "Les étudiants ont, de fait, gagné", estime Yannick Vallée dans un entretien publié dans "Les Echos" de jeudi. "Le CPE n'existe plus, même si ces mots n'ont pas été officiellement prononcés", constate-t-il, avant d'en conclure que "les blocages ne se justifient plus". "A présent, ils (les étudiants) doivent se montrer responsables et retourner en cours, ne serait-ce que pour montrer l'importance qu'ils accordent à leurs diplômes", juge Yannick Vallée, président de l'université de Grenoble-I. "Les discussions des syndicats avec les députés vont durer jusqu'en mai" mais "il est impensable de maintenir des blocus jusque-là", affirme-t-il. Pour lui, l'année universitaire "est rattrapable si nous reprenons les cours d'ici à lundi au plus tard". Dans certaines universités peu touchées par le mouvement, il suffira de reporter les examens de quelques semaines et dans les autres, il serait possible de "jouer sur le contrôle continu", avance-t-il. "Une chose est sûre, nous ne braderons pas les examens qui porteront sur tous les enseignements." Plusieurs présidents d'université ont relayé la position des étudiants opposés au CPE. A la mi-mars, la Conférence des présidents avait officiellement demandé au Premier ministre la suspension de ce contrat. AP lp/com/cr |