CPE: Jacques Chirac va devoir trancher
CHIRAC VA T IL SUIVRE L'AVIS DES 90% DES DEPUTES UMP5DE L'ASSEMBLEE NATIONNALE) QUI LUI DEMANDENT LA SUSPENSION DU CPPE ET DE NOUVELLES NEGOCIATION?
OU VA T IL ,SI LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL VALIDE LE CPE,LE PROMULGUER
SI CHIRAC PROMULGUAIT LE CPE,IL SAIT QU 'IL IRAIT A L'ENCONTRE DE L'AVIS DES DEPUTES UMP,LA DEMANDE DE LA MAJORITE DES FRANCAIS ET CONTRE LA DEMANDE DES SALARIES(DU PUBLIC ETDU PRIVE)DES ETUDIANTS ET DES LYCEENS ET QUE DONC DANS CE GENRE DE FIGURE :IL AURA UN MOUVEMENT QUI DURERA ET QUI DEVIENDRA ENCORE DURE QUI RISQUERAIT DE PARALYSER LA FRANCE ET AUSSI QU'IL RISQUERAIT D'Y AVOIR DES DEBORDEMENTS,DES BAVURES ET D'AUTRES BLESSES GRAVES
LES ORGANISATIONS SYNDICALES,ETUDIANTES ET LYCEENNES N'ACEPTERONT PAS LA PROMULGATION DU CPE ;ELLES L'ONT TOUTES DITES ET LA MAJORITE D'ENTRE ELLES ONT DIT QU'ELLES NE LAISSERONNT PAS LE CPE S'INSTALLER
TOUS LES PARTIS POLITIQUES DE GAUCHE SONT DERRIERE LES ANTI CPE ;ET MMAINTENANT ILS ONT RECU L'APPUI,BIEN INVOLONTAIRE,DE LA MAJORITE DES DEPUTES UMP
CHIRAC A LE CHOIX OU IL MAINTIENT LE CPE ET DE VILLEPIN OU ALORS IL A LE MOUVEMENT ANTI CPE QUI PERDURERA ET IL SE COUPERA DE LA MAJORITE DES FRANCAIS QUI NE VEULENT PAS DU CPE
SI LE CPE EST RETIRE ,LA PAIX SOCIALE REVIENDRA ;MAIS,SI LE CPE RESTE CE SERA PEUT ETRE LE CHAOS
CPE: Jacques Chirac va devoir trancher --par Christine Ollivier--
AP | 29.03.06 | 18:34
DLM106-0329061602
PARIS (AP) -- Tenir avec son Premier
ministre au nom de la nécessaire "réforme" ou céder face au
raz-de-marée de manifestants anti-CPE? Jacques Chirac va devoir
trancher: son entourage a annoncé mercredi qu'il s'exprimerait "dans
les prochains jours" pour tenter de sortir de la crise, à moins que le
Conseil constitutionnel ne lui ôte miraculeusement d'ici là une
sérieuse épine du pied.
Au lendemain de manifestations anti-CPE
qui ont drainé entre un million et trois millions de personnes dans
toute la France, le contrat première embauche n'a pas été évoqué au
cours du conseil des ministres: "pas à l'ordre du jour", ont expliqué
plusieurs ministres. Nul doute toutefois que la crise sociale a dominé
l'entretien qu'ont eu Jacques Chirac et Dominique de Villepin à l'issue
du conseil.
Si son entourage n'a pas précisé mercredi quand et
sous quelle forme s'exprimerait le chef de l'Etat, Jacques Chirac, qui
a annulé un déplacement prévu jeudi matin au Havre, devrait prendre la
parole rapidement, sitôt connue la décision du Conseil constitutionnel.
Les neuf "sages" doivent se prononcer, probablement jeudi, sur le
projet de loi sur l'Egalité des chances instituant le contrat première
embauche. Si on ne semblait pas croire côté gouvernemental, comme chez
les constitutionnalistes, à une censure du CPE qui mettrait fin du même
coup à la crise, l'expression de "réserves" sérieuses pourrait aussi
donner un prétexte à l'Elysée pour demander au Parlement de revoir sa
copie, sans que Dominique de Villepin ne perde la face.
En
revanche, en cas de feu vert, Jacques Chirac serait placé face à un
sérieux dilemme: il peut promulguer immédiatement la loi -au risque de
déclencher la fureur des anti-CPE et d'être accusé de surdité- ou
demander une deuxième délibération au Parlement comme le lui demandent
les syndicats et l'opposition, ce qui reviendrait à infliger un sérieux
camouflet à son Premier ministre. De fait, chez les villepinistes, on
tablait encore récemment sur une promulgation rapide du texte.
S'il
a redit mercredi sa "disponibilité totale" à apporter des
"améliorations" au CPE et reconnu "un malaise profond dans notre pays",
Dominique de Villepin a toujours exclu de modifier la loi. Du coup, les
syndicats et organisations étudiantes refusent de le rencontrer.
Signe
de la tension qui règne à Matignon, Dominique de Villepin a commis un
énorme lapsus mercredi devant les députés en disant attendre la
"démission" et non la "décision" du Conseil constitutionnel. "Ne
promulguez pas la loi! Donnez à l'Assemblée nationale la parole pour
qu'elle dise le dernier mot, et le dernier mot ce sera le retrait du
CPE!", venait de lui lancer le Premier secrétaire du Parti socialiste
François Hollande, s'adressant à travers lui à Jacques Chirac.
Entre
la promulgation immédiate et le renvoi du CPE au Parlement, Jacques
Chirac pourrait aussi choisir de donner du temps au temps... Sur les 15
jours que lui donne la Constitution pour promulguer, il lui en reste
neuf, six jours s'étant déjà écoulés entre le vote par le Parlement et
la saisine du Conseil constitutionnel. Le chef de l'Etat pourrait tirer
profit de ce délai pour tenter de sortir du dialogue de sourds entre
gouvernement et syndicat.
Au sein d'une majorité déchirée, les
sarkozystes plaident d'ailleurs ouvertement pour des négociations et
une "suspension" du CPE. "90% du groupe UMP (de l'Assemblée nationale)
s'est prononcé" en ce sens et le gouvernement "doit aussi en tenir
compte", a assuré Patrick Devedjian, conseiller politique de Nicolas
Sarkozy. "Si on a un ultimatum d'un côté et une intransigeance de
l'autre, c'est comme ça qu'on a des tensions", a-t-il accusé en visant
Dominique de Villepin.
"J'aurais préféré qu'on fasse une
expérimentation" sur six mois du contrat première embauche (CPE), a
expliqué de son côté Nicolas Sarkozy, en appelant à "une vraie
négociation, sans préalable". "Quand il y a un malentendu, il faut
faire un compromis (...) ce mot n'est pas un gros mot".
Reste que
Jacques Chirac va devoir faire un geste s'il veut convaincre les
syndicats, qui ont déjà appelé à une nouvelle journée d'action le 4
avril, de revenir à la table des négociations. Sous peine de se
retrouver, neuf jours plus tard, exactement dans la même situation et
contraint, cette fois, d'apposer sa signature sur le CPE. AP