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Gauche ouvrière et chrétienne
29 mars 2006

CPE: Jacques Chirac va devoir trancher

CHIRAC VA T IL SUIVRE L'AVIS DES 90% DES DEPUTES UMP5DE L'ASSEMBLEE NATIONNALE) QUI LUI DEMANDENT LA SUSPENSION DU CPPE ET DE NOUVELLES NEGOCIATION?

OU VA T IL ,SI LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL VALIDE LE CPE,LE PROMULGUER

SI CHIRAC PROMULGUAIT LE CPE,IL SAIT QU 'IL IRAIT A L'ENCONTRE DE L'AVIS DES DEPUTES UMP,LA DEMANDE DE LA MAJORITE DES FRANCAIS ET CONTRE LA DEMANDE DES SALARIES(DU PUBLIC ETDU PRIVE)DES ETUDIANTS ET DES LYCEENS ET QUE DONC DANS CE GENRE DE FIGURE :IL AURA UN MOUVEMENT QUI DURERA ET QUI DEVIENDRA ENCORE DURE QUI RISQUERAIT DE PARALYSER LA FRANCE ET AUSSI QU'IL RISQUERAIT D'Y AVOIR DES DEBORDEMENTS,DES BAVURES ET D'AUTRES BLESSES GRAVES

LES ORGANISATIONS SYNDICALES,ETUDIANTES ET LYCEENNES N'ACEPTERONT PAS LA PROMULGATION DU CPE ;ELLES L'ONT TOUTES DITES ET LA MAJORITE D'ENTRE ELLES ONT DIT QU'ELLES NE LAISSERONNT PAS LE CPE S'INSTALLER

TOUS LES PARTIS POLITIQUES DE GAUCHE SONT DERRIERE LES ANTI CPE ;ET MMAINTENANT ILS ONT RECU L'APPUI,BIEN INVOLONTAIRE,DE LA MAJORITE DES DEPUTES UMP

CHIRAC A LE CHOIX OU IL MAINTIENT LE CPE ET DE VILLEPIN OU ALORS IL A LE MOUVEMENT ANTI CPE QUI PERDURERA ET IL SE COUPERA DE LA MAJORITE DES FRANCAIS QUI NE VEULENT PAS DU CPE

SI LE CPE EST RETIRE ,LA PAIX SOCIALE REVIENDRA ;MAIS,SI LE CPE RESTE CE SERA PEUT ETRE LE CHAOS


 

CPE: Jacques Chirac va devoir trancher --par Christine Ollivier--

AP | 29.03.06 | 18:34


DLM106-0329061602
PARIS (AP) -- Tenir avec son Premier ministre au nom de la nécessaire "réforme" ou céder face au raz-de-marée de manifestants anti-CPE? Jacques Chirac va devoir trancher: son entourage a annoncé mercredi qu'il s'exprimerait "dans les prochains jours" pour tenter de sortir de la crise, à moins que le Conseil constitutionnel ne lui ôte miraculeusement d'ici là une sérieuse épine du pied.
Au lendemain de manifestations anti-CPE qui ont drainé entre un million et trois millions de personnes dans toute la France, le contrat première embauche n'a pas été évoqué au cours du conseil des ministres: "pas à l'ordre du jour", ont expliqué plusieurs ministres. Nul doute toutefois que la crise sociale a dominé l'entretien qu'ont eu Jacques Chirac et Dominique de Villepin à l'issue du conseil.
Si son entourage n'a pas précisé mercredi quand et sous quelle forme s'exprimerait le chef de l'Etat, Jacques Chirac, qui a annulé un déplacement prévu jeudi matin au Havre, devrait prendre la parole rapidement, sitôt connue la décision du Conseil constitutionnel.
Les neuf "sages" doivent se prononcer, probablement jeudi, sur le projet de loi sur l'Egalité des chances instituant le contrat première embauche. Si on ne semblait pas croire côté gouvernemental, comme chez les constitutionnalistes, à une censure du CPE qui mettrait fin du même coup à la crise, l'expression de "réserves" sérieuses pourrait aussi donner un prétexte à l'Elysée pour demander au Parlement de revoir sa copie, sans que Dominique de Villepin ne perde la face.
En revanche, en cas de feu vert, Jacques Chirac serait placé face à un sérieux dilemme: il peut promulguer immédiatement la loi -au risque de déclencher la fureur des anti-CPE et d'être accusé de surdité- ou demander une deuxième délibération au Parlement comme le lui demandent les syndicats et l'opposition, ce qui reviendrait à infliger un sérieux camouflet à son Premier ministre. De fait, chez les villepinistes, on tablait encore récemment sur une promulgation rapide du texte.
S'il a redit mercredi sa "disponibilité totale" à apporter des "améliorations" au CPE et reconnu "un malaise profond dans notre pays", Dominique de Villepin a toujours exclu de modifier la loi. Du coup, les syndicats et organisations étudiantes refusent de le rencontrer.
Signe de la tension qui règne à Matignon, Dominique de Villepin a commis un énorme lapsus mercredi devant les députés en disant attendre la "démission" et non la "décision" du Conseil constitutionnel. "Ne promulguez pas la loi! Donnez à l'Assemblée nationale la parole pour qu'elle dise le dernier mot, et le dernier mot ce sera le retrait du CPE!", venait de lui lancer le Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande, s'adressant à travers lui à Jacques Chirac.
Entre la promulgation immédiate et le renvoi du CPE au Parlement, Jacques Chirac pourrait aussi choisir de donner du temps au temps... Sur les 15 jours que lui donne la Constitution pour promulguer, il lui en reste neuf, six jours s'étant déjà écoulés entre le vote par le Parlement et la saisine du Conseil constitutionnel. Le chef de l'Etat pourrait tirer profit de ce délai pour tenter de sortir du dialogue de sourds entre gouvernement et syndicat.
Au sein d'une majorité déchirée, les sarkozystes plaident d'ailleurs ouvertement pour des négociations et une "suspension" du CPE. "90% du groupe UMP (de l'Assemblée nationale) s'est prononcé" en ce sens et le gouvernement "doit aussi en tenir compte", a assuré Patrick Devedjian, conseiller politique de Nicolas Sarkozy. "Si on a un ultimatum d'un côté et une intransigeance de l'autre, c'est comme ça qu'on a des tensions", a-t-il accusé en visant Dominique de Villepin.
"J'aurais préféré qu'on fasse une expérimentation" sur six mois du contrat première embauche (CPE), a expliqué de son côté Nicolas Sarkozy, en appelant à "une vraie négociation, sans préalable". "Quand il y a un malentendu, il faut faire un compromis (...) ce mot n'est pas un gros mot".
Reste que Jacques Chirac va devoir faire un geste s'il veut convaincre les syndicats, qui ont déjà appelé à une nouvelle journée d'action le 4 avril, de revenir à la table des négociations. Sous peine de se retrouver, neuf jours plus tard, exactement dans la même situation et contraint, cette fois, d'apposer sa signature sur le CPE. AP

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