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Gauche ouvrière et chrétienne
28 mars 2006

BELGIQUE:Les salaires seront corsetés à l'avenir

NOUS VOYONS QUE LES PATRONS ET LES SYNDICATS BELGES ONT PREFERES S'ENTENDRE SUR LES SALAIRES PLUS TOT QUE L'ETAT S'EN MELE

MAIS,NOUS CONSTATONS AUSSI QUE C'EST JUSTE UNE DECLARATION DE PRINCIPE

EN FRANCE,LES SALAIRES (DU MOINS LES PLUS BAS ET LES MOYENS SALAIRES)NE MONTENT PAS TROP VITE LOIN DE LA CE SERAIT PLUS TOT LE CONTRAIRE

MAIS SUR LES RETRAITES ET LE SUJET BRULANT ACTUEL,LE CPE,N'AURAIT IL PAS MIEUX VALU QUE LES ORGANISATIONS SYNDICALES DES SALARIES ET LE PATRONAT SANS OUBLIER LES REPRESENTANTS DES JEUNES(ETUDIANTS ET LYCEENS)SE RENCONTRENT,SE REUNISSENT POUR DISCUTER ET FAIRE DES PROPOSITIONS ,AU GOUVERNEMENT,SUR LE CHOMAGE DE TOUS LES JEUNES DE MOINS DE 26ANS ET AUSSI SUR LES PLUS AGES?

LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE EST CERTAINE QUE SI DE VILLEPIN ET L'UMP AVAIENT SUIVI CE PROCESSUS:QUE CE SOIT SUR LES RETRAITES ET MAINTENANT SUR LE CPE ,IL N'Y AURAIT ET N'AURAIT PAS EU TOUT CE REMUMENAGE ,SES INCOMPREHENSIONS ET SURTOUT CET ENTETEMENT DE DE VILLEPIN ET DES SES AMIS

EN FESANT UN PROCESSUS DE CONCERTATIONS ET DE DISCUTIONS AVANT DE VOULOIT TOUT IMPOSER PAR LA FORCE L'ENTENTE SOCIALE SERAIT BIEN MEILLEUR ET IL Y AURAIT MOINS D'AFFRONTEMENT

MAIS VOILA,IL FAUDRAIT QUE LE GOUVERNEMENT LE VEUILLE AINSI QUE LE PATRONAT ET ON LE VOIT CE N'EST PAS POSSIBLE POUR DEUX RAISONS PRINCIPALE:
POUR DE VILLEPIN LES ELECTIONS SONT PROCHES
POUR LE PATRONAT CE SERAIT LUI ENLEVER UNE PARTIE DE SON POUVOIR SUR LE GOUVERNEMENT

ET POUTANT LA RAISON AURAIT DU L'EMPORTER ET VA T ELLE L'EMPORTER LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE EN DOUTE,MALHEUREUSEMENT




Les salaires seront corsetés à l'avenir
V.R.

Mis en ligne le 28/03/2006
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Employeurs et syndicats font une déclaration commune sur la compétitivité.
Ils reconnaissent que les salaires augmentent trop vite.
Ils invitent les secteurs à ficeler des mesures de correction en cas de dérive.

BELGA

Lundi matin, les interlocuteurs sociaux, réunis à l'heure du petit-déjeuner, ont bouclé une déclaration commune sur la compétitivité belge. Vers 12h30, ils ont organisé une conférence de presse au cours de laquelle Jean-Claude Daoust, le président en exercice de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), a lu dans les deux langues nationales le texte de leur engagement mutuel.

Cette déclaration avait été lourdement souhaitée par le Premier ministre Guy Verhofstadt (VLD) après que le Conseil central de l'économie et la Banque nationale de Belgique eurent constaté la dégradation de la compétitivité des entreprises belges. Mais si les syndicats et les employeurs ont pu s'entendre, c'est moins pour faire plaisir au Premier ministre belge que pour éviter qu'il ne se saisisse du dossier d'autorité. «Quand le gouvernement tranche dans des dossiers qui nous concernent, il y a souvent des catastrophes», glisse un syndicaliste. «Le principal mérite de cette déclaration commune est d'exister, rajoute un autre. Après avoir traversé des heures difficiles, la concertation sociale reprend des couleurs.»

Il y a cependant lieu de prendre le texte pour ce qu'il est: une simple déclaration d'intentions. Ni engagement ni décision ferme n'ont été pris. Les employeurs auraient certainement espéré des mesures de corrections plus immédiates. Mais ils se sont heurtés à un veto très clair des syndicats, qui estimaient indécent de vouloir revenir sur des engagements salariaux déjà pris.

En fait, les interlocuteurs sociaux ont surtout balisé la négociation qu'ils doivent mener en fin d'année pour la conclusion d'un accord social 2007-2008. A la demande des syndicats, ils ont ainsi convenu que la formation professionnelle serait l'une des priorités de leurs discussions programmées en hiver. Ils ont aussi reconnu que les investissements en recherche et développement -un autre paramètre de la compétitivité- étaient insuffisants en Belgique et ont décidé d'organiser en septembre une conférence pour tenter de déceler avec finesse les points faibles du système.

Des mesures de correction

C'est finalement sur la question des salaires que les interlocuteurs sociaux ont été les moins vagues. Ils reconnaissent tout d'abord que les salaires ont augmenté trop rapidement. Cela n'a l'air de rien, mais pour les syndicats, ce n'est pas un mince aveu. Ensuite, les interlocuteurs sociaux demandent au gouvernement de financer de nouvelles réductions de charges sur le travail. Ils s'engagent en contrepartie à ne pas convertir ces diminutions «par des augmentations salariales».

Enfin, et c'est le plus spectaculaire, ils invitent les secteurs à négocier pour les deux années à venir un mécanisme de correction «afin d'éviter d'éventuels écarts». Déjà aujourd'hui, certains secteurs -dont la métallurgie ou la construction- en sont dotés. Il serait question de l'étendre à tous.

Ces accords -que l'on nomme accord «all in» dans sa version la plus dure ou accord «de solde» dans son épure allégée- visent à rogner les augmentations salariales négociées si l'indexation augmente plus fort que prévu. Ils constituent une sorte de corset, par exemple, lorsque l'envolée des prix pétroliers dope, comme c'est le cas pour l'instant, l'indice des prix à la consommation. Mais, selon certains, ce genre de mécanismes ne règle que partiellement la compétitivité des entreprises. Ils n'ont de fait aucun effet sur la modération salariale des principaux partenaires commerciaux de la Belgique.

© La Libre Belgique 2006

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