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Gauche ouvrière et chrétienne
26 janvier 2006

LE CODE TU TRAVAIL SOLDE:CNE,CPE, CDD ET APRES?

Et oui,avec le cne,maintenant le cpe et le cdd pour les seniors et en prvision l'abolition du cdi le gouvernement solde a tour de bras le code du travail cense proteger les salariers;quand tout sera solde ,les patrons pourrons faire ce qu'ils voudront
il est donc bon de se mobiliser et de vouloir que le gouvernement cesse tout de suite ses soldes et laisse le code du travail tranquille et qu'il l'applique en faveur des salariers
LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE espere une mobilisation tres forte ,ainsi que des actions,avec toutes les organisations etudiantes,lyceennes et syndicales et celà des le 30 janvier et le 7 fevrier




On solde… le code du travail

Les soldes sont ouverts depuis quelques jours, mais il est un article sur lequel les rabais sont massifs. Petit, compact, souvent de couleur rouge, d’un poids flirtant avec le kilo, il fait ces jours-ci, l’objet de deuxième, voire troisième démarques.

En effet, les soldes sur le code du travail sont ouverts et apparemment sans date limite. Il y en a pour tous les goûts. Pour les seniors pour lesquels le gouvernement veut créer le CDD renouvelable qui va consacrer la précarité des salariés âgés dont on peut craindre, qu’à l’avenir, ils n’auront plus droit à un véritable emploi.

Pour les jeunes aussi à qui le gouvernement étend la précarité du Contrat Nouvelle Embauche grâce au Contrat Première Embauche. Désormais les jeunes se verront imposer une période d’essai de deux ans pendant lesquels ils pourront être licenciés sans motif. De plus, les entreprises sont incitées par des exonérations à user de ces contrats dont on notera qu’ils sont applicables dès lors qu’un jeune comptera plus de six mois de chômage. On peut donc parier que demain, on ne recrutera plus sur ces contrats que des jeunes qui auront connu au moins six mois de chômage. Belles perspectives pour les jeunes que celle de devoir passer désormais par ce sas de chômage forcé, avant de passer par un sas de précarité pour déboucher ensuite au mieux sur un CDI, au pire sur un retour à l’ANPE.

Les organisations syndicales de salariés, mais aussi toutes les organisations démocratiques de jeunesse et d’étudiants ont vivement réagi à la création du CPE, petit cousin consanguin du CIP qu’Edouard Balladur avait été contraint de retirer sous la pression de la rue en 1994 après un mois de contestation. Ce CPE est qualifié « d’insulte à la jeunesse» par la douzaine d’associations, syndicats et mouvements de jeunes (jeunes CGT, UNEF, MJS, MJC, Sud étudiant, JCR, Unsa jeunes, jeunes verts, etc.) qui jeudi dernier ont annoncé leur volonté d’en découdre avec le gouvernement sur ce sujet. CGT, CFTC, FO, CFDT, Unsa et FSU ont annoncé qu’elles étaient entrées en contact avec ces organisations de jeunes pour mêler leurs forces à une mobilisation dont on voit bien qu’elle ne saurait être le seul fait de la jeunesse.

On peut penser, mais il faut vraiment le souhaiter, que dans les tous prochains jours, avec l’initiative prise par la CGT de la journée du 31 janvier, puis la mobilisation unitaire des fonctionnaires le 2 février, les mouvements vont grandir contre la politique du gouvernement. Alors que certains, comme la CFTC, expriment aujourd’hui des regrets de ne pas s’être suffisamment mobilisés contre le Contrat nouvelle embauche, il faut vraiment espérer que l’ensemble du corps social se mobilise contre ces mesures. Car au-delà des contrats vieux, des contrats jeunes, gouvernement et patronat déchirent une à une les pages du Code du travail. Les coups sont sérieux et l’arrêt de la Chambre sociale de la Cour de Cassation, qui légitime les licenciements de précaution sans que les entreprises aient à justifier de raisons économiques sérieuses, contribue à ce détricotage en règle des droits sociaux.

Ces gages donnés au patronat donnent des ailes au MEDEF qui réclame par la voix de Laurence Parisot que le SMIC et la durée du travail ne soient plus de la compétence du législateur.

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