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Gauche ouvrière et chrétienne
25 janvier 2006

NOS AMIS CANADIENS

LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE pense que nos amis canadien n'ont pas fait le bon choix car ils ont mis au pouvoir un homme qui ne veut pas ameliorer l'environnement,la vie de ses concitoyens et ceux des autres pays mais qui prefere la polution
et il est  aussi sectaire que bush point de vue religion et il a soutenu et soutient la guerre en irak,nous dirions qu'il est dangereux.
LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE souhaite que nos amis canadiens vont etre satisfait de leur choix et n'auront pas à le regretter




Canada

Alternance à l'essai

Jean-Michel Demetz


Les conservateurs profitent de l'usure des libéraux, après douze ans au pouvoir, pour remporter les élections. Une victoire à confirmer



 

Après George W. Bush, Stephen Harper. La victoire des conservateurs aux élections canadiennes, le 23 janvier, est-elle le signe d'une hégémonie de la droite en Amérique du Nord, au moment où l'Amérique latine vire à gauche?

Harper, 46 ans, est un élu de la pétrolifère et riche Alberta, paradis de la libre entreprise et du moins d'impôts - le Texas du Canada. Sa victoire est une revanche pour l'ouest du pays, attaché à l'autonomie des provinces, sur les élites de l'Est, plus fédéralistes. A l'inverse des Premiers ministres libéraux sortants, Jean Chrétien, puis Paul Martin, Harper était favorable à l'engagement en Irak au côté de Washington. De plus, il a marqué son soutien au projet de bouclier antimissile et son hostilité au traité de Kyoto. Sa défense d'un «conservatisme compassionnel» va de pair avec son opposition à l'avortement et au mariage homosexuel, aujourd'hui légaux. Enfin, comme les républicains américains en 2000, les conservateurs canadiens ont remporté l'élection malgré les excellents résultats économiques de l'équipe sortante (chômage au plus bas depuis trente ans).

En réalité, le Parti libéral, usé par les scandales après douze ans au pouvoir, est responsable de sa propre défaite. Victime, aussi, de l'absence de vision de Paul Martin, aussi terne qu'un Al Gore. Par la faible avance concédée aux conservateurs, en voix (36% pour 30% aux libéraux) comme en sièges (une majorité relative), les électeurs canadiens ont choisi une alternance à l'essai qui préfigure qu'ils seront de nouveau appelés aux urnes d'ici à un an. Le temps, pour les libéraux, de purger leur nomenklatura et de se trouver un nouveau chef. Et, pour les conservateurs, de prouver qu'ils peuvent baisser les impôts sans retourner à l'ère des déficits, tenir l'allié américain à distance, s'assurer du soutien des nationalistes québécois sans mettre en péril l'unité fédérale, contenter leurs militants de la droite évangélique sans s'aliéner un électorat par nature profondément centriste.

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