LIBERTE D'EXPRESSION:TURQUIE ET FRANCE MEME COMBAT
La gauche ouvriere et chretienne demande que le gouvernement
français et les deputes europeens ,de tous bords,pour qu'ils
interviennent de façon que la liberte d'expression soit respecte en
turquie
la gauche ouvriere et chretienne demande au gouvernement
français et aux deputes français et europeens de faire respecter la
liberte d'expression dans notre pays la france
et nous demandons aussi que la turquie ne fasse jamais partie de l'europe
[16.12.05] - Liberté d'expression : Turquie et France même combat
En
Turquie le procès inique contre l'écrivain turque Orhan Pamuk vient
d'être ajourné en février 2006. Son crime ? Le romancier, prix Médicis
étranger 2005 et récent candidat au prix Nobel de littérature, avait
estimé en février dans une interview à un hebdomadaire suisse qu'"un
million d'Arméniens et 30 000 Kurdes ont été tués sur ces terres". Bref
la simple vérité historique. Mais Ankara nie le génocide des Arméniens
et a donc inculpé l'écrivain pour "insulte délibéré à l'identité
turque". Ce qui fait que l'écrivain encoure de six mois à trois ans de
prison.
Pour la Turquie islamo-fasciste qui cherche à intégrer l'UE ce procès
tombe mal. Mais le plus amusant est la petite phrase prononcée par le
député européen Joost Langendjik pour qui la décision d'inculper Pamuk
est "contraire à la défense de la liberté d'expression prônée par
l'Union". Ah vraiment ?!!!
Alors pourquoi nos députés européens ne protestent pas contre les
atteintes à la liberté d'expression en France ? Pourtant c'est bien
dans ce pays que sont traînés devant les tribunaux des intellectuels,
des journalistes ou des écrivains comme Renaud Camus, Michel
Houellebecq, Alexandre Del Valle, Oriana Fallaci, Edgar Morin, Olivier
Pétré-Grenouilleau, Max Gallo, Elisabeth Lévy, Paul Nahon, Alain
Finkielkraut, Jean Raspail... Tous poursuivis ou menacés de poursuites
pénales par des associations sectaires pratiquant l'intimidation
judiciaire pour interdire le moindre débat qui contreviendrait à leur
opinion.
Il n'est donc pas étonnant de voir les autorités françaises soutenir
l'adhésion de la Turquie à l'UE. Ces deux pays partagent finalement la
même vision restrictive de la liberté d'expression. Plus étonnant en
revanche est le silence du député européen Joost Langendjik à l'égard
de la France. Lui et ses collègues doivent rapidement se pencher sur le
cas français.