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Gauche ouvrière et chrétienne
15 décembre 2005

UE.BLAIR PIEGE PAR SES AMBITIONS

La gauche ouvriere et chretienne l'avais dis;Blair voulait faire  passer toutes les theses britanniques en UE,faire de l'europe ce qu'il fait en angleterre et pour cela il esperait une large victoire de la droite allemande ce qui ne s'est heureusement pas passe et il attendait le remplaçant de chirac en 2007,il tablait sur sarkosy(la gauche ouvriere et chretienne espere que les français ne doivent pad elire un liberaliste car il menera la france a la catastrophe,il fera tout comme blair donc plus de chomage et de precarite;mais,il est le dos au mur,il doit maintenant assumer l'echec du budget UE,il doit donc prendre ses responsabilite et quitter l'UE
le gouvernement français doit ,lui, continuer à faire entendre ce que les français lui ont dis et il doit rester ferme sur:la pac,l'elargissement de l'UE et de la mise à l'ecart de la turquie



Une nouvelle crise sur le budget de l'UE aurait des conséquences

BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne s'enfoncerait dans une crise difficilement surmontable si ses dirigeants échouaient une nouvelle fois jeudi et vendredi aux portes d'un accord sur le financement de l'Europe élargie.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se retrouvent à Bruxelles six mois après leur fiasco de juin dans un contexte et une configuration qui rendent un compromis possible.

"Les deux prochains jours seront un moment décisif pour l'Europe", a déclaré mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. "Nous devons prouver à nos citoyens que nous sommes la solution et pas le problème."

Mais la dernière proposition britannique de compromis, qui montre que Londres campe sur ses positions, s'est attirée les foudres de ses partenaires, de Varsovie à Berlin en passant par Paris, et a quelque peu assombri l'atmosphère.

"Je suis plus préoccupé qu'il y a deux ou trois jours", a souligné l'ex-Premier ministre portugais après que la Pologne a menacé d'opposer son veto à ces propositions.

En juin dernier, Tony Blair avait torpillé la proposition présentée par la présidence luxembourgeoise de l'UE, qui prévoyait des dépenses de 871 milliards d'euros de 2007 à 2013.

"Blair était venu au Conseil européen en sachant qu'il dirait 'non', quoi qu'il arrive", souligne un membre éminent de la Commission européenne qui est pourtant son allié.

Le prétexte était tout trouvé: pas question, disait-il, d'accepter la stabilisation de la "ristourne" budgétaire britannique à 5,6 milliards d'euros par an jusqu'en 2013 sans remise en cause fondamentale de la Politique agricole commune.

LE PARI DE BLAIR

Le locataire du 10, Downing Street savait qu'il posait une exigence inacceptable pour la France et de nombreux autres pays européens, pour lesquels le budget agricole est "sanctuarisé" jusqu'en 2013 par un accord adopté à l'unanimité en 2002.

Le calcul de Blair était clair: il misait sur un changement de gouvernement en Allemagne pour créer un axe Londres-Berlin poussant les réformes économiques en Europe, attendant l'arrivée au pouvoir du rival de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, en 2007.

L'objectif était de réorienter le budget en programmant la mort de la PAC afin de faire triompher les thèses britanniques, tout en évitant de prêter le flanc aux critiques de son rival travailliste Gordon Brown sur "l'abandon" de sa ristourne.

Mais les choses ne se sont pas passées selon ses plans.

La chancelière Angela Merkel n'a pas remporté la victoire annoncée et a été obligée de nouer une "grande coalition" avec les sociaux-démocrates; elle a réservé sa première visite à la France pour réaffirmer la force du moteur franco-allemand.

Le nouveau gouvernement allemand estime que l'accord de 2002 sur la PAC doit être respecté, ce qui clôt le débat.

Les pays de l'Est, qui étaient les alliés naturels de Tony Blair, ont vivement critiqué une présidence britannique qui a paru se désintéresser totalement du dossier budgétaire.

Or, on leur avait promis une manne de 162 milliards d'euros de 2007 à 2013, un montant qui sera bloqué faute d'accord.

Le gouvernement britannique s'est donc mis au travail et n'a présenté que le 5 décembre une première proposition de compromis chiffrée qui a à peine été révisée mercredi.

RISQUES POUR L'ÉLARGISSEMENT

Londres a passé un solide coup de rabot là où c'était possible - y compris pour les pays de l'Est qui doivent renoncer à 12 milliards d'euros d'aides sur sept ans et sur les aides au développement rural pour arriver à 849,3 milliards d'euros -, mais le rabais britannique serait pour l'essentiel préservé.

Les conditions d'un accord sont évidentes et ressemblent à un problème de vases communicants: Londres devra renoncer à un montant un peu plus important de son rabais pour financer les demandes des pays de l'Est, qui veulent plus d'argent.

Mais l'incertitude totale règne sur les intentions de Tony Blair, qui détient seul les clés d'un accord, et l'on ne peut donc exclure un nouvel échec retentissant.

Or, à l'exception de la présidence britannique, qui minimise les conséquences d'un désaccord, tous les responsables européens sont unanimes à prévoir une crise très grave en cas d'échec.

Il s'agirait d'un nouveau fiasco après les "non" français et néerlandais à la Constitution européenne, qui ont plongé l'UE dans une sorte de paralysie dont elle ne parvient pas à sortir.

Il y a peu d'espoir que Blair ou son successeur désigné Brown accepte de renoncer à une partie de la ristourne l'an prochain quand il n'assumera plus la présidence.

Tout le processus d'élargissement serait menacé.

La France, qui estime que ses citoyens ont aussi dit "non" à des adhésions sans fin lorsqu'ils ont rejeté la Constitution, estiment qu'il n'est pas temps d'accorder le statut de candidat à l'adhésion à la Macédoine, comme le veulent beaucoup d'autres.

"Le problème est de savoir si nous voulons lancer une nouvelle vague d'élargissement", a souligné lundi le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, selon lequel sans accord budgétaire ce n'est qu'une illusion.

Tout la stratégie d'ancrage des Balkans à l'UE pour éviter de nouveaux affrontements risque alors de s'effondrer.

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