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Gauche ouvrière et chrétienne
10 décembre 2005

INTRANSIGEANCE DE BLAIR =FIN DE L'UE

Si le gouvernement français avait suivi ce que lui demandait la majorite des français lors du referendum,il aurait retire notre signature et il n'aurait pas a batailler pour sauver  notre agriculture ni notre systeme sociale ;il est bon de dire que l'ancien president polonais a dit qu'en votant non la France avait sauve l'UE
Mais,maintenant ,notre gouvernement s'aperçoit,un peu tard,que Blair veut mettre l'UE à ses desirs,à sa disposition;a notre president,notre gouvernement de rester ferme dans leur position concernant,ici,la pac





Budget de l'UE: Tony Blair prévoit des négociations "très dures"

   

            

Tony Blair a estimé vendredi que les négociations allaient être "très dures" pour parvenir à un accord sur le budget de l'Union européenne, soulignant le peu de marge de manoeuvre existant, après des discussions avec onze de ses homologues européens en 24 heures.

            

Le Premier ministre britannique, dont le pays assure la présidence de l'Union européenne jusque fin décembre, a également clairement posé ses conditions à tout accord au sommet européen de Bruxelles les 15 et 16 décembre: l'engagement des 25 de réexaminer dès 2008 l'ensemble du budget 2007-2013, y compris la Politique agricole commune (PAC), dont les dépenses sont pourtant "sanctuarisées" jusqu'en 2013.

            

"Les gens souhaitent un accord, mais il y aura encore des négociations très dures et la marge de manoeuvre est très limitée, y compris chez nous", a déclaré M. Blair lors d'une conférence de presse.

            

Il a souligné que si le sommet de Bruxelles ne parvenait pas à un accord, celui-ci serait encore plus difficile à trouver lors des deux prochaines présidences semestrielles, celles de l'Autriche puis de la Finlande.

            

"Ce n'est pas une menace, c'est un fait", a-t-il ajouté.

            

Insistant une fois encore sur la nécessité d'une réforme en profondeur de la PAC, M. Blair a réclamé avec véhémence d'avoir au moins "une perspective" en la matière.

            

"Nous devons au moins (...) laisser ouverte la possibilité d'un changement durant la deuxième moitié" de l'exercice budgétaire 2007-2013, a-t-il insisté.

            

"Nous ne pouvons pas renégocier toute la PAC en décembre. Cela ne se produira pas. Mais nous avons besoin d'offrir une perspective sensée pour l'avenir (...) et dans l'intervalle, d'avoir un accord qui permette à l'Union européenne de fonctionner et ne porte pas préjudice" aux nouveaux Etats membres, a-t-il ajouté, répétant également que le Royaume-Uni ne remettrait pas en cause le principe de son rabais sans contrepartie au niveau de la PAC.

            

Plus tôt dans la journée, le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, avait semblé un peu plus confiant après avoir rencontré M. Blair à Downing Street.

            

Soulignant que Londres allait faire la semaine prochaine de nouvelles propositions à ses 24 partenaires européens, après le rejet quasi-unanime de celles rendues publiques lundi, il avait estimé qu'un accord était "possible si tout le monde fait un effort".

            

"Ce sera très difficile, mais c'est possible, et j'espère que nous aurons un résultat la semaine prochaine", avait-il insisté, invitant "tout le monde à bouger".

            

En 24 heures, Tony Blair s'est entretenu par téléphone ou a eu des rencontres avec onze de ses homologues européens pour essayer de sortir de l'impasse.

            

Il joue sur le budget le bilan de la présidence britannique de l'UE, jusqu'à présent peu probant.

            

Jeudi, il avait reçu à Downing Street ses homologues portugais, suédois, finlandais, slovène et néerlandais.

            

Vendredi, il s'est entretenu par téléphone avec ses homologues belge, luxembourgeois et autrichien, et a également rencontré les Premiers ministres irlandais, grec et espagnol, en plus de M. Barroso.

            

La semaine dernière, lors d'une tournée express à Tallinn et Budapest, M. Blair avait également rencontré sept dirigeants des nouveaux Etats membres, et il s'est également entretenu cette semaine par téléphone avec le président français Jacques Chirac.

            

Les propositions publiées lundi par la présidence britannique de l'UE prévoyaient un budget de l'UE plafonné à 847 milliards d'euros sur 7 ans, soit 1,03% du PIB des 25 membres de l'UE, contre 871 milliards d'euros proposés en juin par le Luxembourg, qui assurait alors la présidence tournante de l'UE.

            

Les fonds structurels accordés aux 10 nouveaux pays membres de l'UE étaient réduits à 150 milliards d'euros (contre 164 milliards d'euros proposés en juin), et Londres faisait un effort minime sur son rabais au budget, proposant d'en céder 8 milliards d'euros sur 7 ans.

         

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