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Gauche ouvrière et chrétienne
17 octobre 2008

Les retraités défilent pour leur pouvoir d'achat

Le Président Sarkosy voit son salaire ,les "frais" de l'Elysée considérablement ; l'on voit les retraites des sénateurs et des députés aussi augmenter .

et ,le gouvernement dis que les caisses sont vides qu'il ne peut rien pour le pouvoir d'achat ,qu'il ne peut augmenter les retraites alors qu'il a injecté des milliards dans les banques ,et on l'a vu pour pas de grands effets.

Qui pourrait vivre avec des retraites de 300 à 600 euros, par exemple?

les retraites ont été longtemps sans être réellement augmentées ;donc ,il est logique que les retraités manifestent

et les retraités le disent bien attention les jeunes si vous ne réagissez pas contre la loi concernant les retraites ,loi faite par Fillon alors ministre et maintenant premier ministre ,vous n'aurez même pas de quoi vivre lorsque vous serez en retraite sûrement pas avant les 70ans

Le président de la G.O.C. ( futur M.D.C.)

«Attention les jeunes, ne tombez pas dans le panneau !»
REPORTAGE

Plusieurs milliers de retraités ont manifesté aujourd'hui à Paris pour protester contre la baisse de leur pouvoir d'achat et réclamer une revalorisation de leurs pensions.

Paris, 14H. Une foule de retraités est rassemblée au métro Sèvres Babylone pour réclamer une hausse immédiate des pensions. Tous les syndicats sont réunis, tous unis face à la dégradation de leur pouvoir d’achat. Après les manifestations de mars dernier, les retraités se mobilisent une nouvelle fois, insatisfaits de la hausse de leurs pensions (1,8% cette année dont 0,8% en septembre).

En tête de cortège, Michel Devacht, secrétaire général de la CFDT pointe du doigt l’augmentation des dépenses, qu’il s’agisse des produits de première nécessité, du loyer, de la santé ou de l’énergie. Selon lui, «si le coût de la vie augmente de 3,5%, on veut que les retraites soient aussi augmentées de 3,5%». Il demande également un minimum égal à 100% du smic net pour les pensions. Et de présenter les chiffres de la précarité : 3 millions de retraités toucheraient le minimum contributif de 850 euros et 700.000 seraient en dessous de 850 euros après une carrière complète.

Pierre, cadre à la retraite et militant CGT, affirme qu'un nombre croissant de retraités récupère de la nourriture à la fin des marchés. Il s’alarme également de l’augmentation des prix des médicaments et des tarifs des consultations, tenant compte du fait que «les retraités consomment plus de médicaments». «Certains sont privés de soins car ils ne peuvent pas suivre financièrement», lance-t-il.

La crise hante les esprits. Le spectre d’un système de retraite par capitalisation «qui n’offre pas de garantie» rôde. Bernard s’inquiète de la prospection des assurances privés «auprès d’un public malléable». Il défend le système de retraite par répartition qui «rentre tout de suite dans l’économie et fait vivre tout le monde». Son copain Hervé estime qu’une augmentation des retraites serait «une réponse à la crise car cela pourrait relancer la consommation et créer des emplois».

Nombreux sont ceux qui fustigent la réforme Balladur de 1993 dont les deux mesures phares ont entraîné la baisse des pensions : l’indexation des retraites sur le coût de la vie plutôt que sur les salaires et la prise en compte des 25 meilleures années au lieu de 10 années. Joël, ancien cheminot CGT, juge la réforme Balladur insidieuse, car elle «baisse au minimum toutes les retraites pour obliger les gens à assurer eux-mêmes leur propre retraite». Il rappelle qu’il se bat aussi pour les générations futures. Puis prévient : «Attention les jeunes, ne tombez pas dans le panneau !».

libération 16/10/08

JULIEN MOSCHETTI

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