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Gauche ouvrière et chrétienne
16 octobre 2008

«Trois mois de conduite accompagnée au lieu d'un an»

Pourquoi ,le gouvernement ne prendrait il pas à sa charge une partie du prix des différentes leçon pour le permis de conduire?

car ,ce porter garant envers les banques celà est sans doute bien;mais ,les jeunes et autres qui ne peuvent pas avoir de crédit car ,ils n'ont pas les moyens de les rembourser ,ils ne pourront donc pas pouvoir passer le permis qui est indispensable pour pouvoir trouver un emploi et aller travailler;

il ne faudra pas s'étonner que le nombre de chauffeur sans permis soit toujours aussi important sinon plus.

le Président de la G.O.C. ( futur M.D.C.)

«Trois mois de conduite accompagnée au lieu d'un an»
EXCLUSIF

Alors Dominique Bussereau tarde à présenter sa réforme du permis, Libération.fr a pris connaissance des principales mesures. Les voici:

La réforme du permis de conduire est dans les cartons.  Mais après six mois de concertation entre le ministère et les professionnels du secteur, le secrétaire d’Etat Dominique Bussereau tarde à présenter le texte. Libération.fr dévoile les mesures sur le point d'être retenues:

- Une conduite accompagnée plus courte pour les plus de 18 ans.

En pratique, aujourd'hui, les jeunes majeurs rechignent à faire la conduite accompagnée qui les oblige à attendre un an avant de passer le permis.
L’idée est donc d’écourter le délai pour les plus de 18 ans, en passant d’un an obligatoire à trois mois. Et ainsi les encourager à opter pour la conduite accompagnée qui assure incontestablement de meilleurs taux de réussite à l’examen. D’après nos informations, un taux à 60 à 65% de réussite au permis est espéré avec cette formule (contre 54% avec un permis classique et 70% avec la conduite accompagnée en un an).

- Une conduite accompagnée organisée dans le cadre de l’entreprise
La mesure existe déjà dans le secteur du bâtiment, initiée par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). Dans l’Eure, depuis un an, les jeunes apprentis ont la possibilité de faire la conduite accompagnée avec leur employeur. Ils conduisent pendant leurs heures de travail sur le véhicule utilitaire, avec comme l’objectif, d’obtenir le permis à la fin de leur formation.

- Une éducation routière renforcée dès le primaire

Les outils existent déjà : l’attestation de première éducation à la route (dès le primaire) et l'éducation à la sécurité routière au collège.
En pratique, ces outils pédagogiques ne sont pas suffisamment exploités. La réforme prévoit donc de transformer ces rendez-vous en vraies formations avec pourquoi pas des épreuves à valider.

- Un rendez-vous pédagogique l’année suivant l'obtention du permis:
Là, encore, cette mesure s’inscrit dans la logique d’une éducation routière tout au long de la vie. En pratique, cette formation post-permis prendra la forme d’un rendez-vous pédagogique dans l’année suivant l’obtention du permis. Histoire de rappeler aux jeunes conducteurs qu’ils ne sont encore que des apprentis et de lutter contre «un excès de confiance».

En revanche, l’hypothèse d’un examen de conduite tous les dix ans, un temps évoqué, ne serait pas retenue. La mesure semble trop coûteuse. Et politiquement, il ne paraît pas concevable d’obliger les titulaires du permis à mettre la main au porte-monnaie pour payer cette formation continue.


- Des aides au financement du permis

Rien de très novateur. A défaut de baisser le prix des leçons, le gouvernement veut développer les aides au financement. Premier objectif : lever les obstacles du permis à un euro par jour. Car, en pratique, les banquiers demandent souvent des cautions financières aux jeunes qui souhaitent bénéficier de cette facilité de paiement… L’Etat devrait donc être amené à assurer lui même ce rôle de caution pour voir la mesure se généraliser.

- L’examen du permis : «vers un bilan compétence moins traumatisant»
Il s’agit là de revoir entièrement la méthode d’évaluation lors de l’examen du permis. Aujourd’hui, l’inspecteur relève les erreurs du candidat, ce qui est jugé comme «psychologiquement perturbant pour l’élève». A terme, les examinateurs devront noter les candidats  à partir d’une grille d’évaluation renouvelée. Exemple : à la case «respect du placement sur la chaussée», l’examinateur cochera, au choix: faible, moyen, ou bien.

- 168 inspecteurs supplémentaires

Voilà le chiffre qui aurait été avancé le 6 octobre par Michèle Merli, la délégué interministérielle à la sécurité routière devant les professionnels du secteur. Ainsi,  90 nouveaux inspecteurs seraient affectés dans les centres d’examens pour désengorger les files d’attente des candidats au permis. Les 78 autres inspecteurs recrutés auraient pour mission de contrôler les auto-écoles et les organismes de stages de permis à point notamment.

Attention, ce chiffre pourrait cependant être revu à la baisse pour des questions budgétaires. Le gouvernement envisagerait par exemple de remplacer les inspecteurs chargés de valider l’examen au code de la route par d’autres fonctionnaires d’Etat. Une hypothèse qui inquiète le syndicat Snica FO qui appelle les inspecteurs à une grève à durée illimitée à partir du 22 octobre prochain.

MARIE PIQUEMAL

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