Dans la rue : « Tous ces milliards trouvés tout à coup... »

Naturellement que ce sont les petits qui trinquent et pour eux le gouvernement dis que les caisses sont vides et que la France est en faillitte mais cela ne l'ai plus pour les banques : il est vrai que les banques pretent allégrement au gouvernement et se prentent de l'argent entre elles

comme en France nous sommes bel et bien en récession et pour un bon moment ,les petits vont trinquer

et pour ceux ,des petits ,qui sont pour ainsi dire en faillitte  l' état ne va trouver de l'argent pour les aider

à refaire surface.

Le Président de la G.O.C. ( Futur M.D.C.)

jeudi 09 octobre 2008

Dans la rue : « Tous ces milliards trouvés tout à coup... »

Depuis trois semaines, les finances mondiales s'emballent. Que l'opinion retient-elle du flot d'événements relatés par les médias ? Éléments de réponse, hier matin, sur le marché Sainte-Thérèse, à Rennes.

De la crise, Rolande, 57 ans, souligne d'abord la soudaineté. Elle l'a étonnée et la voici inquiète pour ses économies, craignant qu'elles « partent en fumée ». Elle a tiré une leçon : « L'argent, c'est complètement virtuel. Tout le système est bien fragile. Mieux vaut ne pas trop en mettre à la banque. »

Comme beaucoup, Jacques, 70 ans, prof en retraite, donne dans le registre de l'indignation lorsqu'il évoque la façon dont les États sont venus au secours des banques : « Tous ces milliards d'euros... Ça va encore être le contribuable qui va payer. » Pour Gaëlle, 35 ans, urbaniste, les plans de sauvetage montrent que « quand on veut vraiment en chercher, on arrive à trouver de l'argent public ». Pas comme pour « la Sécu, le maintien des services publics... Là, on nous dit qu'il n'y en a pas ».

« C'est les petits qui vont trinquer »

« Ce qui est étonnant, ce sont ces annonces de milliards qu'on trouve tout à coup pour renflouer les caisses, renchérit Marcelline, 68 ans. Mais où va-t-on prendre l'argent ? J'ai l'impression que c'est toujours les mêmes qui vont trinquer : les petits. »

Autre sujet d'énervement, les parachutes dorés. Anita, qui distribue des tracts de la CGT, évoque le PDG de Lehman Brothers, « parti en pleurant sous les applaudissements de ses ouvriers ». On n'apprenait que le lendemain le montant de l'indemnité qu'il s'était votée. « En fin de compte, il a laissé tomber. C'est ce qui a été dit, enfin j'aimerais bien voir... »

Quant à Yannis, 32 ans, photographe, il focalise sur le décrochage de la Bourse de Paris, lundi, « les 9,4 % perdus par le Cac 40. Les politiques essaient de nous rassurer, et puis le chiffre tombe... »

Marc MAHUZIER.

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