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Gauche ouvrière et chrétienne
18 mars 2008

Crédits - Un Français sur deux est endetté

avec le pouvoir d'achat que les français ont ,il n'est pas étonnant que plus de la moitié

des français vivent à crédit.

Et après ,s'ils ont des difficultés pour rembourser ,toujours à cause du pouvoir d'achat et avec ce que veut encore Fillon,ce sera pire;

Et les banques ,les sociétés de crédits ne tiendront pas ,ne tiennent pas comptent de cela et n'acceptent pas que ceux qui ont des difficultés de rembourser ,le fasse selon leurs possibilités mais ces organismes

préfèrent rendre les français ,avec l'aide de l'état ,encore plus précaire ,plus miséreux.

Le Président de la G.O.C.

Un peu plus de la moitié des ménages français était endettée à la fin de l'année 2007, l'un des taux les plus élevés depuis vingt ans.

La crise financière n'a pas eu d'effet notable sur les émissions de crédit.

Olivier LEVARD - le 18/03/2008 - 18h08

Les Français vivent de plus en plus à crédit. Selon une étude publiée mardi, un peu plus de la moitié des ménages (52%) étaient endettés à la fin de l'année 2007. C'est l'un des taux les plus élevés depuis vingt ans, et la crise financière n'a pas eu d'effet notable sur les émissions de crédit. En clair, les banques continuent à prêter sans compter.

Près de 14 millions de ménages détenaient un crédit en 2007, pour un encours total représentant 63,7% de leur revenu disponible. C'est le niveau le plus élevé recensé par l'Observatoire des Crédits aux ménages depuis 1989 (l'encours représentait alors 44,2% du revenu des ménages). L'année dernière, plus de 10 millions de crédits ont été accordés aux ménages, soit une progression de 5,2% en un an. L'encours des crédits détenus par les ménages a même progressé de 10,9% pour atteindre 780,7 milliards d'euros.

Le remboursement pèse lourd dans les têtes

"Peu des secteurs de l'activité économique peuvent se prévaloir d'une telle évolution en un an", note Michel Mouillart, professeur d'économie à l'Université de Paris X Nanterre. Cette évolution est d'autant plus remarquable qu'elle a eu lieu essentiellement en fin d'année, soit après le déclenchement de la crise des crédits hypothécaires à risque américains (subprime), selon lui. Cela tendrait donc à indiquer que la crise financière n'a pas pour le moment provoqué d'assèchement du crédit aux particuliers.

L'Observatoire note cependant que de plus en plus de ménages considèrent le poids de leurs charges de remboursement "élevé ou beaucoup trop élevé" (51,2%). Mais, selon les auteurs de l'étude, cette appréciation illustre en fait une surréaction des ménages à la détérioration de leur environnement économique, les charges de remboursement ayant plutôt tendance à se stabiliser voire à régresser.

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